#28 : Le caboulot de Mukōjima

#28 : Le caboulot de Mukōjima
Yabai
#28 : Le caboulot de Mukōjima

Oct 23 2023 | 03:21:10

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Episode 0 October 23, 2023 03:21:10

Hosted By

Remka Ludo

Show Notes

Une fois n’est pas coutume, on est partis rencontrer Jérémie dans son coin au bord de la Sumida, du coté de la Tokyo Skytree. Comme souvent, on s’est posés dans un parc, juste après un concert en plein air. Il faisait bon, et autour de nous résonnaient les cris aigus des enfants et des mobylettes (que vous entendrez probablement vous aussi, ça donne une petite ambiance locale qui… ok le son est moyen comme d’habitude).

Un épisode tout en douceur, mais avec un contenu particulièrement exhaustif :

  • Des news de derrière les fagots (07:05) : Du crime, de l’optimisation fiscale, du lancer de chien, de la démocratie participative, de la perversion, de la formation au sourire ...tous les ingrédients classiques d’un épisode de Yabai réussi.
  • Le mot de Ludo (01:47:32) : Yuukyuu ( 有給 ), les congés payés au Japon, ou comment travailler autant pour gagner (généralement) autant.
  • Le dossier de Remka (02:06:01) : Le scandale Johnny’s, ou 50 ans d’abus sexuels inpunis dans le milieu de la J-Pop.
  • Notre invité, Jérémie (02:50:50), nous raconte les six dernières années de sa vie au Japon, devant et derrière la caméra.

Liens :

Habillage :

  • Oginome Yōko - Dancing Hero (Eat You Up) / New Dance Version (03:16:32)

Notes/errata :

  • L'équipe de baseball de Yokohama, les DeNA BayStars n’ont pas d’oiseau comme symbole, mais les Tokyo Yakult Swallows en ont un (à priori une hirondelle et pas un pingouin...)
  • Le scandale avec un DJ anglais mentionné dans le podcast est celui impliquant le défunt Jimmy Savile.
  • Shiori Itō a été agressée par un autre journaliste, et non pas par un politicien.
  • Umeda Yang Rou Chuan / 梅田羊肉串 Osaka-fu, Osaka-shi, Kita-ku, Doyamacho 6-14, Daiichi Matsue Kaikan Room 301 (voir sur une carte) 大阪府大阪市北区堂山町6-14 第1松栄会館301
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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Allez, salut tout le monde, c'est Yabai numéro 28. On avait le 27, ce qu'on a déjà diffusé, et on a fait le dernier, c'était encore le 27. Et un jour peut-être, il y aura les autres. [00:00:16] Speaker B: Le numéro je sais. [00:00:18] Speaker C: Ah tu sais, je dois les avoir mis sur Drive. [00:00:21] Speaker A: Je suis pas sûr. Je crois que ça a été perdu dans les limbes du crash de l'ordi il y a un petit moment. Et donc, ça va Ludo ? Ça va Jérémy ? [00:00:33] Speaker B: Ça va, ça va. [00:00:35] Speaker A: Donc là on est où là ? [00:00:37] Speaker B: Tu peux nous expliquer un petit peu ? Là on n'est pas trop loin de chez moi, on est du côté de Hoshiyage, donc c'est pas très loin de Asakusa. Et Hoshiyage c'est au pied de la Skytree, donc la plus haute tour de Tokyo. Et c'est un endroit que j'aime vraiment beaucoup parce qu'il y a tous les trains qui passent à côté. et il y a la rivière, c'est là où ils tirent les feux d'artifice, au printemps il y a les cerisiers, donc c'est vraiment très très sympa. [00:01:04] Speaker C: C'est vrai que c'est l'endroit où ils tirent le feu d'artifice parce qu'on allait. [00:01:07] Speaker B: Voir... Sur les bords de la rivière, juste à côté. [00:01:10] Speaker C: Sur les bords de la rivière qu'on allait voir depuis Asakusa. [00:01:12] Speaker A: Il y a bien longtemps, on avait un pote qui habitait à Asakusa, donc de l'autre côté, et chaque année on y allait, on allait sur le toit de son immeuble. [00:01:22] Speaker B: Ah super ! [00:01:22] Speaker A: Et en fait c'est rigolo parce que tu vois tous les gens qui n'habitent pas dans le coin, qui sont dans la rue en bas, T'as tous les locaux, ils sont tous sur le toit. Et c'est rigolo, il y a des lampions un peu, tu vois. Enfin ouais, c'est mignon quoi. [00:01:34] Speaker C: Et la rue, elle est blindée, tu peux même pas t'asseoir. Il faut venir le matin pour s'amuser. [00:01:38] Speaker B: C'est ça, ouais. Bah en fait, là cette année, ça a été la première fois qu'ils ont refait les feux d'artifice depuis le corona. Et il disait qu'il y avait un million de personnes sur les bords de la rivière. Et c'était vraiment du touche-touche, tu ne pouvais même plus avancer. Et donc moi j'habite un peu plus loin du côté de Minoa. Et mon appart est au 14ème étage. [00:01:59] Speaker A: Tu peux donner l'adresse pour les écouter. [00:02:01] Speaker B: Ouais, bien sûr. C'est pour les abonnés, les contributeurs au podcast. [00:02:07] Speaker A: En bonus pour le patrimoine. Ils n'hésitent plus, je crois. [00:02:12] Speaker B: Et du 14e, on pouvait voir le feu d'artifice. On l'a choisi pour ça, pour le. [00:02:20] Speaker A: Feu d'artifice, pour le 14e, pour la. [00:02:21] Speaker B: Fin de soirée dans l'année. On pouvait se dire, ouais, on a bien fait de prendre un truc au 14e. [00:02:29] Speaker A: Très bien. Du coup, ouais, on a une superbe vue. Là, il y a la tour de Skytree. C'est joli, hein ? C'est un quartier qui était un peu excentré. C'est un peu Shintamachi à la base, quoi. Et puis là, avec la construction du Skytree, moi, j'étais jamais venu dans le coin. Et c'est un peu trendy. Il y a un petit... Il y a un hostel. Enfin, c'est quoi ? Une auberge de jeunesse, ish, dans le coin. Mais de l'autre côté de la route, il y avait un DJ et tout. [00:02:59] Speaker C: Petite terrasse et tout, c'était vraiment sympa. [00:03:02] Speaker A: C'est super mignon, des petits shops, des petits startups sur la voie ferrée. Littéralement, on est entre la rivière, l'autoroute aérienne et la voie ferrée. [00:03:12] Speaker C: On est vraiment à côté de l'autoroute. Vous entendrez peut-être des voitures. [00:03:18] Speaker A: Peut-être un petit bruit de fond, je ne sais pas. J'espère que ce ne sera pas trop horrible pour éditer après. On fait un petit tour de table ? [00:03:26] Speaker C: Ouais. Qu'est-ce que t'as prévu ce soir ? [00:03:29] Speaker A: Je vais vous parler d'un chanteur franco-belge qui est décédé il y a quelques années et qui a fait des concerts au Stade de France. Des morceaux comme Allumer le feu ou pas. C'est une petite blague, c'est pas très marrant. J'ai rêvé, je t'ai dit, donc je pense que tu sais de quoi je vais parler. Ludo, je ne t'ai rien dit. [00:03:54] Speaker C: Moi non plus, je ne t'ai rien dit. [00:03:57] Speaker A: Est-ce que tu as préparé quelque chose ? Vite fait. [00:04:00] Speaker C: Très vite fait. [00:04:01] Speaker A: Tu dis ce que c'est, c'est une surprise ? [00:04:03] Speaker C: Non, ce n'est pas vraiment une surprise. Je vais vous parler des jours de congés. [00:04:06] Speaker A: Ok. Payés. Donc les jours... [00:04:11] Speaker C: En japonais, yuk, yuk. Les jours de congés. [00:04:15] Speaker A: OK, très bien. C'est toujours très pragmatique, toi. La dernière fois, c'était les impôts. [00:04:21] Speaker C: Là, c'est le... D'ailleurs, j'ai un petit follow-up sur le sujet de la dernière fois dans mes news. OK. Il y a eu des changements par rapport au flux saturnosaïque. OK. [00:04:30] Speaker A: Ah oui, ça a changé récemment. [00:04:32] Speaker C: J'ai un petit follow-up dans mes news, là-dessus. OK. Cool. Du coup, j'ai eu 3-4 news. Toi, t'as des news ? [00:04:39] Speaker A: Ouais, j'en ai 27. Non, c'est faux. J'en ai 1, 2, 3, 4, j'en ai 5. Et alors, j'ai utilisé, parce que là, flemme totale, j'ai utilisé chaque GPT pour me faire traduire et résumer directement le truc. Et ça marche du feu de Dieu, c'est un truc de fainéant total. [00:04:57] Speaker B: Faut vivre avec son époque. [00:04:58] Speaker A: Non mais avant je traduisais moi-même, mon gars. Et maintenant je fais... Allez, hop ! Et donc ça va beaucoup plus vite. Et j'ai aussi fait ça pour mon dossier. La flemme totale. Bravo ! [00:05:11] Speaker B: Ce numéro de Yabai est sponsorisé par Tchad GPT. [00:05:14] Speaker A: Ah bah ouais, merci. [00:05:16] Speaker C: Merci, OpenAI, ouais. [00:05:18] Speaker A: Enfin non, OpenAI... [00:05:22] Speaker C: Microsoft, ils ont mis beaucoup d'argent dedans. Je crois que ça leur appartient un peu, d'ailleurs, maintenant. Bing, maintenant, utilise OpenAI, d'ailleurs. [00:05:28] Speaker A: Ouais, ouais. Enfin, ChatGP, tu sais quoi. [00:05:32] Speaker C: Oui. [00:05:32] Speaker A: Et d'ailleurs c'est un peu différent les résultats casques. Bing t'envoie chier des fois. Alors tu vas te dire peut-être non, mais Bing te dit ouais non j'aime pas trop quand tu me parles. Enfin bref, tu fais des petits tests. Et puis comme d'habitude, à la fin, après quelques bières derrière la cravate, Jérémy tu vas nous parler un petit peu de... de ta vie, de ton œil. [00:05:56] Speaker B: J'espère que je t'aimerai encore debout. On est assis. [00:06:00] Speaker C: Avec plaisir, vas-y. Ne te fais pas pipituer. Moi d'ailleurs, je n'arrive pas à articuler. Si ça commence comme ça, ça va être beau. [00:06:07] Speaker A: Ça va très mal finir. Bon, on est parti ? [00:06:40] Speaker B: Belle Nami, vous êtes vraiment le joyau secret de l'Orient. [00:06:48] Speaker A: La mission, c'est de stopper la violence. C'est des moutons. Des moutons ? Qu'est-ce que c'est ? Alors, une petite news pour commencer. Donc, un peu d'alcool là, on est au Japon. Et donc, comme vous le savez, la no-minication. Jérémy, qu'est-ce que c'est la no-minication ? [00:07:20] Speaker B: Alors la no-minication, c'est pas le fait d'aller au bar à la fin de ta journée de travail pour discuter un peu boulot avec tes boss sur... sur une ambiance un peu plus détendue que la relation patron-employé classique au Japon. [00:07:37] Speaker A: Excellente explication. En gros, c'est Nomu Bar et Communication. Donc Nomu Bar, en gros, tu communiques plus facilement quand t'es un peu dessous. C'est un peu plus informel, on va dire. notamment dans les sociétés, les entreprises japonaises, peut être un petit peu hiérarchique. [00:07:57] Speaker C: Tu peux insulter ton boss pendant ses nominications si besoin. Le lendemain, il t'en dira pas rigueur. [00:08:04] Speaker A: Et donc, des fois, on croise dans la rue. Souvent, c'est un peu le cliché, le salariman, un peu bourré, avec la cravate. J'en vois pas beaucoup, ces jours-ci. [00:08:15] Speaker C: Ils ont arrêté les cravates. [00:08:17] Speaker A: Ils ont arrêté les cravates sur la tête. [00:08:19] Speaker B: Par contre, ils dorment toujours dans la rue. J'en ai croisé dans la rue, complètement ivre-mort. [00:08:23] Speaker A: C'est vrai, ils ont de la chance. C'est quand même assez peu dangereux, le Japon, d'avoir une tolérance envers les bourrés. En France, à mon avis... [00:08:32] Speaker B: Ils seraient dépouillés. [00:08:33] Speaker A: Ils seraient soit dépouillés, soit ramassés par. [00:08:35] Speaker C: Les flics, soit... De dégrisement indirect. C'est interdit de boire dans la rue en France, normalement. Dans les espaces publics, t'as pas le droit d'être en état d'ébriété dans l'espace public, normalement. Et t'as pas le droit de boire de l'alcool dans l'espace public, normalement. [00:08:49] Speaker A: En état d'ébriété ? Ouais. [00:08:50] Speaker C: Et dans... [00:08:51] Speaker A: Les fêtes de Bayonne, les trucs comme ça... [00:08:53] Speaker C: C'est toléré, mais si tu regardes la. [00:08:55] Speaker A: Loi, c'est pas autorisé. Ah ouais ? [00:08:59] Speaker C: C'est pas... OK. T'es pas censé boire dans la rue, normalement. C'est pareil, les flics te disaient, c'est toléré, mais c'est interdit, normalement. [00:09:06] Speaker A: OK. Ici, c'est accepté. Et donc, je vais vous parler d'un homme ivre qui a diffusé en direct sur Internet le moment où il s'est fait voler après s'être endormi dans la rue. Et le détail cocasse, c'est que le voleur, sans le savoir, il a également enregistré une partie de sa conversation après le vol. Et donc, ça se passe le 1er octobre dans le quartier de Nugueh, donc c'est un quartier à Yokohama qui a une petite réputation pour être, on va dire, pas très safe, mais d'après les critères japonais, donc c'est pas... c'est pas Bagdad non plus, quoi. Mais bon, il y aura un petit peu... un petit peu plus chaud, d'après les critères japonais, ce qui veut dire pas nécessairement très chaud. C'est un mec qui commence à streamer avec son téléphone. Dans la vidéo, on voit sa tête. Il a l'air un peu fatigué quand même. Il a l'air particulièrement bourré. Il a une casquette et un maillot de l'équipe de baseball du coin. C'est les Baystars. Il est très bien veillé. [00:10:19] Speaker C: Avec le pingouin, je crois que c'est le logo. Non ? [00:10:22] Speaker A: Peut-être. [00:10:24] Speaker C: Le stade de Yokohama, de toute façon, il est en plein centre de Yokohama. Je crois que c'est le pingouin, mais je ne suis pas sûr. Corrigez-moi si vous savez mieux. [00:10:31] Speaker A: Il est impossible, mais j'en ai aussi des. Je ne connais pas du tout le monopole. [00:10:35] Speaker C: Moi non plus, mais comme je suis déjà passé devant, tu sais, il y a toutes les affiches, avec justement la star aussi, qui est affichée en grand sur le grand stade et tout. C'est un grand parc juste devant aussi, mais bon, bref. [00:10:45] Speaker A: Très possible, mais là j'ai pas de l'info, désolé. Ils avaient gagné 4-0 contre les Dragons de Nagoya. Donc la même journée, visuellement il est allé soutenir son équipe, il est allé boire quelques canons après, il a dû streamer. [00:11:05] Speaker C: Boire des canons pendant, c'est ça l'avantage des matchs de baseball au Japon et c'est pour ça que tu y vas, c'est qu'en fait t'as des meufs avec les gros sacs de bière, avec des fûts sur le dos, le jet qu'elles prennent et tu bois de la bière et tu manges sur place et tu te mets une mine. Apparemment l'ambiance est super bien. J'aimerais bien y aller un jour juste pour l'ambiance parce que le baseball c'est chiant à mourir. Ouais, ça a l'air assez chiant quoi. Mais c'est pour ça que tu bois et surtout il y a tous les copes avec les supporters apparemment qui sont vraiment à fond et c'est vraiment bien à voir apparemment juste pour ça. Rien que pour ça j'aimerais bien en faire un un jour. [00:11:38] Speaker A: À l'occasion, après tu nous feras un dossier. [00:11:40] Speaker C: Surtout on boira des bières ensemble quoi. [00:11:42] Speaker A: Non moi je pense pas y aller parce que le bisou ça fait vraiment chier. [00:11:45] Speaker C: Ouais, mais tu vas pas pour regarder, tu vas pour... Oh, il y a une action ! Une bière ! [00:11:49] Speaker A: Comme ici, quoi. [00:11:51] Speaker C: Et là, ils t'offrent des hot dogs. C'est des petites meufs qui viennent te servir, c'est bien. [00:11:55] Speaker A: Bon, du coup, son éliminé a gagné. Il est content, il est bourré. Il stream, il stream. Donc, il est joyeux, il est un peu fatigué. Il fait une petite pause pour s'asseoir sur le perron d'un immeuble. Et puis, il s'effondre, puis il s'endort. Mais son téléphone continue à streamer. et en pointant sur son visage en fait, donc il s'endort. Et à peu près 7 minutes après le début du diffus de la vidéo, il ronfle, quand même bien heureux, vautrait par terre son perron. Donc j'ai envie, comme tu disais, on en croise de temps en temps, à sécher au soleil, des fois pas que le soir, mais parfois le matin, il. [00:12:36] Speaker C: Y a des nuits un peu longues. Tu vois les trucs Shibuya Meltdown sur Instagram par exemple. [00:12:42] Speaker A: Shibuya Meltdown, si vous ne connaissez pas, c'est un compte Insta pas très sympa, parce que des fois tu vois la tête des gars. [00:12:49] Speaker C: Ils pourraient au moins masquer la tête du kidé-type, je pense. [00:12:53] Speaker A: Mais effectivement, il y a des bons vainqueurs. [00:12:57] Speaker C: Des fois des positions improbables. [00:12:59] Speaker A: Oui, c'est vrai. Ou des fois des mecs... carrément dans leur vomi et tout. Bref. Et donc, le mec, il dort et tu vois un homme qui rentre dans le champ de la vidéo, qui fouille dans le sac du mec endormi, qui prend son portefeuille, donc tu vois sur la vidéo, tu vois la tête du voleur et tout. Donc le streamer, il reste endormi tout le long de la scène et la caméra, elle tombe dans sa position d'origine en laissant juste un écran noir, mais avec l'audio, mais pendant 30 minutes. Pendant 30 minutes, t'as plus de visuel, mais t'as l'audio. Et donc là, il ne se passe plus rien pendant quelques minutes. Et puis le voleur revient, il vole le téléphone sans se rendre compte que le téléphone est en train de streamer. Alors je sais pas, si t'as pas une petite loupio... Bah non, les téléphones, peut-être pas. [00:13:50] Speaker C: Je sais pas, mais comment ça continue à streamer s'il n'y a pas l'écran ? C'est bizarre parce que normalement t'as le retour à écran quand tu streames, quand tu fais de la vidéo, il est allumé encore. Peut-être pas sur Android ? [00:14:03] Speaker A: Je sais pas. Il y a peut-être une appli spéciale pour économiser la batterie ou un truc comme ça ? [00:14:08] Speaker C: Peut-être, ouais. [00:14:10] Speaker A: Et donc il a pris le portefeuille, il revient pour prendre le téléphone, il se dit quand même tu vois, on va pas gâcher quoi. Et donc la vidéo ensuite enregistre la conversation entre le voleur et un complice qui discute de comment maximiser leur gain. [00:14:30] Speaker C: En revendant le téléphone. [00:14:31] Speaker A: Et en streamant tout ça. Et donc un mois plus tard, la vidéo boule le voleur qui rentre dans un appartement, dans une chambre d'hôtel. [00:14:39] Speaker C: Ah parce qu'il voit, il l'a pas, l'hôtel. [00:14:41] Speaker A: Ouais, ça continue, ça continue, ça dure super longtemps. Donc il rencontre un autre homme, il discute de l'argent volé et l'utilisation de la carte bancaire, voilà, du dormeur. Et ils se disent qu'ils vont acheter un... Alors ils vont faire un achat d'environ 20 000 yens. Ce qui est quand même pas beaucoup, parce que c'est quoi, 150 euros, je crois ? Ouais, quelque chose comme ça. [00:15:00] Speaker C: Même peu maintenant en fait. [00:15:01] Speaker B: Ouais, même moins. [00:15:02] Speaker A: Tu prends là-dessus une carte de crédit, tu dépenses plus, c'est pas beaucoup. [00:15:08] Speaker B: Ou alors c'était pour tester. [00:15:09] Speaker C: Tu fais un test, tu fais un petit test à 20 000 et si ça passe, tu continues. [00:15:14] Speaker A: En gros, dans un combini. Mais bon, 20 000 yens, c'est pas énorme. [00:15:17] Speaker B: 20 000 dans un combini, tu dévalises le combini. [00:15:19] Speaker C: Surtout que si tu es en touch, de toute façon, tu n'as pas besoin du code. Mais je crois qu'au-delà d'une certaine somme, par exemple quand je vais dans le home center ou à côté de chez moi, Si ça dépasse les 10 000 yens, là, je dois taper mon code. Je peux pas le faire en touch. Par contre, c'est moins de 10 000 yens, je mets la carte et ça me demande rien. [00:15:38] Speaker A: Je sais pas, peut-être que c'est... 10 000 yens chez votre supermarché, moi, ils me demandent de signer quand c'est la carte. Moins de 10 000 yens, t'as pas de code. [00:15:46] Speaker C: Moi, ça dépend des endroits. Soit ils me demandent le code au-delà de 10 000 yens, soit ils me demandent de signer, soit ils me demandent rien. Mais ça dépend vraiment des endroits, donc je sais pas ce que c'est les limites. [00:15:55] Speaker B: Ouais, pareil. C'est assez bizarre. [00:15:57] Speaker C: C'est assez random, ouais. [00:15:58] Speaker A: Enfin bon, voilà, donc si vous voulez des portefeuilles ou des trucs comme ça de gens endormis, vérifiez qu'ils ne sont pas en train de streamer. L'histoire ne dit pas... [00:16:06] Speaker C: Il n'a même pas essayé d'allumer le téléphone pour voir s'il marchait, s'il pouvait le débloquer. [00:16:10] Speaker A: Le mec est vraiment con. [00:16:12] Speaker C: C'est un peu con quoi. Et puis surtout, ça a filmé son appart, c'est qu'il le tenait dans la main, il ne l'a pas mis dans sa poche. [00:16:18] Speaker A: C'est les pieds nickelés, quoi. C'est comme les mecs dans l'épisode précédent qui voulaient vendre, je sais plus, 5 grammes de boeuf. Enfin, bref. Enfin, voilà. Donc, voilà. Criminalité au Japon. Attention, hein. Si vous êtes bourrés, que vous voulez dormir dans les portes cochères ou... Enfin, y a pas de portes cochères, ici. Attention. Planquez quand même bien vos affaires. C'est ça. Mais bon, bah ouais, en France... Voilà, l'est il faut les dépouiller, puis on est avant. [00:16:48] Speaker C: Mais tu parles de porte-cochère, je pense que si t'es derrière une porte-cochère, ça va, t'es tranquille. [00:16:52] Speaker A: Mais y'a pas de porte-cochère ici. [00:16:53] Speaker C: Non, mais en France. [00:16:55] Speaker A: En France, y'a des codes. [00:16:57] Speaker C: Même sans les codes, tu vois, les gens, la plupart du temps, ils s'amusent pas à essayer d'entrer, voir s'il y a des bourrés qui dorment. [00:17:02] Speaker A: J'ai vu des gens dormir bourrés dans la rue, à Paris, enfin... À part des cochards. [00:17:07] Speaker C: C'est ce que j'allais dire, bon, les. [00:17:08] Speaker B: Clodos... Et hors fête de la musique. [00:17:11] Speaker A: Et hors fête de la musique, fête. [00:17:12] Speaker C: De baïon... Ouais, voilà. Hors fête de la musique, parce que fête de la musique, j'ai même vu des gars vouloir sauter dans la scène et tout, donc on a dû les retenir fortement par trois personnes. Donc bon... Et moi je vais vous parler des Felucitanosae encore une fois. Donc là c'est juste un follow-up parce que depuis l'épisode qu'on a fait, c'était quand ? [00:17:38] Speaker A: C'était en août ? [00:17:43] Speaker C: C'était juillet ou août je pense, c'était l'été. [00:17:45] Speaker A: — Du semblant, peut-être. — Mais c'est le dernier épisode, donc... — Bref. [00:17:51] Speaker C: Dans le dernier épisode, que vous avez sûrement écouté, je parlais de ce système de donations, de dons que tu fais pour avoir des déductions d'impôts. Et là, à partir du 1er octobre, ils ont changé les règles pour que les gens reçoivent moins de cadeaux. — Moins de gâteaux. — Moins de gâteaux. Moins de cadeaux, parce qu'en fait, il y a certaines préfectures aussi qui abusaient du système. [00:18:15] Speaker A: — Je disais la dernière fois... —. [00:18:17] Speaker C: Non, en fait, c'est genre... En fait, eux, ils le faisaient, mais d'une façon détournée. Ça restait légal. Mais en vrai, ça détournait un peu le truc. Et du coup, en fait, en faisant comme ça, c'est que... Quand ils incluent le prix avec les frais d'envoi etc, en fait ça dépassait largement les 50%, alors que tu ne dois pas dépasser 33% je crois de mémoire, 30% de la donation normalement. [00:18:41] Speaker A: Comment ça les frais d'envoi ? [00:18:46] Speaker C: En gros, il surfacturait les frais d'envoi et en fait, il contournait en faisant autre chose. D'autres trucs, il n'explique pas dans l'article. Désolé, je n'ai pas fait mes recherches. [00:18:59] Speaker A: Les sources, toujours les sources. [00:19:01] Speaker C: Mais en gros, le gouvernement a vu qu'il y avait beaucoup de municipalités et de préfectures qui contournaient tout en restant dans l'inégalité et trouvaient que c'était un peu abusé. [00:19:10] Speaker A: Pourquoi ce ne seraient pas les municipalités qui seraient pénalisées ? Là t'es en train de dire que. [00:19:16] Speaker C: C'Est un petit peu... Ouais mais ça voudrait dire que les trois quarts de municipalité ont été comme les trois, les deux qui ont été interdits par exemple. Donc ça ils pouvaient plus parce que l'idée aussi c'était de faire marcher le business local, de faire ruisseller. et puis pas centraliser tous les taxes et tous les impôts sur certains endroits comme Osaka, Nagoya, Tokyo et distribuer dans des communes un peu oubliées où par contre ils ont des produits locaux qui font etc qui vendent un peu partout. Donc c'était un peu l'idée aussi, du. [00:19:54] Speaker A: Coup récupérer un peu... Et concrètement, qu'est-ce. [00:19:56] Speaker C: Qui va changer ? À partir du 1er octobre, et d'ailleurs c'est ça qui était assez marrant, c'est-à-dire que le 31 septembre, ou 30 septembre, c'est quoi le dernier jour de septembre ? C'est 31 ? 30 ? 30 ? Ouais, je dirais 30 aussi, mais... 30 ! Oui, j'ai fait la technique avec mes phalanges, que vous connaissez vous aussi. Si vous connaissez la technique des phalanges pour compter les mois, Vous savez. Mais du coup, le 30 septembre, ma femme a essayé de le faire d'ailleurs, parce qu'on voulait le faire avant, on avait zappé le 30 septembre, elle a voulu y aller. Impossible de se connecter sur le site tellement c'était blindé, ils ont fait sauter les serveurs. Parce que tout le monde voulait le faire avant que ça change. Et donc, qu'est-ce qui change ? En gros, ce qui change, En gros, au niveau administratif, c'est qu'avant en fait, tu avais beaucoup de produits locaux et tu ne devais pas dépasser les 30% du don. Maintenant, ils ont capé ça à... un total de... laisse-moi retrouver les chiffres... Ils ont changé la calcul, en fait ils ont juste changé le calcul, c'est-à-dire qu'avant en fait c'était 30%, maintenant c'est toujours 30%, mais en fait la façon dont tu calcules tes déductions d'impôts a changé, et donc maintenant en fait tu dois passer sur un programme des autorités locales, calculer le nombre de cadeaux total alors qu'avant en fait si tu veux c'est toi qui déclarait directement sur tes fichiers d'impôts et t'avais pas forcément... ils t'envoyaient le papier pour dire bon bah c'est le truc mais t'avais pas besoin de l'envoyer. Par exemple moi je faisais pas internet c'est juste je recopiais ce qu'ils me donnaient sur le papier. Maintenant l'avantage pourtant en tant qu'utilisateur c'est que t'as plus du tout besoin de rentrer dans leur système pour les taxes Par contre, tu donnes le papier justificatif. [00:21:54] Speaker A: Et c'est toi qui dois le faire, ça ? [00:21:57] Speaker C: Non, c'est toi qui dois... Eux, ils t'envoient le papier justificatif, parce qu'en fait, les communautés locales... Ah bon, alors ? Sauf que là, en fait, c'est toi qui envoies le papier justificatif et c'est eux qui vérifient les justifications. [00:22:07] Speaker A: Alors t'as pas besoin de l'envoyer ? [00:22:08] Speaker C: Ça. [00:22:08] Speaker A: Et alors, tu pouvais déclarer n'importe quoi, alors ? Un peu, ouais. [00:22:13] Speaker C: Donc il y avait aussi ce côté-là, mais bon, bref. [00:22:15] Speaker B: C'était temps qu'ils s'arrêtissent. [00:22:16] Speaker C: Du coup, ils ont fait ça et... Et maintenant, en fait, aussi, ils n'incluent plus les frais d'envoi, etc. Du coup, en fait, c'est juste le prix des produits. [00:22:26] Speaker A: Du coup, pour les particuliers, pourquoi tout le monde s'est précipité ? Parce que qu'est-ce que ça va changer ? Si tu dois envoyer les trucs toi-même, si à la base, t'étais honnête et. [00:22:36] Speaker C: Que tu l'es toujours, Ça change parce que maintenant, il y aura beaucoup moins de produits qui vont être proposés parce qu'ils ne peuvent pas proposer autant. C'est justement comme ils grattaient sur les faits d'envoi. Avant, ils pouvaient envoyer des cadeaux pour moins cher. Du coup, maintenant, le prix des cadeaux va augmenter. [00:22:54] Speaker A: Parce que ta femme me disait, l'autre jour, qu'en gros, avant, t'avais, je sais pas, t'avais 500 grammes de bœuf, on va dire, et maintenant, t'auras 300 grammes. [00:23:05] Speaker C: T'auras beaucoup moins pour le même prix. C'est ça. C'est juste qu'en fait, avant, comme ils grattaient sur les frais d'envoi, ils pouvaient se permettre d'envoyer des sommes un peu plus grandes. enfin des montants de bouffe ou autre parce qu'en fait y'a pas que ça en fait, on parle de la bouffe mais aussi y'a certaines localités qui t'offrent des tickets pour aller voyager tu vois chez eux, profiter de onsen par exemple si t'es dans une région de onsen ils vont te dire bah tiens tu peux profiter de ces hôtels là en espérant justement que t'y ailles si t'as. [00:23:35] Speaker A: À payer pour, en général, t'y vas. [00:23:37] Speaker C: Et tu fais tourner l'économie locale encore plus parce que tu bouffes sur place, etc. Donc c'est pas que le ticket que tu utilises, ou même juste voyager, voir des centres historiques, des trucs comme ça. Et puis après, c'est toi qui dois payer pour ton hôtel, des trucs comme ça, donc tu fais tourner l'économie locale. [00:23:49] Speaker A: Doublement, c'est intéressant pour les régions où il y a moins d'entreprises. J'ai l'air rural, peut-être. Ah si, c'est quand même... [00:24:02] Speaker C: Principalement, mais par exemple, pour donner une idée, en fait, c'est que... il y a certaines régions qui, tu vois, ils vont gérer le truc vraiment bien, de façon, ça va pas changer grand-chose pour eux. Par exemple, Aomori, tu vois, la... Aomori, c'est réglo, quoi. Eux, ils étaient tellement réglos qu'en fait, ils ont 60 différents types de produits, enfin, de cadeaux. Donc, avec des trucs locaux, comme les pommes ou les noix de Saint-Jacques. qui sont des productions locales, mais les prix vont être augmentés de 30%. Parce que le prix des envois augmente, entre guillemets. Le prix des matériaux bruts, les poêles, etc., ils sont impactés. Et surtout, il y a les frais de port qui ont augmenté récemment au Japon. [00:24:57] Speaker A: Un ticket train, en vrai, les frais de port, c'est un ticket électronique. [00:25:06] Speaker C: Tout ça pour dire que c'est juste l'update qu'il y a eu récemment, donc c'est marrant que j'en ai parlé juste avant, vu que là ça a changé récemment. [00:25:15] Speaker B: Donc même pour ça, c'est de la shrink fashion en action. Ça touche vraiment tous les aspects de la société. [00:25:29] Speaker A: Alors moi je vais vous parler, je commence toutes les news comme ça, je vais vous parler de... J'ai remarqué ça, c'est insupportable. [00:25:36] Speaker B: Raconte-nous, raconte-nous, que vas-tu nous raconter ? [00:25:38] Speaker A: Le lancé de chien, une discipline bien connue. Non, c'est pas une discipline, pas vraiment. [00:25:44] Speaker C: C'est le lancé de nain, le lancé de marmotte, mais pas le lancé de chien. [00:25:48] Speaker A: Le lancé de marmotte ? [00:25:48] Speaker C: Ah oui, le lancé de marmotte. [00:25:49] Speaker A: C'est à chier toi ça ? [00:25:50] Speaker C: Non, non, non, c'est plus dans les pays un peu nordiques. [00:25:54] Speaker B: T'as le lancé de Trondheim aussi. [00:25:55] Speaker C: Le lancé de Trondheim, oui. [00:25:57] Speaker A: Trondheim, c'est en Écosse. [00:25:59] Speaker C: Je crois, en Écosse. Lancer de nain, je crois que c'est aux Etats-Unis. [00:26:05] Speaker A: C'est illégal. C'est illégal. Moi je suis team marmotte à fond, c'est bon. Et les chiens alors ? Donc je vais vous parler d'un homme qui a été arrêté pour jeter un chien sur un policier. [00:26:18] Speaker C: Sur un policier ? [00:26:19] Speaker A: Sur un lancer de chien. Et donc ce monsieur, ça se passe à Kobe, Hyogo-ken, département de Hyogo. Donc un passant remarque un chien avec un collier, mais le chien est tout seul, il n'y a pas de propriétaire dans le coin. Et du coup, il prend le chien, je ne sais pas s'il le prend dans son sac à dos. [00:26:44] Speaker C: Petit chien, gros chien ? [00:26:46] Speaker A: Petit chien, alors j'ai les dimensions. [00:26:50] Speaker C: J'ai les dimensions, c'est un meuble IKEA le truc. [00:26:53] Speaker A: Tu lances un chat, peut-être pas un Labrador, tu vois. [00:26:57] Speaker C: Ou alors tu as quelques muscles, on va dire. [00:26:59] Speaker A: Un Saint-Bernard. 65 cm de long et environ 6 kg. Donc ça se fait, quoi. [00:27:08] Speaker C: Il fait presque le poids de mon chat. [00:27:09] Speaker A: Ah ouais, c'est pas un gros chien quoi. Pas d'une main quoi. Je le curl quoi. [00:27:15] Speaker B: C'est le genre de petit chien que tu vois dans les poussettes poussées par les mamies. [00:27:19] Speaker C: C'était un chiba, mais c'était un petit chien. Ah un petit chiba. Ah c'est les races de chiba, les chibishibas ? Chibas. T'as une race de chibas, mais qui sont mini en fait, de mini chibas. Encore plus mignons. [00:27:34] Speaker B: Ouais c'est ça, c'est vraiment le Japon. On va mignonner un truc encore déjà mignon. [00:27:39] Speaker A: Il y avait Bonsai Kitten, je sais pas si vous vous rappelez ça, c'était un vieux truc sur internet, un vieux fake. Et au fait, il y avait une page perso, ça n'avait pas eu de page perso. Et au fait, ils faisaient des bonsaïs mais avec des chatons. Et puis ils les mettaient dans des boîtes pour que leurs membres ne grandissent pas. Ah oui ! Et tu voyais des boîtes en verre avec des chats et ce truc-là au fait quoi. Et moi j'ai posté ça sur mon blog il y a très très longtemps et j'ai reçu des dizaines de messages d'insultes en disant que c'était de la cruauté pour les animaux. et moi ça m'a fait bras. [00:28:10] Speaker C: Après c'est au Japon aussi ils faisaient ça, je sais qu'en Chine ils le faisaient, mais les bandages sur les pieds pour pas qu'elles grandissent. [00:28:15] Speaker A: Oui, oui, c'était au 19ème siècle. [00:28:18] Speaker C: Ah c'était la bonne vieille époque, plus c'est petit, plus c'est mignon. Et comme ça tu peux pas courir si tu veux t'échapper. [00:28:25] Speaker A: C'est horrible hein, c'était des formations sur les pieds. [00:28:28] Speaker C: C'est horrible hein. [00:28:29] Speaker A: Alors je sais pas si c'est un bonsaï chien ou une race de chiens, mais voilà, un petit chien quoi. Donc il prend le chien, il l'emmène dans un salon de toilettage pour animaux qui était à côté, en se disant que peut-être le personnel va reconnaître le chien. Pochi, rappelons-le Pochi. Et donc personne ne reconnaît Pochi. Donc ils appellent les flics au Japon, le Koban, le flic arrive à vélo, et le policier se rend compte qu'il a déjà eu affaire à ce chien-là. lors d'un incident précédent. Ce même chien avait été repéré errant dans les rues il y a quelques semaines auparavant. Et l'officier à l'époque, c'était le même. Et du coup, il avait pris le chien en charge pour le rendre à son propriétaire. Et il connaissait l'identité du propriétaire. Donc ça doit être dans un petit quartier où on connaît un peu tout le monde. Un homme de 55 ans qu'on ne va pas nommer. qui vit dans le même quartier, donc il va chez le propriétaire du chat pour lui expliquer et puis pour lui rendre le chien, quoi. Et donc là, il appelle au salon de coiffure, et l'homme refuse d'en prendre le chien, il dit cette saloperie de chien de merde et tout, t'as qu'à le garder, tu l'emmènes au refuge ou quoi. Il attrape le chien, il le balance sur le flic, et après quoi, évidemment, en Europe, il s'est fait arrêter, normal. [00:29:57] Speaker B: Lancé de chien sur le coiffure. [00:30:01] Speaker A: En fait non, il a été inculpé d'obstruction de fonction officielle. C'est une infraction générale, je suis allé chercher. En gros, c'est pour quand tu fous la merde dans un magasin, un restaurant. Ça va, c'est une petite amende, je suppose. [00:30:18] Speaker B: Trouble à l'ordre public ? [00:30:19] Speaker C: Non, c'est pas ça. [00:30:19] Speaker A: Ouais, mais là c'est dans un lieu privé. [00:30:23] Speaker C: Ça dépend, c'est le flic porte-plainte, peut-être pas. [00:30:25] Speaker A: C'est, en gros, il a perturbé le business. [00:30:28] Speaker C: Et puis peut-être, oui, c'est... Obstruction au business, peut-être. [00:30:31] Speaker A: Outrage à agents. [00:30:32] Speaker C: Outrage à agents, obstruction de business. [00:30:35] Speaker A: C'est ça. Violence, enfin... [00:30:37] Speaker B: Violence animale. [00:30:39] Speaker A: Crue hauteur dans les animaux. [00:30:40] Speaker C: Voilà, c'est ça. [00:30:41] Speaker A: Donc ni le chien, ni l'officier n'ont été blessés lors de l'incident. Le chien a été emmené au poste de police où, je cite, il a été pris en charge. [00:30:54] Speaker B: Ils ont pris sa déposition. [00:31:00] Speaker C: Mais surtout, le gars c'est juste un fils de pute, il aurait pu l'emmener au refuge lui-même. Tu vas abandonner ton chien, faire une offre, t'as plus envie du chien, et il ne l'abandonne pas dans la rue mais dans un refuge. [00:31:09] Speaker A: Faire une offre, non. [00:31:10] Speaker C: Bah t'as un chien, mais non mais... T'es responsable, mais t'as plus envie de t'en occuper, plutôt que de le maltraiter, c'est peut-être mieux qu'il soit dans un refuge, clairement. Mais l'abandonne pas dans la rue, quoi. [00:31:20] Speaker A: T'as pas envie de t'en occuper, bah t'es un connard, déjà. [00:31:23] Speaker C: Ouais, non, mais les gars, c'est un. [00:31:24] Speaker A: Truc de vagues, c'est tout le froid. [00:31:27] Speaker B: Je suis Tim Pochi sur ce film. [00:31:29] Speaker A: Ah, moi aussi, Tim Pochi est très puissant. [00:31:32] Speaker C: Moi aussi, mais le gars ne laisse pas dans la rue. C'est toi qui l'emmène au refuge. [00:31:36] Speaker A: Tu peux lui envoyer à la coule. [00:31:39] Speaker C: Ou pendre, faire quelque chose. Avec sa laisse. Ou le manger. Des bons yakiniku de chien. [00:31:45] Speaker A: La française, je veux dire, au bord de l'autoroute. [00:31:48] Speaker C: Avec la laisse attachée. [00:31:49] Speaker A: Sur la route des vacances. [00:31:50] Speaker C: Sans eau, parfait. [00:31:52] Speaker A: La créauté, on a les animaux. Mais encore une fois, le chien n'a pas été blessé. Donc, n'abandonnez pas vos chiens. [00:32:03] Speaker C: Bon, moi je vais vous parler en rapport avec les inculpations, les trucs comme ça. Tu parlais d'obstruction de business. [00:32:11] Speaker A: Ouais. [00:32:13] Speaker C: Eh ben moi c'est exactement pas ça. Cool. Mais c'est par rapport à un gars... Une transition de... qui s'est fait... qui a eu quelques problèmes avec la justice, ça a été très médiatisé il y a quelque temps, et je vais vous laisser deviner, c'est pour ça que je ne vais pas vous en parler tout de suite. Donc c'était à Nagoya, et donc là il y a la cour qui a rendu son verdict, et la personne a pris 5 ans en sursis et 3 ans ferme. Mais qu'est-ce qu'il a fait d'après vous ? [00:32:41] Speaker A: Lancé de chat. Presque. Lancé de loutre. [00:32:44] Speaker C: Rien à voir. [00:32:46] Speaker B: Il s'est endormi devant un coban. [00:32:49] Speaker C: Non, ça c'est cool, tu t'endors devant un coban, tranquille, y'a pas de soucis au contraire. [00:32:53] Speaker B: T'es pris en charge, gentiment. [00:32:54] Speaker A: Tu es pris en charge. [00:33:00] Speaker C: Sa déclaration... Durant la cour, non, il n'était pas bourré, sa déclaration, parce qu'il n'a que 21 ans, malheureusement. Mais en fait, sa déclaration, ça a été, je voulais satisfaire mon désir de reconnaissance du monde, et je voulais être populaire. Et ce que j'ai fait était très stupide. Et tout ça a été filmé, bien sûr. Donc, qu'est-ce qu'il a bien pu faire ? [00:33:32] Speaker B: Reconnaissance au monde. Est-ce que ça implique ne pas porter de vêtements ? Non. Ok, bon. [00:33:40] Speaker A: C'est le Japon. [00:33:42] Speaker C: Ça implique une chaîne de sushis. [00:33:45] Speaker B: Oh oui ! [00:33:46] Speaker A: Tu connais l'histoire ? [00:33:48] Speaker B: C'était pas ce gars qui a léché les baguettes et qui touchait les sushis de la chaîne de sushis ? Non, c'est pas ça ? [00:33:55] Speaker C: Presque. C'est pas les baguettes qu'il a léchées, c'est les bouteilles de sauce soja, donc de soy sauce. Et en fait, là... [00:34:05] Speaker A: On est en contact avec le besoin de reconnaissance. [00:34:07] Speaker C: Parce qu'en fait il a fait une vidéo qui est devenue virale parce que c'était débile mais du coup qu'il a posté sur YouTube et du coup à cause de ça en fait il a été accusé d'obstruction of business donc obstruction du visage de la boîte et je vais citer la boîte qu'il a poursuivi qui s'appelle Kula Lui, je ne le citerai pas, c'est R.Y., donc R.Y., M. R.Y. qui a été accusé, et la sentence, c'est trois ans ferme et cinq ans de sursis pour avoir léché une bouteille de soja. [00:34:42] Speaker A: Trois ans ferme ? De bol ? [00:34:43] Speaker C: Oui, pour avoir léché une bouteille de soja, de sauce soja. et parce qu'en fait ça a été obstruction of business parce qu'en fait c'est que la sushi qu'il a attaqué et qu'il a dit ouais à cause de toi on a perdu plein de clients parce qu'ils se sont dit ouais peut-être que c'est ça et tout alors que franchement une fois que tu quittes la table en fait les gars passent le nettoie, nettoie les bouteilles etc. C'est pas comme s'il avait léché un sushi qu'il avait remis tu vois ce que je veux dire. [00:35:03] Speaker A: Non mais c'est bon quand même il a léché, est-ce qu'il a léché ou. [00:35:05] Speaker C: Est-Ce qu'il a... Non il a léché et il rigole enfin moi j'ai vu la vidéo il lèche le truc il repose sur la table et il rigole. [00:35:12] Speaker A: C'est tout. [00:35:13] Speaker C: Et en fait, ça, le gros problème que j'ai avec cette histoire-là, parce que ça, c'était en février, cette histoire, et moi, je l'ai vu à la télé, ce truc, et c'était un gars qui avait 21 ans, qui avait les cheveux longs, un peu décolorés, et je l'ai revu... Non, mais surtout, en fait... [00:35:31] Speaker B: Là, je me sens super attaqué. [00:35:34] Speaker C: Non, mais surtout, en fait, moi, j'ai vu les vidéos à la télé qui tournaient en boucle et le gars s'est fait, mais ostratisé, genre il avait les cheveux courts, il était en costard, il était tout peinot. Mais non, c'était juste un gamin qui voulait se faire reconnaître sur Internet, qui a posté une vidéo débile. et se prendre trois ans ferme, parce que pareil, juste le fait qu'ils aient médiatisé ça comme ça, qu'ils soient passés dans tous les trucs visage découvert avec le nom à le dire, déjà lui, les universités et tout, c'est fini. C'était plus rien pour lui. Et derrière, il se prend trois ans ferme, mais c'est fini. [00:36:05] Speaker A: Ça me semble quand même hyper sévère. Trois en ferme ? [00:36:11] Speaker C: Trois en ferme, cinq en deux sur six. C'est marqué, le jugement a été rendu là, le 13 octobre. Le 13 octobre, ouais. [00:36:19] Speaker A: Ah ouais ! [00:36:21] Speaker C: Donc hier. [00:36:22] Speaker A: Que ça foutre ! [00:36:24] Speaker C: Et surtout, en fait, le gamin, ça nique sa vie, quoi. [00:36:27] Speaker A: Il y a des dommages d'intérêt, je veux bien, mais... [00:36:33] Speaker C: Et puis même les dommages et intérêts, c'est une boîte qui fait des millions tous les ans que la sushis, c'est une des plus grosses chaînes de sushis en fait au Japon. [00:36:39] Speaker A: Ah mais qu'ils disent oui parce que les gens après s'imaginent que tout le monde a léché les sauces. [00:36:43] Speaker C: Ouais ok fair enough mais... [00:36:46] Speaker A: On a perdu des sous et effectivement c'est une grosse chaîne, potentiellement ça peut se compter en millions mais... [00:36:53] Speaker C: Mais ils vont pas perdre de l'argent et puis ils vont pas... Ils vont perdre de l'argent, ils vont faire moins de bénéfices. Non, perdre de l'argent, c'est que tu fais plus de bénéfices, tu perds de l'argent tous les ans et tu fais du déficit. Ça dépend de quel côté tu te mets. Bref. Bref, moi, tout ce qui me choque dans cette histoire, en fait, c'est que c'est juste un gamin qui a fait une connerie. Vraiment. Et ils lui ont bousillé sa vie, en fait. Parce que autant l'aspect médiatique que l'aspect juridique, c'est n'importe quoi. [00:37:25] Speaker A: Alors que moi, je me mets régulièrement les baguettes dans le nez. J'ai fait plein de fois, etc. C'est pas après moi, quoi. Mais je filme pas. [00:37:34] Speaker C: C'est ça. [00:37:35] Speaker B: J'ai tellement le goût de ne pas filmer. Mais est-ce que c'était avant ou après cette affaire médiatique dont je parlais, du mec qui léchait ses baguettes et qui après touchait les sushis sur le conveyor belt, le tapis roulant. [00:37:50] Speaker C: Le kite and sushi, le truc roulant, comment on appelle ça en français ? Le tapis roulant automatique pour faire sonner les sushis. [00:38:00] Speaker B: Est-ce que c'était avant ou après ? Parce que ça aussi, ça a fait un gros scandale. [00:38:04] Speaker C: Ça, ouais, mais je crois que c'était avant, après ça, en fait. [00:38:06] Speaker B: Ouais, parce que du coup, je te. [00:38:08] Speaker C: L'Ai dit, il y a une grosse... [00:38:09] Speaker B: Enfin, c'est mon ressenti après 5 ans au Japon. Il y a une grosse culture de bouc-émissaire, je trouve, où ils vont choper un mec ou une personne, et ça va être la personne qui va prendre pour tout. Il y a une erreur, elle me dit bon ben voilà, tu vas endosser les responsabilités de tout et tu vas prendre une super peine. Et après, la poussière est mise sous le tapis, on passe à autre chose, etc. Et j'ai vu ça, j'ai vu. [00:38:37] Speaker C: Ça plein de fois. [00:38:44] Speaker A: Donc ça se passe à Niyagawa, que je ne connaissais pas, qui est situé dans la préfecture d'Osaka, donc dans le Kansai. Ok. Décidé de permettre à ses résidents de réduire le salaire du maire en fonction des résultats d'un sondage d'opinion publique, c'était le titre, je viens de le lire déjà. Donc j'ai une petite ville de quand même 225 000 habitants, c'est pas mal. [00:39:07] Speaker B: C'est correct. [00:39:09] Speaker A: Bon, j'appuie pas énorme. C'est pas énorme, mais c'est quand même conséquent. [00:39:11] Speaker C: Ouais, c'est quand même pas mal. [00:39:13] Speaker A: Valence, combien d'habitants ? [00:39:16] Speaker C: Le Grand Valence, c'est-à-dire Valence, toute la... [00:39:19] Speaker A: La communauté urbaine de Valence. [00:39:20] Speaker C: Toute la comitée urbaine qui s'étend même jusqu'en Ardèche, là, c'est à 100 000 habitants. [00:39:26] Speaker A: Donc deux fois Valence, enfin deux fois le Grand Valence. Dans le nord de 255 il y a eu temps, donc deux Valences. Et son maire, bon alors là c'est public, donc c'est M. Hirose Keisuke. Alors, il est âgé de 51 ans. Il touche un salaire mensuel d'environ 1 million, à peu près 1 million de yens, quoi. C'est pas mal d'être maire, en fait, au Japon. [00:39:56] Speaker C: Ah oui ? Mais je vais faire maire, qu'est-ce que j'ai le droit ? [00:39:58] Speaker A: Il faut être japonais, je pense. [00:40:01] Speaker C: Je sais pas, justement, parce que, par exemple, aux Etats-Unis, tu peux pas être président si t'es pas américain, mais tu peux être gouverneur. Arnold Schwarzenegger, par exemple. [00:40:09] Speaker A: Il est pas naturalisé ? [00:40:10] Speaker C: Il est naturalisé, mais il n'est pas d'origine américaine. [00:40:12] Speaker A: Il a pas besoin d'être d'origine pour être naturalisé. [00:40:14] Speaker C: Ouais, mais en étant naturalisé, il peut pas être président, par exemple. [00:40:18] Speaker A: Bah, je sais pas. [00:40:21] Speaker C: Mais tu peux être gouverneur. [00:40:23] Speaker A: Et il est américain. Il a un passeport américain. [00:40:26] Speaker C: Naturalisé américain. [00:40:28] Speaker A: Sinon il y a tous les irlandais, les italiens, les hollandais, les anglais. Mais ceux qui peuvent être président finalement c'est les natifs américains. Et malheureusement il n'y en a plus beaucoup. [00:40:43] Speaker C: Si t'es né sur le sol américain, t'es américain. Il y a le droit du sol aussi aux Etats-Unis. [00:40:48] Speaker A: Donc Nazi pourrait être président. [00:40:50] Speaker C: Oui, parce qu'il a le droit du sol. [00:40:53] Speaker A: Bonne question, mais c'est pas un potiaste sur l'Amérique. [00:40:56] Speaker C: Mais au Japon, comment ça marche ? [00:40:57] Speaker A: Je vais continuer. Donc c'est quoi ? Ça fait à peu près, je sais pas, 7500 euros. Bon, ça a un salaire correct. [00:41:04] Speaker C: C'est quand même correct. [00:41:04] Speaker A: C'est pas énorme, quoi. [00:41:06] Speaker C: C'est pas... Non, mais pour une municipalité. En France, je suis même pas sûr que tu touches ça pour de la municipalité. Sénateur ou député, je crois que c'est le salaire, en fait. C'est 6 ou 7 000 euros par mois, plus. [00:41:18] Speaker B: Député, c'est peut-être un peu plus, mais... Ah bon ? [00:41:21] Speaker C: C'est 7 200, et après, t'as tous les... Par contre, t'as des enveloppes pour tes frais de déplacement, pour le logement, etc. [00:41:28] Speaker A: Il n'y a rien, quoi. [00:41:29] Speaker C: C'est surtout ça, en fait. [00:41:31] Speaker A: Et puis, bon, ils cumulent aussi un peu les mandats, quoi. Mais bref, bon. [00:41:35] Speaker C: Autre débat qui est interdit. [00:41:36] Speaker A: Mais bon, moi, je trouve pas ça énorme, mais bon, ça reste... Enfin, bon. Et donc, du coup, cet automne, son salaire pourrait changer en fonction de l'opinion des gens. Donc, les 3 500 résidents... Alors je sais pas pourquoi ils disent 225 000 habitants, mais ils disent... Ah. [00:41:57] Speaker C: Non, c'est... — Mais non, mais 3 500, c'est le panel. [00:41:59] Speaker A: — Le panel, c'est ça. Donc en fait, à qui ils demandent... Ils sont probablement inscrits sur la liste électorale. [00:42:07] Speaker C: Oui. Et surtout, en fait, c'est des panels de gens. C'est comme en France pour les instituts de sondage. T'as des panels avec différentes classes sociales, différents... [00:42:15] Speaker A: Si c'est lui qui décide, qui vote. [00:42:18] Speaker C: Dans son sondage... Non, parce que les sondages, en fait, c'est pas toi qui les fais, c'est... [00:42:24] Speaker A: C'est pas lui qui le fait, c'est pas un institut, là. C'est genre... [00:42:28] Speaker C: C'est lui qui le fait lui-même ? Je serais surpris qu'ils appellent pas... [00:42:30] Speaker A: Il va voir chaque personne, il lui dit alors, tu m'aimes bien ou pas ? [00:42:34] Speaker C: Avec le couteau sous la gorge. [00:42:36] Speaker A: Je sais pas, bon bref. La représentativité du panel, je laisse à chacun... [00:42:43] Speaker C: Un pour mille ? [00:42:44] Speaker A: C'est quoi, c'est ça ? C'est un pour mille ? Sur 225 000, 3500. [00:42:46] Speaker C: Ouais, c'est un pour cent, un pour mille. Non, un pour mille, c'est ça. [00:42:48] Speaker B: Ouais, c'est ça. [00:42:49] Speaker A: Un pour cent. Un peu, à peu près. Un pour cent. [00:42:54] Speaker C: Un gros. [00:42:55] Speaker A: Donc en gros, ils vont demander de noter le maire et ses politiques administratives, en choisissant s'ils le soutiennent fortement, modérément, pas beaucoup ou pas du tout. Et si le nombre de réponses négatives dépasse le nombre de réponses positives, le salaire mensuel de Chilocé sera réduit d'un montant correspondant jusqu'à une réduction maximale de 30%. Par exemple, si 60% des sondages montrent un manque de soutien pour le maire et seulement 40% le soutiennent, il aura une réduction de 20%. Si la réduction du maire est déclenchée, elle restera en vigueur pour le reste de son mandat, qui se termine en printemps 2027. Le Conseil municipal a adopté cette mesure à 1 vote près, sur 12 votes contre 11, Ce qui n'est pas énorme. [00:43:47] Speaker C: Il doit être dégoûté le maire. [00:43:48] Speaker A: Oui et non. Parce que tu vas voir, il y a un trick. Il y a un petit twist. Donc le maire a réagi très positivement en déclarant que la transparence c'était un très bon moyen de gagner la confiance des gens, etc, etc. Ouais, discours de langue de bois. Ah, tous pourris. Bref. Donc, il n'a pas inquiét, mais il y a une raison pour ça, évidemment. Parce qu'en fait, il a déjà pris l'initiative de réduire son salaire de 30% en prenant son premier mandat. Donc, il a été élu en 2019 pour, à la base, pour gagner la confiance du public. Donc, ça veut dire qu'à la base, il n'était pas à 1 million, il. [00:44:32] Speaker C: Était à... 1 300 000, un truc comme ça. [00:44:35] Speaker A: Un peu plus, oui, voilà. Je suis très mauvais en maths, en calculs rapides comme ça. Et donc, la nouvelle ordonnance qui lit son salaire au résultat du sondage, ça fonctionne sur le salaire de base. [00:44:50] Speaker C: D'accord. [00:44:50] Speaker A: Donc, comme il est déjà à moins. [00:44:52] Speaker C: 30%, Le maximum sera moins 30%. [00:44:55] Speaker A: Il peut augmenter. Je veux dire, au pire, il sera au même salaire que maintenant. [00:45:02] Speaker C: En vrai, c'est déjà un effort. Je pense que le... Enfin, pour être honnête, C'est déjà, il n'était pas obligé de faire ça. [00:45:10] Speaker A: C'est ça. À la base. Mais du coup là, là c'est quand même vraiment, ça sent la vieille manœuvre de com' parce que ça n'a rien changé quoi. [00:45:18] Speaker C: Bien sûr. [00:45:19] Speaker A: Et vu qu'en plus il a été élu, donc 2019, c'était il n'y a pas très longtemps, avec 72%. Et donc ce qu'il y a... Ah non, oui, non. En gros, il a été réélu en fait, 2019, c'est son premier mandat. Et donc il y a 3-4 mois, il a re-été élu. Et donc en gros, vu qu'il est à 72%, il faut que 65% soient mécontents. Il y a vraiment peu de chance, vu qu'encore une fois, il vient d'être. [00:45:49] Speaker C: Élu avec une grosse majorité. [00:45:52] Speaker A: Il y a assez peu de chances finalement d'avoir d'eau. Priori, son salaire risque d'augmenter. [00:46:00] Speaker C: Surtout au Japon, je ne sais pas comment ça marche, mais au niveau de la municipalité, qu'est-ce que tu peux faire qu'il y ait affaire que tes électeurs vont être vraiment vénères et vont dire « il fait de la merde ». Vraiment, enfin, concrètement, qu'est-ce qui fait que tu vas... Enfin, au niveau municipal, tu vas vraiment faire de la merde et que les gens vont pas voter pour toi, enfin, vont... Vous allez dire, ah non, il est vraiment nul, la route qu'il a reconstruite, là, qu'il a rénovée, c'est vraiment de la merde. Enfin, tu veux ce qu'il veut dire ? [00:46:29] Speaker A: C'est un truc avec des gens du voyage... Une ère de repos avec des gens de voyage. Je sais pas. [00:46:44] Speaker B: Les transports publics, la propreté dans les rues, la voirie. [00:46:51] Speaker A: La délinquance. Ça dépend des rencontres, des communes. [00:46:55] Speaker B: Ça dépend, ouais. [00:46:57] Speaker C: Ah, ce truc pour les vieux. [00:46:58] Speaker A: C'est les vieux qui votent. [00:46:59] Speaker B: C'est les vieux qui votent, donc il. [00:47:01] Speaker C: Faut vraiment... Plus d'espace commun pour les vieux. C'est bon ? Eh ben allez, moi je vais vous parler d'un petit restaurant, enfin un restaurant avec des gros guillemets, tu vois, je vais faire des gros guillemets à Osaka, dont le propriétaire, ben en fait il veut juste pas bosser, il veut en branler le moins possible, clairement. Donc... [00:47:25] Speaker A: C'est le propriétaire ou un employé ? [00:47:27] Speaker C: C'est le propriétaire. En fait, justement, je l'ai expliqué, en fait, non, c'est... Tu vois, en fait, ils ont ça aussi à Shinjuku, tu sais, où en fait, tu vas dans un immeuble, et en fait, t'as plein de portes, tu sais, dans l'immeuble, et chaque porte, c'est un petit... un petit resto ou un petit bar ou des trucs comme ça. [00:47:43] Speaker A: Ah, le Misono Biru ? [00:47:45] Speaker C: Ouais, voilà. Tu vois, là où il y a le truc, le Dekabar Z, des trucs comme ça, tu vois ? Ben... Là c'est un peu ça en fait, lui il est dans un truc comme ça, mais lui en fait il est à Umeda, donc Umeda pour situer les gens c'est à Osaka, c'est la gare en fait, c'est la gare de Umeda. [00:48:02] Speaker A: Nord d'Osaka c'est la partie business en fait. [00:48:05] Speaker C: Et surtout c'est la gare principale de Osaka, si tu veux aller à Shin-Osaka par exemple, de Shin-Osaka t'arrives direct à Umeda. [00:48:12] Speaker A: Namba c'est la gare principale. [00:48:15] Speaker C: Shinsaibashi aussi, bien sûr. Mais ouais, Umeda c'est un peu plus business, etc. [00:48:22] Speaker A: C'est un peu Shinjuku. [00:48:24] Speaker C: Lui en fait il a ce qu'ils appellent des yangru chuan. Donc c'est des brochettes de moutons. Ce qui est assez rare en fait au Japon. Mais le gars il te servira ou pas. Déjà, ça dépend. Déjà, lui, son restaurant, il est ouvert, il est fermé le lundi, et il est ouvert les autres jours quand il ouvre. Il y a un disclaimer, c'est marqué, il n'y a pas de souci. [00:48:53] Speaker A: C'est connasse comme ça, tu sais, c'est mystérieux. Des fois, c'est quand ils veulent. Il n'y a que ça. Enfin, ici, c'est étrange. [00:49:02] Speaker C: Et donc, si toi, ta définition du restaurant, c'est un endroit où je vais commander de la bouffe, et le staff sur place ou les gens sur place vont le préparer pour moi, lui, ça ne rentre pas dans la catégorie des restaurants, clairement pas. Et même si ton critère d'un restaurant, c'est un endroit où je peux acheter à boire et à manger, là, ce n'est même pas sûr que ça rentre dans les critères, ça dépend des moments, ça dépend de l'humeur du type. Donc, en gros, on va regarder un peu plus près la situation de cet endroit, en fait. Et tu rentres, t'es dans un... Voilà, ce que je disais, c'est l'histoire avec, tu vois, juste une porte que tu ouvres dans un immeuble, bon, bref. Quand t'as jamais fait ça, en fait, c'est assez bizarre, parce qu'en fait, c'est... À part au Japon, j'ai jamais fait ça, moi. Vous avez fait ça dans d'autres pays, genre, t'as plusieurs portes dans un étage, et chaque porte, c'est un bar ou un restaurant différent. [00:49:58] Speaker A: Ça, c'est des apparts. Ils sont utilisés comme des trucs de business, quoi. Effectivement, des fois, il y a un nom, mais des fois, il y a même limite rien sur la porte. Et si tu ne connais pas, tu n'iras pas sur toi-même. [00:50:12] Speaker C: Et surtout, c'est au 3e ou 4e étage, donc pour des Français, c'est bizarre de devoir lever la tête. pour savoir s'il y a des trucs aux étages, parce qu'on n'a pas... [00:50:19] Speaker A: Là, t'as des enseignes dehors, quand même. [00:50:20] Speaker C: Ouais, voilà, mais ce que je parle, même les enseignes dehors, et même quand t'as pas les enseignes dehors, tu sais, quand tu rentres dans le building, enfin dans l'immeuble, tu sais, t'as une grande pancarte avec chaque étage, chaque truc qu'il y a, mais c'est juste une grande. [00:50:32] Speaker A: Pancarte, c'est le nom... Ça veut rien dire, quoi, des fois. Enfin, tu sais pas, quoi. [00:50:37] Speaker B: C'est vrai que même au-delà de ça, plus d'une fois je suis rentré dans un immeuble en suivant un lien Google Maps ou quelque chose comme ça. Et c'est un immeuble d'habitation avec des boîtes aux lettres d'habitation, etc. Et tu vas à l'étage indiqué et c'est un couloir d'habitation avec des appartements, etc. Et comme tu dis, il n'y a pas de panneau, il n'y a pas de... il n'y a pas de logo, il n'y a rien qui t'indique le truc, tu juste pousses la porte parce qu'ils s'attendent à ce que tu pousses la porte et t'es dans une friperie, t'es dans un bar, t'es dans un machin, c'est complètement... c'est vraiment un truc d'initié quoi. [00:51:09] Speaker C: Et du coup, Oggy, donc pas Oggy et les cafards, mais Oggy le propriétaire, c'est Oggy le propriétaire. Donc, ceux qui savent, savent. Du coup, lui, il assume complètement que son endroit ne soit pas ouvert complètement tout le temps. Et surtout, en fait, il a un disclaimer qui est marqué sur les SNS. Il s'appelle « Va te faire enculer ». C'est presque ça, en fait. C'est que son statement sur les SNS, Instagram, Facebook, etc., c'est « Je ne veux pas travailler ». Et en fait, il l'a marqué clairement. et je te donne de la bouffe et à boire mais c'est un maybe a restaurant donc un peut-être restaurant tu vois et en gros en fait déjà pour commencer tout ce qui est boisson en fait et on a un pote qui fait ça aussi c'est un nomi o dai donc un all you can drink un comment dire un bon bar. [00:52:09] Speaker A: Toi même au konbini presque en fait. [00:52:11] Speaker C: C'Est des canettes qu'il arrive qu'on peut acheter au Konbini, en gros, qui sont dans un frigo, et tu payes 1 000 yens par heure, et tu bois tout ce que tu veux, mais par contre, je vais vous montrer, c'est un petit frigo avec des canettes, et tu te serres toi-même. Voilà. [00:52:26] Speaker A: 1 000 yens de l'heure... [00:52:28] Speaker C: C'est ce que Yann fait aussi, sauf qu'il te serre, quand même. Il te serre la canette dans le verre. [00:52:37] Speaker A: Ça y est, un demi-litre... C'est quoi, 250 ier ? Oui, c'est ça. Et puis un peu plus. [00:52:44] Speaker C: Mais là, il les achète en gros. Là, il va dans des trucs comme métro. [00:52:48] Speaker A: Oui, il ne s'achète pas combien. Parce qu'en une heure, on boit quatre. [00:52:54] Speaker C: Ouais. Moi, pas tant que ça, j'en bois peut-être 2 ou 3. Mais bon. [00:53:00] Speaker B: Pour les petits buveurs, je parle pour moi. [00:53:02] Speaker C: Mais même pour un petit buveur, tu fais chier 1 000 yens pour une heure, en fait, quand il réfléchit, tu te dis quoi, ça fait 7 euros pour boire autant que je veux pour une heure. Si t'as vraiment envie de te mettre une race, ça reste quand même très abordable. Je ne crois pas qu'on ait des trucs comme ça. [00:53:17] Speaker A: Tu peux pré-boire. [00:53:19] Speaker C: Mais c'est des canettes dans un frigo. Il n'y a pas de service. [00:53:23] Speaker A: Le service est compris. [00:53:27] Speaker C: On est de pourboire. Bon, une fois que t'as pris ta canette, etc., ou que t'as fini ta canette, ou que t'as pris un verre en plastique... Des fois, il se dit. [00:53:37] Speaker A: Clac, tu sais, mais je trouve ça, tu vois... [00:53:39] Speaker B: C'est aléatoire. [00:53:40] Speaker C: Il lance un dé, il lance un. [00:53:42] Speaker A: Dé, ah, ah... Ah, je t'aime pas ! [00:53:46] Speaker C: Mais d'ailleurs j'étais allé dans un bar à Shibuya où en fait tu lançais des dés pour savoir quelle boisson t'avais et en fonction des résultats de tes dés en fait t'avais soit un gros truc pour 100 yens ou un truc tout petit où t'avais rien pour 100 yens. Mais tu viens de dire ça, j'aimais bien ce concept là aussi. Ouais vraiment, t'as joué. [00:54:08] Speaker A: Et ? Un sourire. Voilà. [00:54:11] Speaker B: Quand t'as le droit à un sourire. [00:54:12] Speaker A: Mais bon, Faye... Arrête de faire la gueule. [00:54:15] Speaker C: Bon, ta canette de bière où en fait t'as pris une bouteille, t'as un verre en plastique pour te servir ton alcool dedans. Il y a quand même un verre en plastique. Voilà, mais qu'est-ce que t'en fais après ? Bah c'est toi qui le nettoies. Faut le jeter à la poubelle toi-même. Le verre en plastique, tu le nettoies ? Non, le verre en plastique ou la canette, c'est toi qui les jettes. Il y a une poubelle, c'est vraiment self-service et tu jettes dans la poubelle. C'est pas lui qui débarrasse. [00:54:36] Speaker A: Oui, ça, j'ai bien compris. [00:54:38] Speaker C: Quand même, on se calme là. Il y a le service, mais pas trop. [00:54:42] Speaker A: Mais moi, je ne comprends pas. C'est quoi son business model ? Je suis un peu, tu vois, naïf. Je me dis, tu fais un truc comme ça ? On peut être un peu envie de faire un peu d'argent, je ne sais pas. Est-ce qu'il est propriétaire ? Je me rappelle d'un barbier, quand j'ai été vers Nakano, c'était un truc vraiment à l'ancienne. Le patron, tu voyais, je n'ai jamais vu un seul client. En deux ans, j'ai été là. Et souvent, je passais et je voyais le mec. En fait, il était sur le fauteuil du barbier et il dormait, il faisait des siestes énormes. Le truc était ouvert ou fermé ou on sait pas, sur le mec il est en train de dormir. Et je pense que c'est des vieux, ils étaient propriétaires du local et ils attendaient la mort. Ils s'en foutaient quoi. Ils s'en foutaient d'avoir du client ou pas. [00:55:31] Speaker C: Lui il attend pas la mort, c'est juste c'est une grosse feignasse. Et genre en fait c'est pas les couilles en fait de l'argent, je pense qu'en fait il doit peut-être avoir des apparts ou un truc à côté. [00:55:38] Speaker A: Ouais il doit avoir riche. [00:55:40] Speaker C: J'imagine que sinon il pourrait, ou alors il vit avec très peu, il ouvre quand il a besoin d'un peu d'argent, les gens ne savent rien, mais c'est bizarre en fait. Mais en même temps c'est marrant, c'est le genre d'endroit où j'aimerais bien aller juste pour l'expérience. Ça me ferait marrer en fait. [00:55:56] Speaker A: C'est comme le resto avec le mec qui se déguise en grenouille là. Mais oui ! [00:55:59] Speaker C: Ça je l'ai fait deux fois, c'est magique. C'est une mama qui fait, c'est pas ouf. Mais en fait il va pour le show. Il va pour le gars qui est... Tu vois ce que c'est ? [00:56:08] Speaker B: Non pas du tout. [00:56:09] Speaker C: C'est à Shinbashi en fait. T'as un type qui a un resto dans un basement. Et en fait son resto c'est sur réservation seulement. Et en fait t'as 3-4 tables. Où t'es assis sur des petites tables à l'âge japonais avec des abeutantes. Et tu as le gars qui fait le show, et du coup en fait... [00:56:27] Speaker A: Ils ont une grenouille géante et ils t'insultent. [00:56:29] Speaker C: Et non, ils te paient, ça dicte, tu vois, c'est un truc, ça dicte. [00:56:34] Speaker A: Il dit « My name is Dick, I love Dick ». [00:56:36] Speaker C: Ça c'est le final, non, ça c'est le final, parce qu'en fait tu choisis des pays pour ce que tu veux manger, en fait t'as des courses, en fait, des menus, et en fait tu choisis un pays, et après tu choisis une musique ou je sais pas quoi, et en fait, en fonction de ça, en fait, il te fait un menu différent, et du coup la façon de bien terminer le menu, C'est de la. [00:56:54] Speaker A: Cuisine japonaise, familiale, mais vraiment de base. [00:56:57] Speaker C: C'est un curry rice dégueulasse. [00:56:58] Speaker A: C'est une vieille mamie qui te fait ça. C'est votre fils, c'est toi. C'est un employé. La louffe est vraiment pas bonne. C'est pas pour le show, c'est plus une performance. [00:57:12] Speaker C: Parce que le gars est taré, genre par exemple quand tu prends brésilien, tu vas se déguiser un peu en Brésil, tu vas te faire des moves un peu bizarres, quand tu prends français il va se mettre une baguette sur le feu, enfin bref. C'est une expérience à voir mais c'est sur réservation et c'est hallucinant. C'est hallucinant en fait, quand il vote il ne croit pas parce que le gars il parle de sa grenouille, la fin il se déguise en grenouille et il se frotte et tout, enfin bref. [00:57:37] Speaker A: Il a un appendice. [00:57:39] Speaker C: Ouais il a une grenouille, une grenouille qui s'appelle Dick. [00:57:42] Speaker A: Et il met des bas au... [00:57:44] Speaker C: Bref, c'est une expérience. [00:57:46] Speaker B: J'ai l'impression d'être super client de ce genre de trucs. [00:57:48] Speaker C: Non mais, en vrai, c'est très marrant. On l'avait fait pour un enterrement de vie de garçon et moi je l'avais fait aussi avec Greta pour d'autres trucs comme ça, juste pour voir. Donc je l'ai fait deux fois pour le plaisir et c'est très bien. Mais bref, lui c'est pas du tout ça, lui c'est mode... J'ai rien envie de branler. J'ai un bar, mais allez vous faire foutre, quoi. Du coup, pareil pour la bouffe, c'est 1 000 yens par visite. Donc tu y vas une fois et c'est 1 000 yens. [00:58:17] Speaker A: Du coup, tu payes 1 000 yens. [00:58:19] Speaker C: Pour l'alcool et 1 000 pour la bouffe ? Non, 1 000 yens pour l'alcool, c'est par heure. Et 1000 yens pour la bouffe, c'est pour tout le temps que t'es dans le truc. Ouais, c'est une sorte de charge, mais... Sauf que la bouffe, t'as quand même un buffet, tu vois. [00:58:32] Speaker A: Sauf qu'il fait à manger, s'il veut. [00:58:35] Speaker C: Non, en fait, t'as all you can eat, t'as un tabé au daï, en fait, pour la bouffe, de 1000 yens, sans limite de temps. S'il le fait quand même, mais sauf qu'en fait, il y a un truc, c'est qu'en fait, si tu te rappelles au début, je t'ai dit que c'est. [00:58:50] Speaker A: Un resto de... Brochette de mouton. [00:58:53] Speaker C: Sauf que le gars n'aime pas du tout faire les brochettes. Et genre elle te dit, moi je te sers le mouton et en fait il y a un des gars qui a fait l'article, j'ai lu, ils disent le mouton qu'il nous a amené en lamelles était super bon et ils lui ont demandé, ah t'as trouvé ça ? Il fait, ouais j'ai trouvé une recette sur internet, nique sa mère, c'est bon je l'ai fait comme ça. Et c'est super bon apparemment. Mais pareil, tu demandes pour les brochettes, il te fait, bah tiens il y a les gants là, il y a les pics là, il y a le mouton là, help yourself, et une fois que t'as fait les brochettes, moi je te les fais griller, il n'y a pas de souci. Mais c'est toi qui les fais. Bon pour mille yens pour toute la bouffe de tabéau d'ail. Pour mille yens je te taille des. [00:59:31] Speaker B: Morceaux de brochettes mon gars, je te fais une brochette king size. [00:59:35] Speaker C: Et puis surtout le mouton c'est pas donné non plus. Après il y a des gens dans. [00:59:40] Speaker A: La boutique qui payent pour aller récolter des fruits dans les champs. J'avoue. Et voilà tu payes pour ça quoi. Il faut être un travers saisonnier. [00:59:51] Speaker B: Expérience. [00:59:53] Speaker C: Mais par contre, tu regardes pour tout le tabéo d'ail, donc pour toute la bouffe à volonté en fait, c'est une fois, c'est-à-dire une fois que c'est fini, le gars refile pas, et à un moment donné c'était fini, et le gars il le voyait derrière son comptoir, et. [01:00:06] Speaker A: Il se disait, ah il va peut-être. [01:00:07] Speaker C: Refiler un peu, il va remettre un peu de bouffe et tout. Non, non, le gars était derrière son comptoir, il avait allumé sa Switch, il jouait à Smash Bros, il était bien quoi. Et genre il leur dit, oh... Non, il jouait tout seul et non t'as. [01:00:19] Speaker A: Pas le droit de jouer avec lui. Tu veux jouer avec moi ? [01:00:27] Speaker C: Mais du coup en fait t'as vraiment un disclaimer à l'entrée où en fait il t'explique en japonais. [01:00:31] Speaker A: Un disclaimer qui est alors en japonais ? [01:00:33] Speaker C: Qu'en gros, ce shop, genre moi j'ai pas envie de travailler, si toi tu veux manger des kushis, des brochettes, Tu les fais toi-même. Sinon, moi je ne les fais pas, parce que je n'aime pas faire ça. C'est exactement ce qui m'a marqué. Je n'aime pas faire ça, donc tu les fais toi-même. Et moins j'en fais, mieux je me porte. Enfin, là, j'ai expandience, mais c'est plus ou moins ce qui est marqué sur le truc. Voilà. Et du coup, en fait, c'est ce type à Osaka. Et là, il m'a donné envie d'aller chez lui, en fait, juste pour le trip, de me voir forcer. [01:01:14] Speaker A: C'est l'inverse de ton frère, quoi. Mais grave ! Mais d'accord. Osaka, je peux comprendre. Osaka, c'est aussi la ville des comédiens. Des fois, ils ont un sens de l'humour un peu décalé. C'est une partie du truc. Mais ouais, ouais, ouais. [01:01:34] Speaker B: Osaka, c'est un peu l'AIBAC aussi. [01:01:36] Speaker A: Oui, aussi, ouais. [01:01:39] Speaker C: Juste un petit détail, en fait, c'est quand ils ont fait le reportage, les types, en fait, il y a des gens qui arrivaient pour la première fois, qu'ils connaissaient pas et qu'ils voulaient tester, les gens, il les a refoulés, quoi. Il a fait « Non, vous, vous rentrez pas. J'ai pas envie de vous chez moi. [01:01:52] Speaker A: » Il était en train de filmer, peut-être. [01:01:54] Speaker C: Non. Non, c'est juste, il a fait non. Non, il leur a juste dit… Ils n'avaient pas l'impression que c'était une good match. Je ne les sentais pas. [01:02:06] Speaker A: Ils n'avaient pas la vibe. [01:02:07] Speaker C: Oui, c'est ça, je ne les sentais pas. C'est arrivé plein de fois, apparemment. Pendant leur truc, c'est arrivé plein de fois. Non, mais c'est ça, il a fait le videur. [01:02:16] Speaker B: Tu rentres, toi tu rentres. [01:02:18] Speaker C: Et genre, il les a dégagés. Non, vous ne rentrez pas. D'ailleurs, comme je disais au début, tu peux y aller. Ou pas. Il va t'accepter ou pas. C'est suivant la vibe. [01:02:29] Speaker A: Ok, ok. C'est sympa, on donnera l'adresse dans la description. Si vous êtes dans le groupe. [01:02:36] Speaker C: Et comme je dis, c'est open whenever the owner feels like it. Oui, donc t'es pas sûr non plus. Tu peux y aller, c'est fermé. [01:02:47] Speaker A: Je peux pas exactement réserver. [01:02:48] Speaker C: Par contre, c'est fermé le lundi, c'est sûr. C'est sûr. Mais il a un Twitter et un Instagram sur lequel tu peux checker. [01:02:56] Speaker A: Est-ce qu'il n'aime pas trop tweeter non plus ? [01:02:59] Speaker C: Si, il le fait régulièrement. C'est Umeda Yang Lush Chuan. [01:03:06] Speaker A: On mettra l'adresse si ça vous intéresse. [01:03:09] Speaker C: C'est Osaka-fu, Osaka-shi, Kitake, Doyamacho, Roku, Juyon. [01:03:14] Speaker A: On mettra l'adresse après. Sapporo, ville du nord du Japon, du nom de l'île de Sapporo. [01:03:28] Speaker C: De Hokkaido. [01:03:29] Speaker A: L'île, c'est Hokkaido. [01:03:30] Speaker C: Ça y est, l'île de Sapporo, la fameuse. Il n'y a pas de ville qui. [01:03:36] Speaker B: S'Appelle Hokkaido, je crois. [01:03:42] Speaker C: C'est intéressant parce que, par exemple, il y a beaucoup de préfectures et de villes qui ont le même nom, genre Niigata, Niigatashi. Je ne sais pas pourquoi. [01:03:49] Speaker A: Vous y êtes déjà allé ? [01:03:51] Speaker C: Je ne suis jamais allé dans le Nord. [01:03:52] Speaker B: Je suis allé, ouais. J'ai beaucoup aimé. C'est vraiment une ville très sympa. Bon, t'as une grande avenue principale qui est un parc, en fait, avec une espèce de tour de Sapporo avec un peu d'attraction locale. Mais c'est surtout sympa parce que t'as Fulano à côté. [01:04:10] Speaker A: Tu as quoi ? [01:04:11] Speaker B: T'as Fulano à côté qui est une ville un peu plus tranquille, avec des canaux, qui allait beaucoup plus... Enfin, moi, j'ai beaucoup aimé parce qu'il y avait un musée du train. [01:04:22] Speaker C: Mais t'as aussi la bouffe. Enfin tous les gens, même les japonais me disent mais au Kaido la bouffe c'est à... [01:04:28] Speaker B: La bouffe ouais, les ramens à Sapporo étaient exceptionnels. [01:04:32] Speaker C: Le poisson aussi ? [01:04:33] Speaker B: Le poisson, alors pour le coup je suis descendu vers Hakodate pour manger de l'oursin. [01:04:37] Speaker C: D'accord, ok. Mais peut-être faire du ski aussi peut-être ? Parce que... [01:04:41] Speaker A: Ski, non. [01:04:41] Speaker B: Ski noté ? [01:04:42] Speaker A: Ouais. Je sais pas, visiblement oui, ça a été, c'est quoi, 19e siècle ou quelque chose comme ça, donc c'est un peu récent en termes de, comment dire, d'urbanisme, donc c'est peut-être un peu différent. [01:04:55] Speaker C: Et ils sont moins casse-couilles sur les onsen avec tout ce qui est tatoo, etc. aussi. Ah ouais ? [01:04:58] Speaker A: Ah moi j'ai entendu l'inverse. [01:05:00] Speaker C: Non, non, ils ont vraiment compris que, par rapport aux Suds, ils sont ultra... [01:05:03] Speaker A: Ils ont eu un problème notamment avec les Russes, mais ceci dit... Non, parce. [01:05:07] Speaker C: Que les Australiens vont faire du skate, du snow et tout et du coup les atatous c'est ultra accepté là-bas. [01:05:13] Speaker A: Mais tu peux plus prendre le bateau de Sakhalin jusqu'à Hokkaido depuis 2006 je crois, il n'y a plus de ferry. [01:05:20] Speaker C: D'accord. [01:05:20] Speaker A: Surtout maintenant avec la guerre encore moins. Mais avant ouais, il y avait eu pas mal de soucis avec les russes qui étaient un peu des fois un peu trop enthousiaste, on va dire, pour le commerce local. Et du coup, ce n'était pas les tatars, c'était les gajins qui ne prenaient pas dans les onsen. C'était il y a quelques années. C'est encore le cas maintenant ? Jamais. C'est partie de ma tout douce histoire. [01:05:41] Speaker B: Franchement, Hokkaido, c'est un de mes meilleurs voyages au Japon. [01:05:43] Speaker A: J'ai adoré. Kaido et Shikoku. Je ne suis pas encore allé. [01:05:47] Speaker B: Ah oui, aussi Shikoku, ouais. [01:05:48] Speaker C: Ouais, ouais, pareil. Les deux, bah, pareil. Parce que j'ai fait Okinawa, j'ai fait Kyushu, j'ai fait... Ouais, j'ai fait tout ça. [01:05:55] Speaker A: Mais on ne va pas parler de ça. Je vais vous parler... Crime, encore. Moi, vous savez que j'aime beaucoup les films. [01:06:01] Speaker C: Law & Crime. [01:06:02] Speaker A: Law au Japon, des fois, ça a une petite couleur un petit peu différente. Et donc, la police de la ville de Sapporo est sur les dents. à la recherche... Ouais, encore, ouais. Ils ont beaucoup de crimes, là-bas. A la recherche d'un voleur chevaux au nez. Alors... Ou pas. Parce qu'aucun témoin n'a vu les crimes en question. On peut pas être 100 % sûr que ce soit l'oeuvre d'une équipe de criminels, de haut vol, un gang, Mais, il y a eu quand même 16 cibles qui ont été frappées il n'y a pas très longtemps. Bon, les Réminus ne sont pas les plus fraîches de la Terre. Mais bon, on va dire que c'était cette année. [01:06:49] Speaker C: Est-ce que ça semble pourri ? Oui. [01:06:53] Speaker A: Alors, oui. Mais c'est possible que ce soit une seule personne. Parce qu'en fait, on peut se demander... Donc, ils cherchent un voleur. Ou plusieurs. Ou plusieurs, mais qui volent des choses assez particulières. Un butin, des petites culottes. Alors que tu parlais d'odeur de poisson, ils volent des grilles, des goûts d'urinoir. [01:07:21] Speaker C: Ah, c'est spécifique, ouais. [01:07:22] Speaker A: Ouais, c'est assez spécifique. Et non, ils ne volent pas les grilles neuves dans des magasins de bricolage. Non, non. Donc, c'est des grilles, en fait, c'est des trucs qui sont en bas dans les urinoirs, non dans les toilettes publiques. [01:07:36] Speaker C: Ah, c'est les gars qui font les biscottes aussi, c'est pareil. Ah, les soupeurs. Les soupeurs, ouais, c'est les soupeurs. [01:07:42] Speaker A: J'ai un peu envie de le demander. C'est des bouts de poing que tu trouvais dans les urinoirs publics, il y a une légende urbaine... [01:07:49] Speaker C: Il y a des gens qui, quand tu pisses dessus, après ça s'imbibe et il y a des gens qui viennent les récupérer pour les manger. [01:07:53] Speaker B: Ah d'accord, j'ai regretté de demander. [01:07:56] Speaker C: Après moi j'ai vu des vidéos de gens pendant des manifs, il n'y a pas très longtemps en France, où les gars posaient des verres en plastique des coins, et ils attendent que les gens aillent pisser et après ils les boivent. Et je vois des vidéos qui documentent ça. Il y a des gens qui essaient leur kink. [01:08:10] Speaker A: Chacun son truc. [01:08:11] Speaker C: Ce n'est pas le mien. [01:08:12] Speaker A: Il y en a qui ne soutiennent pas. Mais encore une fois, si vous êtes adultes et vaccinés, faites-vous plaisir. Ne vous faites pas chier. Le quartier de Higashi, c'est l'est de Sapporo. 15 grilles du Ridoir ont été volées. et une autre dans le quartier du nord, donc en fait Saint-Paolo, c'est des arrondissements, c'est simple, c'est nord-sud-est. Et donc là, ça fait 16, mais pour l'instant, il y a un total de 37 grilles d'urinoir volées. Saloperie ! [01:08:51] Speaker B: Beau palmarès ! [01:08:53] Speaker A: Et donc, c'est pas nécessairement un truc que la ville de... Enfin, les municipalités japonaises dépensent pas des sommes folles pour protéger les grilles d'urinoir dans les toilettes publiques. Il y a pas... Il y a assez peu de mesures préventives. Tu peux les enlever assez facilement à la main. Et a priori, t'as pas nécessairement envie de les toucher. Parce que la plupart des gens normaux, ça sent la pisse. [01:09:20] Speaker C: Bizarrement. [01:09:23] Speaker A: Des millions de gens vont pisser dessus. [01:09:26] Speaker B: C'est pas protégé parce qu'il y a une bonne raison. [01:09:30] Speaker A: Surtout neuf. Sans traces de pistes, ça vaut à peu près 1000 yens, donc ça fait 7 euros. [01:09:35] Speaker C: Peut-être qu'avec traces de pistes, ça coûte plus cher encore, tu vois ? Il y a peut-être un... [01:09:44] Speaker A: Voilà, donc est-ce qu'effectivement il y a un truc un peu underground sur le Dark Web ? Mais donc j'attends une niche de clients très très spécialisés et peut-être finalement, oui, des soupeurs un peu la japonaise qui lèchent les grilles du riz noir, qui sentent le pipi. On sait pas, et Arlen qui est... [01:10:08] Speaker C: Et j'ai pas envie de savoir en vrai. [01:10:12] Speaker A: À la remonte, a priori, même si à marché droit, elles sont utilisées de milliers, je sais pas. [01:10:18] Speaker C: Non, mais justement, parce qu'elles sont utilisées. S'il y a du pipi dessus, c'est là l'intérêt. [01:10:23] Speaker A: Donc c'est 2 000, 3 000, 4 000. Parce que moi, j'ai pas trop longtemps cru que c'était une légende urbaine. On dit oui, il est japonais, nia nia nia, pervers, blablabla. Je dis ouais, c'est bon, ça rentre. [01:10:34] Speaker C: Un gras de main demi avec le. [01:10:35] Speaker A: Petit vieux qui vole les culottes. Et donc j'étais là, oui, les culottes usagées, ben voilà, j'avais jamais vu ça. Et t'sais, avec moi, Ludo, on est allé à Fukuoka, on a trouvé une espèce de vieux sex-shop où ils ont des vidéos normales. Une partie du truc, c'est on dirait des meufs sautés. Donc t'sais, avec des zizis sauteurs, des farces à trappe, un peu à la con, tu vois, des coussins péteurs, des trucs de merde comme ça. et derrière, t'as les vidéos de cul, les ceintures à bite, les trucs comme ça, et les culottes, et effectivement, avec la photo de l'ancienne propriétaire... [01:11:14] Speaker C: Tu vois pas les yeux, mais... [01:11:16] Speaker A: Probable ou pas, tu sais pas, c'est peut-être un vieux gars... [01:11:18] Speaker C: C'est peut-être Robert qui a un peu de phéromènes étroits poils, quoi, mais... [01:11:21] Speaker A: C'est peut-être un vieux gars qui se frotte les fesses avec... Et du coup, t'avais la culotte, effectivement, un peu souillée, une trace un peu marronnasse, peut-être 2-3 poils. [01:11:32] Speaker C: Un peu jaunasse aussi. [01:11:33] Speaker A: Et la photo avec mosaïqué et avec le nom supposé. Et il y avait une quinzaine d'hommes. Et donc c'est un vrai truc. [01:11:44] Speaker C: Moi je l'avais vu même en 2012 à l'époque, la première fois que je suis venu au Japon, dans le gros sex shop où tu as des étages que pour les hommes. où justement, maintenant ils font plus que les vendor machines, enfin tu sais, les sortes de gala gacha, où ils font ça encore, mais à l'époque c'était vraiment des culottes qui étaient exposées, et tu tournais, tu voyais la tête de la meuf qui protégeait ses yeux, genre en mode, t'es une meuf ou pas ? [01:12:11] Speaker A: Un boule à meuf, parce que c'est. [01:12:12] Speaker C: Tout le fois... Moi comme je t'ai dit, je pense que c'est Yoichi, Je. [01:12:16] Speaker A: Me frotte un peu le fion. [01:12:19] Speaker C: Moi je pense que c'est Tanaka qui a un esprit à faire aumône et qui se gratte un peu pour avoir trois poils qui tournent. [01:12:26] Speaker A: Tu fais la différence, tu mets une trace de freinage. [01:12:30] Speaker C: Tu t'essuies avec la culotte et voilà on est bien. [01:12:32] Speaker A: Tu peux faire ça à la chaîne. En plus tu génères les photos avec une DI. [01:12:39] Speaker B: Exactement. [01:12:40] Speaker C: Et hop ! [01:12:41] Speaker A: Et à l'époque, c'était plus rustique. Revenons à nos grilles. Autre possibilité, vendre ça à des ferrailleurs, mais vu la taille du truc, il faudrait en voler beaucoup. Nous, peut-être, soit juste pour faire chier du vandalisme. [01:13:01] Speaker C: Moi, je pense que c'est du kink. [01:13:02] Speaker A: Du fétichisme. [01:13:04] Speaker C: C'est un kink personnel. [01:13:06] Speaker A: La police de Saint-Paulo demande à tout le monde d'être aux aguets, aux promeneurs, de signaler toute personne suspecte ou des grilles manquantes. Et pour l'instant, cet énigme qui sent un petit peu le pipi n'a pas été résolu. [01:13:20] Speaker C: Ça sent le soupeur, clairement. [01:13:23] Speaker A: Mais d'autre chose, ce n'est pas vraiment le soupeur. [01:13:25] Speaker C: Un lécheur ? [01:13:27] Speaker A: Ou une lécheuse. [01:13:29] Speaker C: Ouais, on sait pas. Les grilles, ils disent pas si c'est dans les toilettes. [01:13:33] Speaker A: À qui profite le crime ? Eh ben là, on sait pas. OK. [01:13:36] Speaker C: Il peut en profiter. Ah ben là, pour le coup, il doit se faire plaisir. [01:13:40] Speaker A: Moi, c'est pas avec les biens. Bref. On parle un petit peu le champ des mobilettes. [01:13:50] Speaker C: Voilà. Comme ça que j'avais envie de commencer ma news. [01:13:54] Speaker A: De quoi tu vas nous parler ? [01:13:56] Speaker C: De conduite. Justement, de conduire, en parlant de mobilette. Moi c'est plus pour les voitures. C'est au Japon, ils ont une expérience un peu bizarre dans une école de conduite. C'est... Tu viens de finir ton six-pack, et bah allez, viens, on va conduire. C'est un peu le principe. C'est pire que ça, parce que je crois que c'est... Ouais donc, non, c'est pire que ça dans le sens que c'est pas un six-pack, c'est une bière. Et après on lui donne un highball, pour les gens qui ne connaissent pas, c'est un whisky soda, donc eau pétillante. Et il a pris une bière et cinq whisky soda. Et après il lui disait, allez hop, conduis. Et en fait, au Japon, ils ont un test qui n'est pas comme en France. En France, tu conduis... [01:14:48] Speaker A: Tu expliques le principe, c'est une école. [01:14:50] Speaker C: De conduite qui fait ça ? Oui, c'est ce que j'ai dit au tout début. C'est une école de conduite. Mais en fait, au Japon, quand tu apprends à conduire et quand tu fais ton test de conduite, Ton test de conduite, il n'est pas sur la vie réelle, en fait. Il est dans un endroit fermé où tu fais ton test de conduite. Alors qu'en France, par exemple, quand tu fais ton test de conduite, pour avoir ton permis... [01:15:11] Speaker A: Dans la rue, quoi. [01:15:12] Speaker C: Bah, c'est... [01:15:12] Speaker A: Après, on prend à conduire sur le même circuit où tu vas passer... Voilà. [01:15:16] Speaker C: Et du coup, le circuit, partout où tu vas au Japon, c'est le même. C'est un circuit que tout le monde a. C'est le même layout, c'est le même truc. Donc du coup, en fait, n'importe qui qui regarde les vidéos qu'ils ont faits pour la sensibilisation, on en parlera après, les gens peuvent se reconnaître là-dessus, parce que justement, ils se disent « Ah oui, putain, lui, il galère là-dessus, avec ses si... avec ses... avec ses... complètement rébouts. » Mais du coup, l'idée, en fait, c'est que eux, ce qu'ils voulaient faire, c'est faire un peu de la prévention contre l'alcool, dans un sens, en disant « Ben ouais, regarde, Tu vas boire, tu bois et là fais le test de conduite que tout le monde arrive à faire, parce qu'au Japon le test de conduite n'est pas non plus ultra ouf. En France on est en milieu hostile, c'est-à-dire qu'heureusement qu'il y a les doubles commandes pour les types, parce que moi quand je l'ai fait mon test de conduite, genre normalement t'es censé conduire 15 minutes à peu près, en milieu normal. Donc, toi Jérôme, tu n'as pas connu ça. T'as ton permis ? [01:16:15] Speaker B: J'ai mon permis, ouais. [01:16:16] Speaker C: Voilà, donc tu vois de quoi je parle. C'est-à-dire que t'es dans 15 minutes pendant lesquelles tu, en général, fais un peu de tout. C'est-à-dire que tu fais un peu de voies rapides, tu fais un peu de routes normales en ville. [01:16:26] Speaker B: Ça, c'est un peu au bon vouloir de l'examinateur. [01:16:28] Speaker C: — C'est ça, et ça dépend, mais surtout, en fait, moi, par exemple, nous, on hésite trop à passer. Il y en a un, il avait une ancienne carte d'identité, je sais pas si vous voyez, en papier, qui se plie. Et donc tu vois pas la photo directe, sauf qu'en fait, il a eu un contrôle juste avant à Lyon avec son cousin. Et quand il a ouvert le permis pour la carte d'identité pour le jour de l'examen... Ah, celle de mon cousin, parce qu'ils n'ont pas rendu la bonne et on n'a pas checké. Donc toi, t'es out. La meuf qui est passée avant moi, elle a fait de la merde, elle est passée tout droit. Arrête pas là. [01:17:01] Speaker A: Tu sais que ça m'est arrivé pour les élections ? Ah ouais ? J'ai pris le passeport de ma fille et je suis arrivé à l'ambassade. J'ai eu le passeport et j'ai clairement pas trois ans. Ça les a bien fait rire, mais j'ai quand même pu voter. [01:17:22] Speaker C: Et bref, donc la deuxième personne pour moi, à un moment donné, il y a une chicane et un stop, le gars lui dit, va tout droit. Donc en gros, prends la chicane, arrête-toi au stop et va tout droit. La meuf, plus de 100 heures de conduite en tresse, tout droit, bref. Ça, c'est la vie en France. Mais au Japon, c'est un circuit. Et du coup, ils ont fait le circuit avec les gens bourrés et genre, Ils ont diffusé ça sur internet, ils ont filmé. Genre, le premier qui arrive, il manque de sang d'en revenir. Il y avait combien de gens, du coup ? [01:18:00] Speaker A: Ils ont tous fait boire à mort ? [01:18:02] Speaker C: Ouais, tous. Ils ont fait une sorte de nomikaï avant, ils leur donnaient à boire, et hop, après on te met dans la voiture et vas-y. [01:18:08] Speaker A: C'est juste pour la vidéo, quoi. [01:18:10] Speaker C: Non, c'est pas que pour la vidéo, en fait. C'est genre, en fait, ils essayent de faire la prévention par l'expérience. C'est-à-dire que les gens qui vont expérimenter ça, Ils vont se dire, ah ouais, c'est vrai, quand je suis bourré, j'arrive même pas à faire le test de base qui est relativement simple, que les gens trouvent relativement simple. Par contre, en le diffusant sur YouTube et en montrant ça, les gens aussi, comme j'ai dit avant, le parcours, c'est un truc, c'est un layout qui est plutôt standardisé partout au Japon, les gens peuvent s'identifier et dire, ah ouais, Ah ouais, le gars, c'est à 3 grammes, il est même pas à 3 grammes. Enfin, ils font les tests de grammage, il est à 0,8. Eux, justement, ils te montrent qu'en fait, la part des gens, ils ont tendance à rouler beaucoup plus vite et beaucoup trop vite quand ils sont alcoolisés et ne pas se rendre compte qu'ils roulent trop vite et foirer les exams aussi, genre les plots, ils sont éclatés. Même les gens qui roulent pas vite. [01:19:14] Speaker A: Ils ne roulent pas assez vite inversement. [01:19:16] Speaker C: Non, en fait, les plots, ils les éclatent quand même, les réflexes diminuent, donc en fait, c'est juste pour dire, ne buvez pas en conduisant. [01:19:25] Speaker A: L'élimination de vitesse au Japon sur l'autoroute, c'est assez bizarre, parce que tout le monde roule plus vite, et comme en fait, Dans la loi, d'après ce que j'ai compris, tu dois être à la même vitesse, tu dois pas perturber le trafic. Si tout le monde roule plus vite, t'es obligé de rouler plus vite. [01:19:41] Speaker C: Ouais, c'est un truc que j'ai remarqué moi quand je roulais sur l'autoroute. L'autoroute, c'est 80 ou 70 par exemple, ça va y avoir des embranchements. Ou ça peut monter jusqu'à 100, si tu vas à Kyoto, il y a des embranchements à 100 km. Mais bon, j'ai mon permis de conduire au Japon aussi, que j'ai passé récemment. Mais le truc, c'est que Si tu roules à 60 ou 70, comme c'est préconisé par les panneaux, et que tout le monde roule à 90, tu es l'élément perturbateur. Donc, il faut que tu roules plus vite. Et du coup, il y a une sorte de tolérance par rapport à ça, parce qu'il y a des caméras, il y a des trucs et tout. Par contre, s'il y a un gars qui roule à 120 et qui met en danger d'autres gens, lui, il va se faire déglinguer. Par contre, si tout le monde roule à 120, eh bien, pas de souci. [01:20:26] Speaker B: C'est trop bizarre. Ça fait sens parce qu'à chaque fois, j'essaye de respecter les limitations de vitesse. Effectivement, comme tu disais, souvent, ça ne fait pas vraiment sens parce que des fois, tu as un panneau 50 sur une autoroute ou tu as des... Et. [01:20:39] Speaker A: Tu dis... Moi, 70. [01:20:40] Speaker B: Voilà, ce n'est pas naturel. Et en fait, tu as tout le monde qui me dépasse alors que je respecte la limite de vitesse. Et je me dis, mais ce n'est pas possible. J'ai l'impression que si je mets un coup d'accélérateur, je vais me faire flasher. Et je me suis fait flasher une fois parce que je me suis un peu lâché. Bon, j'étais à 124. [01:20:54] Speaker C: Au Japon ? [01:20:55] Speaker B: Au lieu de 80, mais... Au Japon ? [01:20:57] Speaker C: Attends, il flashe ? Attends, il y a vraiment des flashes ? [01:21:00] Speaker B: Ouais, je me suis fait flasher au Japon. Et dans une grande ligne droite du côté d'Hiroshima. Et j'ai vu un truc m'arriver en pleine tronche et dans les minutes après j'avais les flics aux fesses qui me disaient qu'elle est sur le bas-côté. [01:21:13] Speaker C: Ouais non mais c'est pas « hit flash » mais tu l'inventes, c'est « hit flash » et ils te disent « mets-toi sur le côté ». [01:21:17] Speaker B: Ouais c'est bon en fait ils m'ont, ouais, quand je dis « flashé » c'est ils ont, ils ont, avec un, je sais pas, un radar de vitesse, ils ont vu que je roulais à…. [01:21:24] Speaker A: Et du coup ils t'ont mis… Ah. [01:21:25] Speaker B: Ils m'ont mis… Ils m'ont dit que c'était un ou deux kilomètres par heure de plus et c'était retrait immédiat. C'était assez violent. J'ai perdu des points. J'ai perdu la moitié de mes points. [01:21:41] Speaker C: Parce qu'au Japon, tu as six points, je crois. 6 ou 8, je ne sais plus. Je crois que c'est 6 et après tu peux en gagner en fait par année. C'est ça en fait, tu commences à 6 et tu montes jusqu'à 12, comme en France en fait. Parce qu'en France je suis 12 de base. [01:22:00] Speaker B: Et je ne sais pas combien c'est à bleu. [01:22:03] Speaker C: Au Japon c'est 6 et tu montes à 12 mais moi je suis à green encore parce que j'ai eu mon permis il y a moins d'un an. Et là quand je renouvelerai mon permis j'aurai le bleu j'imagine au bout de 3 ans. [01:22:16] Speaker A: Ma femme elle est méga gold. [01:22:18] Speaker C: Moi la mienne, elle a jamais conduit. [01:22:20] Speaker A: Depuis 12 ans, 13 ans, et quand tu conduis pas, bah je prends... [01:22:25] Speaker C: Mais tu peux quand même le renouveler, parce qu'au Japon, contrairement à d'autres pays, en fait, tu dois le renouveler tous les 3 ans, et tu montes jusqu'à 5 ans après si t'es en gold. C'est tous les 5 ans après. [01:22:35] Speaker A: Ah ouais ? [01:22:36] Speaker C: Ouais. [01:22:36] Speaker A: Je peux pas essayer de renouveler. [01:22:37] Speaker C: Mais c'est un renouvellement, et justement, ils te font faire des tests pour les yeux, et des trucs de base, et je trouve ça pas très... Enfin... C'est contraignant dans un sens, mais en même temps, je trouve ça... [01:22:49] Speaker A: C'est une bonne idée. [01:22:49] Speaker C: Une bonne idée, parce qu'en France, par exemple, tu peux avoir 70 ans, t'as passé ton permis quand t'avais 20 ans, tu captes plus rien, t'as ton permis, tu peux quand même conduire. [01:22:58] Speaker A: J'ai un pote qui se l'est fait ramasser par un vieux, il était en mobilette il y a super longtemps, il devait avoir 14-15 ans, et c'était un vieux qui était aveugle d'un œil. Il l'avait pas vu, aucun test, rien du tout. Accident, etc. Maintenant, il doit être plus que ce monde, mais il a payé pendant des années, mon pote. Il avait par contre des bonnes broches dans la jambe, etc. [01:23:27] Speaker C: Mais ouais, en fait, il y a ce côté-là qui est bien, mais en même temps, c'est un peu bizarre au Japon, tout ce qui est permis pour ça, mais bref. Là, en même temps, c'est un peu de la prévention, en fait. [01:23:37] Speaker A: Est-ce qu'il y a eu des réactions, un peu, ou l'impact, ça a été... [01:23:42] Speaker C: Pas vraiment, mais par contre, je peux vous donner des chiffres, en fait. C'est-à-dire qu'en fait, ils ont fait ça, c'est à Nagoya, il me semble. Attends, je... que je relise. Non, c'est à Fukuoka, qu'ils ont fait ce truc, cette école de conduite. Pourquoi ils ont fait ça ? C'est parce qu'à Fukuoka, ils ont attrapé plus de 1380... Exactement 1391 personnes qui étaient intoxiquées. et 1122 qui était à 80% qui était au dessus de ce qu'ils appellent la intoxication élevée. [01:24:26] Speaker A: Parce qu'ici, c'est toujours en zéro. L'alcool, c'est une bière à bout. [01:24:31] Speaker C: Du coup, en fait, j'ai découvert... Moi, je pensais que c'était zéro, en fait, pour conduire. En fait, j'ai découvert qu'en fait, normalement, t'as le droit à 0,15 milligramme d'alcool dans l'air. Dans le souffle, comme on dit. [01:24:47] Speaker A: Bref, dans ton... Malaine. [01:24:50] Speaker C: Dans ton haleine, voilà. Y a un mec qui fait des pompes derrière. Et donc, ce qu'ils considèrent d'intoxiquer fortement, c'est 25 mg d'alcool par litre d'air. [01:25:07] Speaker A: J'ai aussi entendu une histoire, c'est un pote de pote, je ne sais pas à quel point, c'est une légende urbaine. [01:25:14] Speaker C: Ou quoi, mais il y avait un. [01:25:14] Speaker A: Gars qui avait exprimé une grosse cuite la veille, le lendemain, il se lève d'un an, bon ça va, il a cuivré, et hop, il se fait contrôler par les frics, il avait encore l'alcool de la veille, Et du coup, je ne sais pas, un retrait de permis. [01:25:28] Speaker C: En France, ça ne m'étonnerait pas. Moi, ça m'est arrivé des fois de conduire, genre le lendemain, je sais que si je souffle, je suis encore bon. Par contre, c'est le lendemain, je suis plus ou moins sobre, tu vois ce. [01:25:40] Speaker A: Que je veux dire. Le Covid. Le Covid. La fin du Covid. Covid, c'est fini. [01:25:52] Speaker C: Ou pas. [01:25:53] Speaker A: Il y a plein de gens qui l'attrapent. J'ai l'impression que tout le monde s'en fout. [01:25:59] Speaker C: Pour les gens de notre âge, c'est un peu... Moi, j'ai été plus malade en faisant mon vaccin contre le Covid qu'en attrapant le Covid. Donc bon, à un moment donné, tu relativises aussi. [01:26:12] Speaker A: Moi, je ne sais pas, ça ne m'a trop rien fait, le vaccin. Mais le Covid, par contre, je te bats comme un chien pendant deux ou trois jours. [01:26:17] Speaker C: Ah non, moi, ça a été l'inverse. Mon vaccin pour le Covid, le dernier, j'avais le bras en compote, et j'ai été malade comme un chien pendant deux jours. J'ai eu le Covid, j'ai eu de la fièvre une demi-journée, et le lendemain, ça allait, quoi. [01:26:33] Speaker A: Tu as un petit Covid ? [01:26:34] Speaker C: Non, c'est bizarre, quoi. Alors, peut-être que le vaccin a aidé. [01:26:39] Speaker A: J'ai réussi, toi, à t'achever le Covid ? [01:26:41] Speaker B: Bah, récemment. Ah ouais ? J'ai réussi à... Enfin, récemment. il y a un mois, peut-être. Mais j'ai réussi à passer au travers de la pandémie sans le choper. Et puis en revenant de vacances, là, avec ma copine, elle l'a chopé, elle a bien... Elle a eu un truc assez méchant. Moi, j'ai dû avoir les retombées du. [01:27:02] Speaker A: Truc, mais... Vous habitez ensemble ? [01:27:05] Speaker B: On habite ensemble, oui. Et ouais, pareil, deux jours avec une bonne barre au front, la gorge... La gorge comme du papier de verre, le nez qui coule, enfin, l'enfer, quoi. [01:27:16] Speaker A: Grosse, grosse grippe. [01:27:17] Speaker C: Comme une bonne grosse grippe. [01:27:18] Speaker B: Comme une bonne grosse grippe, les articulations qui te défoncent. [01:27:22] Speaker C: Ah ouais, moi j'ai pas eu ça du tout. Bon, ça dépend des variants, ça a pas mal buté, bref. [01:27:30] Speaker A: Alors, au Japon, comme vous le savez, depuis un petit moment, les masques ne sont plus obligatoires, alors qu'on en voit encore des personnes. [01:27:41] Speaker C: Ça a pris du temps avant que les gens arrêtent. Je sais que dans les transports publics et dans le public, ça a été en juin, je crois, qu'ils ont arrêté. Et genre, à ce moment-là, il y a encore beaucoup de gens qui le mettaient. Petit à petit, déjà avec la chaleur, les gens ont fait, c'est bon. Mais ça a mis du temps quand même. [01:28:00] Speaker A: Je sais que tout à l'heure, venant en train, notamment dans le... Putain, j'arrive plus à trouver mes mots. Le monorail de Shonan, il y a la dame assise en face de moi, elle est rentrée dans la rame, elle a mis son masque. [01:28:15] Speaker C: Il y en a encore ? Il y en a encore, mais... Après, dans tous les cas, les gens qui sont malades mettent un masque, c'est pas un truc nouveau. [01:28:25] Speaker A: Ou les meufs qui n'ont pas envie de se maquiller. [01:28:28] Speaker C: Aussi, sans se maquiller. [01:28:29] Speaker A: C'est aussi un truc... On m'a dit. [01:28:32] Speaker C: Mais c'est un truc culturel qui existe bien avant le Covid. [01:28:35] Speaker A: Ils vont quand même chier pas mal les meufs quand elles sont pas vaccinées, ce qui est vraiment un petit peu... pas exactement me too. Et donc, de plus en plus de gens, ils enlèvent leurs masques au Japon, mais ils ont un problème, c'est qu'ils ont oublié comment... vivre. Non, j'ai dit, je te donne un point, Ludo, tu ne touches pas, tu pars en prison, voilà. [01:29:03] Speaker C: J'ai oublié comment se maquiller. [01:29:05] Speaker A: Mais non, non, non, Jérémie avait raison. Et donc, il paraît-il, ils auraient oublié comment sourire. Et donc Kawano Keiko, la spécialiste de la formation au sourire, a constaté que certaines personnes avaient du mal à mobiliser les muscles du visage. [01:29:29] Speaker C: Du village aussi ? [01:29:30] Speaker A: Du village. Framboisier, bien arminé. Si vous avez moins de 40 ans, je pense pas que vous l'avez. Pardon, c'est pour les vieux. On a aussi des vieux qui nous écoutent. Et donc, les masques, les muscles du visage nécessaires pour sourire, parce que pendant un certain temps, en raison des directives relatives au port du masque, eh bien, il n'y avait plus besoin de sourire. C'était fini. [01:30:04] Speaker C: Faire la gueule tout le temps. [01:30:06] Speaker A: Faire la gueule, on s'en fout. C'est quoi ? Resting bitch face. C'est le vieux truc. [01:30:13] Speaker C: Les muscles sont plus utilisés à faire la gueule qu'à avoir une tête. [01:30:17] Speaker A: Je pense que c'est vrai. Ça dépend du sourire. Ça dépend de comment tu fais la gueule. Et donc, Carl Arnaud propose des cours pour aider les participants à réapprendre l'art du sourire. Dans le cadre de ses cours, elle enseigne différentes techniques pour s'entraîner à sourire de manière naturelle et à établir un bon contact visuel. Alors, les participants, qu'est-ce qu'ils apprennent dans ses cours ? Ils apprennent notamment à associer le sourire approprié au bon contact visuel, notamment lors d'introductions. Quand tu te présentes à une personne pour la première fois, Est-ce que tu montres les dents ? Moi, j'ai un peu des dents toutes pourries, donc j'essaie de pas trop montrer mes dents. [01:30:58] Speaker C: Moi, pareil. [01:31:00] Speaker B: En fait, de très longtemps, j'ai jamais montré mes dents. Et j'ai toujours eu cette espèce de sourire un peu crispé, tu sais, pas vraiment naturel. [01:31:07] Speaker A: C'est vrai que t'es à crisper. Je rigole, je rigole. [01:31:11] Speaker C: Là, il va plus jamais montrer ses dents. [01:31:14] Speaker A: Non, mais là, il rigole, donc ça va. [01:31:16] Speaker C: J'essaie de montrer les dents. [01:31:18] Speaker B: Tu es conscient ? Je suis un peu plus conscient sur mon sourire. C'est vrai ? [01:31:25] Speaker A: Est-ce que tu as enlevé ton masque avant déjà ? [01:31:29] Speaker B: Maintenant que tu le dis, c'est vrai que c'est depuis que j'ai enlevé le masque. Je me suis auto... Est-ce que tu. [01:31:35] Speaker A: Serais intéressé par la formation de madame ou mademoiselle Kawano ? [01:31:40] Speaker B: Peut-être. Si son truc c'est juste de montrer les dents, je pense que ça va. [01:31:45] Speaker A: Par exemple, il est enseigné de regarder d'abord dans les yeux. Puis, parce qu'on est au Japon, de jeter un coup d'œil à la carte de visite, puis de revenir sur le regard. [01:31:56] Speaker C: Donc d'abord tu regardes la carte de visite. [01:31:57] Speaker A: Non, d'abord tu regardes les yeux. [01:31:59] Speaker C: Ouais, mais après tu regardes la carte de visite genre, lui, je peux lui sourire. [01:32:03] Speaker A: Vous avez déjà fait des meetings au Japon. [01:32:06] Speaker C: Même sans les meetings, t'as les cartes de visite. [01:32:08] Speaker A: Ouais, ceci dit, le sourire n'est pas mentionné dans cette phrase. Il dit juste, tu regardes les yeux, tu regardes la carte, hop, tu regardes les yeux. cette attention au détail, dans la manière de sourire, mais il parle pas du tout de ça en fait, mais qu'est-ce que c'est que cet article de merde ? Bon. [01:32:23] Speaker C: Qu'est-ce que c'est que cet article de chat-GPT qui vous a trahi ? [01:32:26] Speaker A: La traduction et le résumé, merci chat-GPT. Voilà, on n'est pas à se prendre soin de ça. [01:32:32] Speaker B: Le journalisme a encore de beaux jours devant lui. [01:32:34] Speaker A: Voilà, la fin du journalisme mon pote. Mais bon, c'est yabaï, c'est yabaï. [01:32:39] Speaker C: On a des enfants là qui viennent de venir, vous allez peut-être les entendre. [01:32:43] Speaker A: Ne faites pas ça chez vous, nous ne sommes pas des professionnels. car on nous explique que le sourire n'est pas quelque chose d'acquis, mais plutôt quelque chose qui doit être cultivé au Japon. Les directives relatives au port du masque ont été assouplies en mars en fait. Ça dépend après des préfectures, chez Kanagawa c'était un petit peu plus souple, Tokyo vous êtes littéralement un foyer de virus de tout poil. Nous non, nous ça va. [01:33:10] Speaker B: Ça c'est encore les touristes étrangers. [01:33:11] Speaker C: Ils n'étaient pas là. Tu ne peux pas leur mettre le truc sur le dos, ils ne pouvaient pas venir. [01:33:16] Speaker B: À mars, ça commençait un peu déjà. [01:33:19] Speaker A: Et donc, elle rappelle que le soleil est un atout précieux, en particulier dans les interactions professionnelles, notamment quand tu échanges ton cadavre vide dans un contexte de business au Japon. Vous connaissez Shimoza, etc.? En gros, les invités, quand t'as un meeting, tu reçois des clients ou un truc comme ça, tu les fais s'asseoir au fond de la pièce. Il faut que toi, tu aies le dos à la porte. En gros, c'est de l'époque des samouraïs, je pense, parce qu'à l'époque, tu pouvais te faire assassiner par des ninjas ou un truc comme ça. Et du coup, en gros, si tu veux honorer les invités, tu les mets au fond. C'est les meilleures places, quoi. Donc c'est Shimo en dessous et en haut, quoi. Mais en gros, t'as ça. La carte de visite, à demain, tu regardes, tu regardes les yeux. [01:34:06] Speaker C: Il n'y a même pas ton portefeuille que tu mets sur ton cul aussi. [01:34:09] Speaker A: Oui, tu la laisses sur la table, tu les alignes bien parce que tu vas jamais te rappeler du nom du gars en plus. Donc là, tu me ferais oui, monsieur Tanaka. Ah non, pardon, c'était Suzuki. [01:34:22] Speaker C: Il y a vraiment tout un rituel avec les cartes de visite. [01:34:27] Speaker A: C'est un double sourire. La carte de visite, un outil puissant pour établir un contact positif avec les autres. Qui suit ces cours ? Alors, notamment, je crois qu'elle a fait un training sur à peu près 200 000 personnes, je ne sais pas. [01:34:49] Speaker C: Ah ouais, quand même. [01:34:49] Speaker B: Elle a fait une belle clientèle. [01:34:51] Speaker A: Chez le Jabon, ce n'est pas énorme, énorme. [01:34:53] Speaker C: Ça fait quand même pas mal de clients. [01:34:56] Speaker A: Des professionnels de la santé, donc des étudiants qui cherchent du jobby, on ne va pas se mentir. Des employés du gouvernement, notamment les flics. Non, je rigole. Notamment les assédis. Non, ça n'existe plus les assédis qu'en français. [01:35:11] Speaker B: Assédis qui font quoi ? [01:35:13] Speaker A: Toi qui es jeune. [01:35:13] Speaker C: Mais non, ils ont changé récemment, c'était Pôle emploi. Et là, ils ont changé. Là, ils veulent changer pour France Travail. Non, là, ils sont en train de changer pour France Travail. Mais à chaque fois qu'ils changent, en fait... C'est un truc qui me fait halluciner, c'est genre... [01:35:29] Speaker A: Ils font un rebranding, ils ont besoin d'une agence de conseil qui va leur facturer un million... Non, et puis, toutes. [01:35:36] Speaker C: Les enseignes que tu dois changer... [01:35:39] Speaker A: C'est ce que je dis. [01:35:40] Speaker C: Non, mais toutes les enseignes que tu dois changer, c'est l'argent que tu payes physiquement pour changer le branding. [01:35:44] Speaker A: Déjà, ta boîte de conseil, pour trouver un nom super cool, genre France Travail, ça a dû leur coûter un million pour trouver le mot. Après, t'engages ton cousin pour faire le logo, mais il facture à mort parce. [01:35:57] Speaker C: Que... Ah non, c'est pas le cousin qui s'emploie. [01:36:02] Speaker A: Mais bref, ça coûte de l'argent. Ne partons pas sur des dérives. [01:36:10] Speaker C: Mais bref, ça coûte de l'argent. [01:36:12] Speaker A: Alors non, le sourire, Ludo, et pas l'éternuement. Donc les employés du gouvernement, les travailleurs du secteur, des soins aux personnes âgées. Les masques commencent à disparaître et ils font place peu à peu aux souliers. pour la communication non verbale. Nanani, nanana. [01:36:35] Speaker C: J'ai vraiment l'impression de lire un press release. Juste une question. Toi, à l'école de ta fille, est-ce qu'ils ont encore les masques, les profs ? [01:36:44] Speaker A: Alors... Moi, ils portent toujours les masques, en fait. La semaine dernière, en fait, ou il y a 15 jours, tout le monde est à la crève. Il y a eu du Covid, il. [01:36:56] Speaker C: Y a eu des grippes, il y a eu des... [01:36:59] Speaker A: Comment ça s'appelle ? Quand tu vomis et que tu chies partout. [01:37:04] Speaker C: Diarrhée, gastro-entérite. [01:37:07] Speaker A: Gastro, voilà. Neurovirus, c'est comme ça qu'ils appellent ça ici. Et donc, en fait, l'écho a été fermé pour trois jours, un truc comme ça, dans la semaine. Ah ouais ? et ils ont dû repousser la fête des sports, etc. Et quand ils sont revenus, ouais, il fallait mettre des masques, enfin, les enfants. [01:37:23] Speaker C: Mais genre, par contre, les enfants mettent pas des masques, par exemple, dans l'école de mes gamins, mais ils ont jamais arrêté, les profs, de mettre des masques. Les profs sont toujours avec des masques ? [01:37:34] Speaker A: Alors... Oui, c'est possible. Là, ils les ont remis à cause de ça. [01:37:39] Speaker C: Sauf que nous, ils n'en ont jamais un enlevé. [01:37:42] Speaker A: Ma fille est trop contente de mettre un masque, parce que c'est comme les grands. Son masque est minuscule. [01:37:49] Speaker C: C'est marrant parce que moi il est trop petit pour avoir un masque, le mien. Enfin, pas trop petit. [01:37:55] Speaker A: Je termine ma presse-release. Vas-y, fais ça, on va pas se mentir. Donc Karano-san dit que même si la situation pandémique évolue et qu'il faut remettre des masques, Elle continuera à apprendre aux gens à sourire, parce que sourire, c'est important. [01:38:15] Speaker B: Elle a une mission, c'est beau. [01:38:16] Speaker C: Souris sous ton masque. [01:38:18] Speaker A: Mais sous ton masque, on voit les yeux quand même. [01:38:20] Speaker C: Oui, c'est ça. T'as le plissement, t'as tous les trucs. [01:38:25] Speaker A: C'est un truc que j'ai appris un peu ici, effectivement, parce qu'en France, Moi, comme j'étais un peu en prison tout le temps, sourire, c'était une marque de faiblesse, quoi, tu vois. [01:38:36] Speaker C: Ah ouais, à ce point ? [01:38:38] Speaker A: Non, mais je veux dire, bon, c'est pas nécessairement, tu souris pas comme un fou, genre, si t'as vécu à Paris un peu, ouais... [01:38:47] Speaker C: C'est occasionnel. [01:38:48] Speaker A: Les parisiens, on va pas dire, c'est les plus souriants, quoi. [01:38:53] Speaker C: Pas dans ta day-to-day life, quoi. C'est un peu plus... [01:38:57] Speaker A: Tu souris quand t'es avec tes amis. Un contractuel qui met une amende... [01:39:01] Speaker B: C'est un peu comme à Londres. Je veux dire, t'es en route, métro, boulot, dodo, tu vas pas sourire parce que c'est... [01:39:09] Speaker A: Dans le train, tout ça ? Oui. Par contre, moi, j'ai bossé pendant 12 ans pour une boîte américaine, californienne, qu'on ne va pas nommer. C'est un peu le vol de mort pour un com' ! Et ouais, les Californiens, ils sont très, comment dire, un peu expansifs, ils sourient vachement. Moi, j'appelle ça la politesse cheeseburger. Parce que c'est très... Hop, on sourit, on est sympa, on t'oublie assez vite. Mais ils sont très souriants. Et je trouve que les Français, on a un peu des réputations de ronchons. Mais pour le Français qui sourit, le sourire va valoir beaucoup plus qu'un Américain qui sourit. Bon, peut-être parce que je suis Français que je dis ça. Et alors les japonais, je sais pas, est-ce que vous pensez qu'ils sourient plus, sourient moins au-delà du Covid ? [01:39:59] Speaker C: Ils n'ont pas une réputation de souriant, en fait, vraiment. Très fermée, en fait, la réputation. Après, c'est peut-être pas vrai au jour le jour. [01:40:08] Speaker B: Oui, c'est vrai qu'avec les masques, tu vois beaucoup de gens plisser les yeux, sourire avec les yeux, mais pour moi c'est quand même très fake. C'est le sourire un peu de la personne à la caisse au konbini ou du préposé à la poste ou ce genre de trucs. Et quand je vois des japonais sourire dans la vie de tous les jours, souvent les femmes, en fait, elles mettent la main devant la bouche, et j'ai l'impression qu'ils sont assez... Ils sont très self-conscious sur les dents, sur la dentition en général, ils ne veulent pas trop exposer ça, donc c'est marrant que tu parles de Kawano-san et son... [01:40:43] Speaker C: C'est vrai que les meufs n'ont pas forcément des dentitions très nickel, et à chaque fois quand elles sourient, elles mettent la main devant, etc. [01:40:50] Speaker A: Je pense que c'est lié à ça, ou c'est un truc de pudeur. montrer les dents, est-ce que c'est pas... Il n'y a pas un côté obscène ? [01:40:56] Speaker C: Ma femme faisait ça jusqu'à ce qu'elle ait eu ses dents refaites. [01:40:59] Speaker A: Ah d'accord. Ah ouais ? Et du coup, maintenant, elle montre les dents ? [01:41:01] Speaker C: Elle a ses dents nickels et maintenant, elle le fait moins. [01:41:03] Speaker B: Du coup, elle montre plus ses dents. [01:41:05] Speaker A: Ah donc, c'était vraiment par rapport à ça. [01:41:06] Speaker C: Mais elle avait des dents qui se chevauchaient et tout. Elle a eu un appareil à dents au début, qu'on s'est connus pendant deux ans. [01:41:10] Speaker A: C'est vrai qu'elle avait des bagues. [01:41:14] Speaker C: Parce qu'en fait, son père n'avait pas pu les payer quand elle était plus jeune et finalement, il est revenu vers elle. Il a fait bon, maintenant, j'ai l'argent, je peux les payer. Et du coup, ce n'est pas elle qui a payé parce que tout ce qui est autodensité, au Japon, ça coûte énormément d'argent. [01:41:30] Speaker A: Ce n'est pas un truc qui est remboursé. [01:41:33] Speaker C: Ce n'est pas un truc qui est remboursé de base sur ta mutuelle. Enfin, on n'a pas de système de mutuelle. Au Japon, c'est un peu comme aux Etats-Unis. Tu as l'assurance de ta boîte si tu bosses dans une boîte et c'est tout. [01:41:47] Speaker A: Non. Non. [01:41:50] Speaker C: Mais c'est l'équivalent des mutuelles. Il y a la sécu. Ouais, mais c'est le truc de base. C'est l'équivalent des mutuelles. Oui, c'est ça. Mais bref, si t'es pas dans une bonne boîte, t'as pas une bonne... Non, parce qu'en France, tu peux être dans une boîte merdique, tu prends une monnaie mutuelle à côté, quoi, sans être un mutuel de ta boîte. [01:42:13] Speaker A: Bah c'est super. [01:42:14] Speaker C: Moi je suis beaucoup plus souriant depuis que j'ai un gamin. Parce qu'en fait... Non mais c'est con, c'est un vecteur de... Bah ils réagissent à ça. Voilà, les gens réagissent à ça, ils vont se sourire aux gamins, ils vont se sourire aux trucs, voilà, les bébés et tout. C'est vraiment un vecteur qui fait que tu vas se sourire. Vraiment ça marche. Donc moi je suis beaucoup plus souriant depuis que j'ai des gamins. Parce que justement les gens vont se sourire à mes gamins et moi je suis... Je suis content, il parle avec mes gamins, je vais pas leur faire la gueule non plus. Donc t'as tendance à sourire aussi un peu plus. C'est un truc. Alors qu'en France, peut-être aussi d'ailleurs, j'en sais rien. J'ai pas eu de gosses en France. [01:42:56] Speaker A: Après bon, tu prends le train, le train de banlieue à Tokyo, ça sourit pas trop de masse. [01:43:02] Speaker B: C'est quand même quelque chose qui m'a frappé parce que je reviens en France une fois par an et à chaque fois que je reviens à Paris, ça reste la première ville dans laquelle t'arrives en revenant. J'ai trouvé que les gens étaient quand même vachement souriants, à la boulangerie du coin, accueillis par un sourire. les gens dans la rue sont beaucoup plus expressifs. Alors après, il y a plus le côté être expressif dans la vie de tous les jours que les japonais n'ont pas forcément. Et le sourire est une sorte d'extension d'être expressif, je pense. Et ouais, je pense que les Français sont beaucoup plus sûrs. [01:43:43] Speaker C: C'est quoi ? C'est super intéressant parce que moi, la première fois que je suis venu au Japon, Je suis resté un mois, et quand je suis revenu, en fait, c'est un des trucs qui m'ont décidé à venir au Japon, c'est qu'en fait, je suis allé à ma boulangerie, et genre, la meuf m'a pas souri et m'a dit, vous voulez quoi ? Et c'est tout, tu vois. Et je dis, ah ouais, c'est ça la France, ok. Ben va niquer ta mère, je retourne au Japon et je vais y vivre. C'est vraiment un truc qui m'a choqué quand je suis revenu après un mois du Japon où tous les gens me faisaient Dogenza. Pas Dogenza, mais se plier en deux pour moi. Mais tu vois, qui faisait un peu le truc un peu commerçant même si tu sais au finalité que c'est un peu du fake. [01:44:32] Speaker A: À l'époque j'essayais de faire ça pour tester à quel point c'est des robots. Et tu sais, tu rentres, ils font « Ah, il a charmé, tu sors ». Et tu reventres, il fera « Hey, hey, hey ! » Tu ressors. [01:44:42] Speaker B: « Oh, le cotien ! [01:44:43] Speaker A: » « Oh, le cotien ! » « Je suis taquin, je suis taquin, comme ça. » Et je me demandais... Des fois aussi, inversement, je trouve que... Alors, les Japonais, je les généralisais horriblement, mais je trouve qu'ils surjouent l'émotion un peu, des fois. [01:44:56] Speaker B: Oui, mais au point... [01:44:57] Speaker C: On regarde leur drama, déjà. [01:45:01] Speaker A: C'est forcément... Tu peux pas dire... Les français, ça va être... Le français, le truc... [01:45:06] Speaker C: C'est pas mauvais. [01:45:07] Speaker A: Voilà. Exactement. [01:45:09] Speaker B: Et donc, des fois... [01:45:11] Speaker C: Si tu dis que c'est bon... [01:45:12] Speaker B: C'est tout l'un ou tout l'autre. [01:45:13] Speaker A: Si tu dis que c'est bon, peut-être que... Bourdieu se prend celui-là. Il a dit que c'était bon. Non ! [01:45:19] Speaker C: Si tu dis que c'est bon, c'est que c'est vraiment bon. Si tu dis que c'est pas mauvais, Ouais, c'est pas mal, mais c'est pas ouf non plus. Qu'est-ce que dire ? [01:45:28] Speaker B: On est plus négatif. On est plus négatif, mais parce qu'on accorde plus de valeur au positif. [01:45:35] Speaker C: Exactement. [01:45:35] Speaker B: Parce qu'au Japon, on est tout le temps à dire « Oh, umai » ou « omoshiroi » ou… ou tout ce que je suis fort à tous les autres. [01:45:43] Speaker A: Méchante ! [01:45:44] Speaker B: Ça perd un peu sa valeur. Ça perd de la valeur, voilà. Et ouais, comme tu dis, c'est pas nuance, tu perds en nuance. Et c'est effectivement ce manque de nuance que j'ai aimé retrouver quand je suis rentré en France. Donc effectivement, on a eu une expérience inversée. [01:46:06] Speaker C: Et tu as rassuré, c'est qu'il y a des extrêmes dans les deux sens, et maintenant quand je rentre en France, je vois aussi les bons côtés en fait de la France, comme tu dis, le côté un peu plus vrai, des trucs comme ça aussi. [01:46:17] Speaker B: Après voilà, j'ai passé quand même un certain nombre d'années au Japon, donc le genre de trucs qui me plaisaient au début, c'est-à-dire la politesse... Ça fait combien. [01:46:25] Speaker A: De temps que tu es là ? [01:46:25] Speaker B: Moi ça fait 6 ans, ça va faire 6 ans à la fin de cette année là. [01:46:29] Speaker A: C'est la période, c'est la carrière. [01:46:33] Speaker C: Tu vois la politesse aussi, tu comprends que c'est pas forcément que des trucs, c'est des trucs un peu obligés. [01:46:40] Speaker B: C'est ça, c'est sociétal, c'est pas forcément très franc, c'est assez automatique. Donc je suis un peu plus en recherche de quelque chose d'un peu plus authentique. [01:46:57] Speaker A: C'est vrai que dans un commerce, enfin après, ça dépend des endroits, mais nous, moi, Paris, je suis pas parisien, mais j'habitais quoi, 7 ans à Paris, et dans un resto ou un bar ou un commerce, whatever, si la personne, le commerçant ou le serveur ou la serveuse, machin, est sympa avec toi, et qu'elle est vraiment sympa, et que, voilà. Et ici, tu peux avoir ça. Mais notamment les combinis, tout ça, c'est un petit peu des robots, c'est un peu automatique. [01:47:31] Speaker C: Moi, je vais vous parler des UQ. Vous savez ce que c'est ? [01:47:39] Speaker A: Les vacances, les congés. [01:47:40] Speaker C: Oui, les congés payés même. Qu'est-ce que c'est qu'un UQ ? C'est un jour de congé payé à 100%. Ouais. Voilà. [01:47:51] Speaker A: Fin du sujet. [01:47:52] Speaker C: Donc voilà. [01:47:52] Speaker A: C'était pas mal franchement. [01:47:54] Speaker C: Donc non, en japonais, キュウ, ça veut dire le salaire, doncキュウリュウン, c'est ton salaire que tu viens, que t'as tous les mois. [01:48:02] Speaker A: La moula. [01:48:03] Speaker C: Voilà, la moula. Et YUU, ça veut dire éligible. Donc tu es éligible à un jour de congé, à un jour payé entre guillemets. Et du coup, si vous prenez ce jour de congé et que vous décidez que votre YUU, KYUU, Quand j'ai payé, tu peux continuer tes vacances sans contraindre ton salaire. Le mois prochain, il ne sera pas inférieur au mois que tu fais actuellement. Bref, c'est le principe des jours de congés. Mais bon, au Japon, il faut quand même le préciser parce que ce n'est pas donné non plus. [01:48:40] Speaker A: Bon. [01:48:41] Speaker C: Là, maintenant qu'on a posé ça, tu devrais les utiliser. Enfin, si t'as envie. Si t'as des plans, des trucs comme ça, ou si t'as des problèmes, tu peux l'utiliser. Mais est-ce que tu es éligible à ton UQ, donc ton jour de trongée au Japon ? Toi, est-ce que t'es employé au Japon ? [01:48:59] Speaker B: Moi, je suis freelance. [01:49:00] Speaker C: D'accord. Donc t'as pas ce problème-là. [01:49:02] Speaker B: J'ai pas ce problème-là. [01:49:03] Speaker A: Ou cette solution. [01:49:06] Speaker C: Ça peut être un problème mais bon comment ça se passe au japon pour avoir des jantes rongées en fait c'est un truc assez intéressant dans un sens alors que le labor work donc la loi pour la loi du travail. [01:49:26] Speaker A: La législation du travail. [01:49:27] Speaker C: La législation du travail pour avoir des jours de congés. Tu dois accorder un congé annuel de 10 jours ouvrables à un employé qui a été employé de manière continue pendant 6 mois, à compter du jour de l'embauche. Ce qui veut dire que pendant les 6 premiers mois que tu as un emploi, Il n'y a pas de gens de congé au Japon, techniquement. En France, c'est comment ? En France, c'est tu cumules par mois. C'est-à-dire que chaque fois que tu travailles, dès que ton premier mois, tu cumules un jour ou un jour et demi de congé par mois, il me semble. [01:50:07] Speaker A: C'est plus qu'en France, c'est combien ? [01:50:11] Speaker C: C'est 5 semaines, donc c'est 25 jours. Du coup, là justement, Après 6 mois que t'as travaillé dans une boîte, là t'es éligible pour 10 jours. C'est-à-dire qu'il faut que tu bosses 6 mois et au bout des 6 mois que t'as bossé, là t'as 10 jours. que tu peux utiliser. [01:50:29] Speaker A: C'est d'un seul coup quoi, au lieu d'en France c'est 5 mois, au Japon c'est 6 mois. [01:50:32] Speaker C: Sauf que là, si tu bosses dans une boîte au bout de 3-4 mois et que tu veux prendre des jours, c'est mort. Par contre au bout de 6 mois, t'as 10 jours qui sont débloqués et après ça cumule. C'est-à-dire qu'au Japon c'est un peu bizarre mais en même temps c'est normal, c'est-à-dire que 6 mois t'as 10 jours, l'année d'après, après ces 6 mois, tu as. [01:50:56] Speaker A: 11 jours, C'est toutes les boîtes ça ? [01:50:59] Speaker C: Ouais, ça c'est le Labour Work, c'est l'énorme. [01:51:06] Speaker A: Et le max c'est 20... [01:51:08] Speaker C: C'est ça, tu montes jusqu'à 20 jours au bout de 6 ans et demi. [01:51:11] Speaker A: Ah ouais quand même, c'est doucement quoi. [01:51:13] Speaker C: Donc tous les ans, tu gagnes un jour ou deux jours. D'ailleurs qu'au bout de deux ans et demi, tu gagnes tous les jours un jour, tous les ans un jour, c'est-à-dire que au bout de 6 mois t'as 10 jours pour l'année. Après l'année d'après t'as 11 jours. Encore l'année d'après t'as 12 jours. Et après c'est 2 jours en plus par année jusqu'à ce que t'arrives à 20 jours qui est le maximum. Et il faut rester quand même 6 ans et demi dans une boîte. Ok. [01:51:46] Speaker A: C'est vraiment une technique pour faire la rétention d'employés pour éviter le turnover Ouais. [01:51:53] Speaker C: J'En sais rien, mais bon, c'est la façon de faire les jours de congé au Japon, donc toi qui es freelance, qui n'as pas forcément connu ça, c'est ce qu'on appelle les C-Shines, c'est pour les employés en CDI. En fait, une fois que tu as confirmé que tu vas déposer un jour de congé, en général, tu peux le prendre en donnant un préavis, l'approbation de ton superviseur ou de ton manager, au. [01:52:20] Speaker A: Préalable, bien sûr, c'est classique. [01:52:24] Speaker C: Mais habituellement, ils vont l'approuver sans problème, sauf s'ils ne sont pas autorisés à te le donner ou s'ils sont autorisés à le rejeter. Et ils sont quand même autorisés à le rejeter, si ta demande, en fait... [01:52:41] Speaker A: La police n'a pas souri. Tu t'as mal placé la carte de visite. [01:52:46] Speaker C: Non, c'est une raison « raisonnable ». [01:52:48] Speaker A: Elle serait en subjectif, du coup. [01:52:50] Speaker C: Telle est la référence du fonctionnement normal de l'entreprise. [01:52:54] Speaker A: Du coup, mais alors… Non, mais ce. [01:52:55] Speaker C: Qu'Ils appellent le… Basé sur quoi ? Basé sur ce qu'ils appellent le… Basé sur ce qu'ils appellent le… Basé sur quoi ? Basé sur ce qu'ils appellent le… Basé sur ce qu'ils appellent le… Basé sur ce qu'ils appellent le… Basé sur ce. [01:53:02] Speaker A: Qu'Ils appellent le… Basé sur ce qu'ils appellent le… Basé sur ce qu'ils appellent. [01:53:04] Speaker C: Le… Basé sur ce qu'ils appellent le… Basé sur ce qu'ils appellent le… Basé sur ce qu'ils appellent le… Basé sur ce qu'ils appellent le… Bas C'est en gros, ça comprend une échelle d'entreprise et le contenu d'une entreprise, la décryption du poste, de la caractéristique, etc. Mais en gros, Jigyo no Senjo Unnei, c'est en gros, si ça ne perturbe pas le fonctionnement normal de l'entreprise. C'est-à-dire que si tu prends un jour de tranchée pendant la Golden Week, par exemple. Comme tout le monde, comme tous les autres gens de l'entreprise, qui est le moment où les gens prennent leur truc. S'il n'y a pas au moins une personne pour faire tourner l'entreprise, là ils vont me dire, il faudrait quand même que ça tourne un petit peu. Va niquer ta mère, toi tu n'auras pas ton jour de congé. C'était le dernier à l'avoir posé par exemple. Donc il y a quand même ce côté-là. [01:54:00] Speaker A: Une connerie de prendre toujours le congé pendant la Golden Week parce que tout le monde les prend à ce moment-là. Du coup, tout est beaucoup, beaucoup plus cher. Et puis, il y a des embouteillages ouf. Les trains, machin, n'en parlons pas. [01:54:10] Speaker C: Non, les billets d'avion aussi, c'est beaucoup plus cher. [01:54:14] Speaker A: Mais c'est aussi pour ça que tout le monde les prend à ce moment-là. [01:54:17] Speaker C: Non mais il y a un truc aussi, par exemple en France, moi je sais quand je voyais ça en France en fait, avec mes collègues on s'est arrangé pour qui prend ses congés en juillet, qui prend ses congés en juillet. [01:54:27] Speaker A: Au Japon aussi. [01:54:29] Speaker C: Bien sûr, mais tu vois celui-là, il y a ce côté-là aussi, pareil tu vois où... Bon. En France, en fait, moi quand j'y étais, en tout cas, c'était... Tu comptes trois semaines, un mois pendant l'été, et du coup, soit tu te prends en juillet, soit tu te prends en août. Maintenant, en septembre aussi, ça s'est un peu démocratisé apparemment de ce côté-là, mais... Mais de ce côté-là, si t'arranges, moi je le prends en début d'été, toi tu le prends en fin d'été, il y a toujours quelqu'un. Même si en France, on va pas se mentir, c'est ultra slow, c'est ultra lent. Pendant l'été, il n'y a personne qui bosse. [01:55:03] Speaker A: Ça dépend encore une fois de ton secteur d'activité. [01:55:05] Speaker C: Dans le tourisme... Oui, mais moi dans le secteur d'activité dans lequel je bossais, l'été, même si t'étais là, bon, il. [01:55:13] Speaker A: N'Y a pas grand-chose qui se passait. [01:55:15] Speaker C: C'est assez calme. T'étais là juste pour être là. C'est parce que tout le monde est en vacances, c'est un peu lent. Mais c'est cool. Mais au Japon, ils ont un peu ça aussi. Ouais. [01:55:26] Speaker A: Sauf que ça ne dure pas un mois. Exactement. [01:55:30] Speaker C: Et bien justement. Tu annonces le troisième point de... Est-ce. [01:55:36] Speaker A: Que tu veux parler des jours de congés spéciaux comme le jour de la mer et le tout ? Tu veux en parler ou pas ? [01:55:42] Speaker C: C'est pas des jours de congés. Non, c'est des jours... C'est des jours sériés. C'est différent. Ouais mais du coup, tu veux en. [01:55:49] Speaker A: Parler ou pas ? [01:55:50] Speaker C: Je veux en parler un peu. Mais c'est pour ça que la Guadeloupe. [01:55:54] Speaker A: Week est là aussi. [01:55:55] Speaker C: On va partir sur le truc, combien de jours de congés tu peux prendre d'un coup au Japon ? Parce que ça, ça va dépendre de ton entreprise. [01:56:02] Speaker A: Oui, c'est du cas par cas, parce que la législation... [01:56:04] Speaker C: Voilà. Il n'y a rien qui t'empêche de prendre tous tes jantes en une à un coup. [01:56:09] Speaker A: Par contre... Et alors ? [01:56:10] Speaker C: Suivant l'industrie dans laquelle tu es, suivant l'entreprise dans laquelle tu es, qu'elle soit plus ou moins rétrograde ou non, on ne va pas se mentir, tu ne peux pas prendre plus de deux semaines... Enfin, il y a des entreprises... Par exemple, moi, je sors de un mois de vacances. Voilà, ça c'est... Je suis en vacances encore. J'ai pris littéralement un mois de vacances. [01:56:31] Speaker B: D'accord. [01:56:32] Speaker C: Et je leur ai dit, moi, pendant un mois, je ne suis pas là. Et pas de problème. Par contre, il y a une entreprise qui leur dit ça et qui font comment ? [01:56:41] Speaker A: Non. [01:56:43] Speaker C: Non, tu prends 15 jours et t'es gentil et si jamais il y a un problème, on t'appelle. Donc ça, ça dépend. [01:56:52] Speaker A: J'ai bossé que deux ans dans une entreprise 100% japonaise et c'était une petite boîte et j'ai pris mon mois. J'ai pas pris un mois de gauche, j'ai pris 3 semaines, il n'y a pas eu de problème. Ça dépend vraiment des boîtes, c'est très traditionnel. Et tu sais aussi, au Japon, les congés parentaux, je crois que tu peux prendre jusqu'à un an, ou autre chose comme ça. Et c'est dans la loi. [01:57:21] Speaker C: Par contre, ils le disent pas. [01:57:23] Speaker A: Bah si, si. [01:57:24] Speaker C: Non, ils te le disclaiment pas, ta boîte. Ils disent, ouais, on donne trois jours. [01:57:29] Speaker A: Mais il le fera légalement. Et s'ils te virent à cause de ça, tu peux leur faire un procès. [01:57:34] Speaker C: Ils vont pas te virer. Par contre, ils le disclaiment pas. Par exemple, ma boîte, qui est quand même une boîte assez... Elle fait des grands gestes pour les idées. Dans le sens où elle est un peu... nouvelle, dans le sens où elle n'est pas très rétrograde. Par contre, ils ne vont pas te dire, juste ils vont te dire, ah, pour l'adolescence, enfin, nous on t'offre trois jours. Mais par contre, si tu ne connais pas, et moi, la plupart des gens qui étaient japonais, ils ne connaissaient pas cette loi, en fait, qui fait que tu as le droit d'avoir six mois payé à 66%, plus six mois en plus après, c'est payé à 50%, avec une limite. Ça, ils n'en parlent pas et ils ne te discrèment pas ça du tout. Par contre, ils te disent qu'on te. [01:58:21] Speaker A: Donne 3 jours gratuits. C'est-à-dire que les 6 mois, tu n'as encore pas payé ton salaire complet et les 6 mois d'après, encore un petit peu moins. [01:58:32] Speaker C: Avec une limite. [01:58:33] Speaker A: Avec un salaire suffisant et un peu d'économie. [01:58:38] Speaker C: Moi j'ai fait 4 mois la première fois et j'ai regretté de ne pas avoir fait plus. Parce que je pensais que ça me coûterait plus cher, mais pareil j'avais atteint le plafond par contre. Ouais c'était un peu spécial. Un plafond de 350 000 yens par mois au premier. [01:58:53] Speaker A: J'ai fait 4 mois mais les 3 mois étaient payés full. Au bateau québécois. Et puis un mois à 60 000 ou 72 000 je crois. Mais après, bon, je reviens après un an, tout bronzé, etc. Il y a de grosses chances que ton bureau ait été transféré dans le sous-sol avec un vasiste. [01:59:15] Speaker C: C'est ça aussi, en fait. Officiellement, c'est pesable. Mais officieusement, c'est pour ça aussi que j'ai pris que 4 mois, c'est qu'au bout d'un moment, les gens vont peut-être au placard, etc. Tu fais attention en tant qu'employé. [01:59:31] Speaker A: En fait aussi dans la législation du travail au Japon c'est que, et ça c'est dans la loi, ils peuvent te décider du jour au lendemain de te changer complètement de secteur, d'activité, machin. Mettons par exemple, moi je suis graphiste, machin, et puis je me casse, je sais pas, 6 mois parce que j'ai un enfant, machin, je fais la loi, pas de problème. Je reviens et puis ils me disent maintenant t'es un commercial. [01:59:57] Speaker C: Ou ramasseur de poubelles. [01:59:58] Speaker A: Absolument incapable de faire, mais ils ont le droit, et si moi j'accepte pas, ils ont aussi le droit de me virer quoi. [02:00:04] Speaker C: Donc il y a des trucs un peu fils de pute pour les trucs comme ça, et pareil, même pour les boîtes qui sont censées être un peu New Age et un peu genre... open mind sur ce genre de trucs, non mais même un peu open mind sur ce genre de questions, comme la mienne. [02:00:26] Speaker A: C'est vraiment les boîtes de la tech, quoi, qui sont un petit peu occidentalisées. [02:00:31] Speaker C: Comme ma boîte, c'est genre, déjà un, ils en parlent absolument pas, et moi quand j'en ai parlé, genre ils m'ont regardé, genre, ah ouais, tu connaissais ce truc ? Bah ouais, je me suis fait renseigner. Et deux, tous les japonais qui avaient eu des gamins avant moi, ils en avaient Aucune idée de ce qu'il est là. Tu vois, c'est genre, c'est pas du. [02:00:51] Speaker A: Tout... Ouais, après, je pense qu'il y a aussi un truc où le mec japonais qui prend 4 mois de congé paternité, enfin... [02:01:01] Speaker C: Il passe pour une grosse couille, quoi. Puis surtout, en fait, au niveau de ton taf, en fait, c'est genre, ah ouais, le gars a osé prendre des jours de congé comme ça. [02:01:12] Speaker B: Oui, c'est ça. [02:01:12] Speaker C: Alors que nous, on a besoin de lui et tout. [02:01:14] Speaker A: Mais inversement. Ce qui est possible aussi, c'est que, encore une fois, ça dépend des boîtes, etc. On parlait de ne pas, comment dire, que c'est pas grasse, tu respectais pas la limite de vitesse si tu faisais comme tout le monde. C'est quand même, tu vois, quand le feu il est rouge pour traverser, tu vas traverser et d'un seul coup, t'as 200 japonais qui traversent derrière toi. Eh bien, peut-être que j'étais le premier à faire ça. Ça peut lancer un débat, etc. Moi. [02:01:46] Speaker C: Pour ma conclusion, c'est combien d'UQ tu peux prendre. C'est 20 jours maximum. Moi, par exemple, j'ai un truc spécial avec ma boîte où les jours de congé, c'est-à-dire qu'en fait, T'as aussi des national day-off, donc des jours fériés obligatoires. [02:02:05] Speaker A: C'est ça que je voulais dire, c'est qu'on a une image de Jaboué qui travaille tout le temps. [02:02:10] Speaker C: C'est un des pays où il y a le plus de jours fériés. [02:02:13] Speaker A: C'est vrai. Tu vois, par exemple, tu le sais, je suppose, pardon j'ai la bière qui remonte un petit peu. Mais en fait, t'as un jour par mois. Avant, le seul mois où t'avais pas deux jours de congé à la con, c'était en été, parce qu'il y avait la Gaule de l'Érythrée ? [02:02:30] Speaker C: C'était... Non. Enfin, il y avait au bon, par exemple. Non, non, non. C'était août ou septembre, et ils ont fait le Yamanouki, mais c'est il y a trois ou quatre jours. Donc, c'est un des rares pays où ils font encore des jours fériés, ils créent des jours fériés. [02:02:43] Speaker A: Donc, en fait, t'as par mois, T'as le jour de la mer, le jour. [02:02:48] Speaker C: De la montagne, le jour des sports... [02:02:53] Speaker A: Et si c'est contrairement à la France, ça tombe un dimanche. [02:02:57] Speaker C: Le lundi est férié. A vous le samedi, c'est mort. [02:03:02] Speaker A: Et du coup, t'as au moins un week-end, trois jours par mois. Au moins un jour par mois qui est férié. Donc bien, normal. Et donc en plus, tu peux prendre... C'est pour ça que tu vas te prendre... Tu vas pas te prendre des grosses vacances de ouf comme en France, genre un mois, quoi. Mais par contre, tu vas te prendre 10 jours par-ci, ou une semaine par-là, tu vois, trois cas du monde. [02:03:26] Speaker C: Et c'est pour ça qu'on a la Golden Week. qui est parce qu'il y a beaucoup de jours fériés en fait, enfin de jours officiels fériés, que les gens prennent 4, 5, 6 jours et ça leur fait deux semaines de vacances, c'est pour ça aussi en fait. [02:03:40] Speaker A: Oui mais tu vois, par exemple nous. [02:03:43] Speaker C: On a aussi beaucoup à Singapour. [02:03:47] Speaker A: Où au Singapour ça reste, c'est des bosseurs quand même, on va pas se mentir. Et ils étaient là, ouais, non, non, on fait ça. Ah non, au Japon, non, non, ce jour-là, on bosse pas. Ah non, ce jour-là, non, non, ce jour-là non plus. Et du coup, l'image du Japon, ils travaillent à mort, bon, encore une fois, boîtes américaines, machin, mais qui respectent la loi japonaise. C'est-à-dire que nous, par exemple, au Bon, on l'avait pas. Parce que au Bon, c'est chômé, mais. [02:04:14] Speaker C: C'Est pas des jours officiels. C'est pas des jours officiels, mais il y a beaucoup de boîtes japonaises qui le font. D'ailleurs, qui laissent 2-3 jours à leurs employés, et c'est normalement la... [02:04:25] Speaker A: Mais du coup, ça a un week-end de 3 jours tous les mois que tu peux étendre un peu en grattant, voilà. Ça veut dire qu'encore une fois, tu ne vas pas partir à Tahiti en décembre, mais tu peux prendre 4-5 jours pour faire des trucs. Du coup, je pense que ça encourage plus le tourisme à l'intérieur du pays que de faire des grosses vacances au Côte d'Ivoire ou je ne sais pas quoi. Donc peut-être que ça se tient économiquement aussi. [02:04:52] Speaker C: J'en sais rien en fait. Mais du coup ça dépend des entreprises encore une fois et genre il y a beaucoup d'entreprises en tant que traditionnels où le Obon c'est un truc vraiment genre une boîte comme Mitsubishi ou des trucs comme ça. L'aubonne, ils vont donner les jours aux gens. C'est-à-dire que les gens vont prendre leurs jours. Que tu les veuilles ou non, d'ailleurs. Que tu les veuilles ou non, mais... Parce que la voix devait dire, ben on ferme parce qu'il y a aubonne et parce que tout le monde veut faire ça, donc rentrez dans votre famille pour expliquer aux gens, aubonne, c'est un peu la Toussaint japonaise. C'est la fête des morts qui est au Japon. C'est-à-dire que tu vas retourner dans ta famille, dans l'endroit où t'as habité quand t'étais si jeune. On en a une. Voilà, on en a une et aller sur les tombes des anciens. Mais c'est exactement tout simple, mais en plein été. [02:05:39] Speaker A: Ce qui fait chier d'ailleurs les natifs de Tokyo, parce qu'en fait, la tombe de leurs ancêtres est ici. Ils sont ici. [02:05:48] Speaker B: Du coup, ils partent pas. [02:05:49] Speaker A: Tu vas pas chez Emanine à la campagne, machin, t'es ici. Alors, on parle de ce chanteur franco-belge avec Jean-Philippe Speth, son vrai nom. [02:06:09] Speaker C: Oh Marie, si tu savais. [02:06:12] Speaker A: Alors là, tu vois, je ne la connais pas. Oui, je connais très peu en fait. Bon, on parle de Johnny Hallyday, pas du tout en fait. Mais on parle de Johnny's. [02:06:21] Speaker C: Alors, il y a plusieurs Johnny en. [02:06:23] Speaker A: « u » et en « un ». Qu'est-ce que c'est Johnny ? Qu'est-ce qu'on parle de Johnny ? C'est qui Johnny ? Bon, je fais une petite intro vite fait pour nos écouteurs en France. Je sais que la plupart des gens qui nous écoutent sont en France. [02:06:41] Speaker C: Mais surtout, ils connaissent, je pense, Johnny, mais pas sûr en fait. [02:06:45] Speaker A: C'est des gens qui écoutent sur Abaye, ils doivent connaître un peu le Japon. [02:06:48] Speaker C: Bah, Arashi, les trucs comme ça, ouais, c'est connu. [02:06:51] Speaker A: Je vais y venir. Bon, alors, c'est qui, en fait ? C'est quoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Donc, c'est le président de la plus grande agence de talent, Talento. Alors, c'est quoi un Talento ? C'est une personne qui est célèbre parce qu'elle est connue. C'est tout. [02:07:08] Speaker C: C'est incompréhensible en France ce genre de truc, mais c'est comme ça au Japon. [02:07:14] Speaker A: C'est autour du talent. Leur talent, ça peut être les claquettes que Ludo aime beaucoup. Ou juste être sympa. [02:07:20] Speaker C: Juste être une personne sympa que t'as envie de bosser avec. [02:07:23] Speaker A: C'est des gens qu'on voit beaucoup dans les médias au Japon. Je vais raconter un petit peu l'histoire. Donc, les talentos, c'est en gros, c'est les gens que tu vois à la télé, c'est toujours les mêmes quoi. Et donc, l'agence en question s'appelait Johnny & Associates. [02:07:39] Speaker C: Et attend, Johnny, il faisait du talento ? Bah oui. Ah, je pensais qu'il faisait plus des trucs musiques, mais bref. [02:07:46] Speaker A: Alors, il a évolué son business, au début il a commencé comme ça, mais je vais raconter le truc. Et donc en fait, il est mort il y a... Il est mort 2019 je crois. [02:07:59] Speaker C: Pourquoi Johnny's ? [02:08:00] Speaker A: Alors pourquoi ? C'était son surnom. [02:08:04] Speaker C: Ah ok, c'était le surnom du type qui a monté ça. [02:08:07] Speaker A: On l'a appelé Johnny Kitagawa. Son prénom c'est probablement pas Johnny parce qu'au Japon il y a peu de. [02:08:14] Speaker C: Gens qui s'appellent Johnny. [02:08:17] Speaker A: Mais en fait, ça fait des mois, voire même des années qu'il y a eu des allégations de pédophilie parce qu'en fait, en gros c'est une usine à boys band. Mais du boys band de base, en fait, je crois dans les années 80-90, il a modifié sa formation pour faire des gens capables de parler dans les émissions de variété à la télé. Mais donc, en gros, ils peuvent chanter, ils peuvent danser, en général, ils sont très beaux. Et donc, public féminin... [02:08:52] Speaker C: Il faut savoir que tous les nouvels ans, en fait, pour donner un peu... [02:08:55] Speaker A: Je veux en parler. [02:08:56] Speaker C: Ah bah vas-y. [02:08:57] Speaker A: Je veux en parler aussi, c'est un monsieur. [02:08:58] Speaker C: Bah vas-y, je n'en parlerai pas. [02:09:00] Speaker A: Donc, ça fait 50 ans, c'était la plus grosse agence. Et donc, allégation de pédophilie depuis très longtemps. Donc, Johnny aime bien les jeunes et faibles. [02:09:12] Speaker C: C'est pour ça qu'il a créé cette agence. [02:09:14] Speaker A: Peut-être. Je ne prononcerai pas là-dessus. Donc potentiellement, il y a des centaines de victimes, dont certains... Donc c'est... [02:09:24] Speaker C: Un centaine, carrément ? [02:09:26] Speaker A: Ouais, ah oui, il y a des plaignants tripotés. Et donc voilà, c'est un scandale incroyable, mais c'est un scandale, en fait, que tout le monde savait. [02:09:38] Speaker C: Mais qui est ressorti récemment. [02:09:40] Speaker A: Alors, qui est ressorti récemment. Alors, en fait, pendant des décennies, le nom de Johnny Kitagawa, c'était quoi ? C'était un cinéma de succès. [02:09:49] Speaker C: Ouais. [02:09:49] Speaker A: À son agence de talent, encore une fois, Johnny Associates. Au Japon, on appelle ça Johnny's. Donc, rien à voir avec... Johnny à l'idée. Avec Allumer le feu. Il a lancé les groupes de garçons, les boys band, les plus célèbres du Japon. C'était l'homme le plus puissant de l'industrie du divertissement japonaise avant sa mort en 2019. Il avait plusieurs Guinness pour le plus grand nombre d'artistes numéro 1, le plus grand nombre de singles numéro 1, le plus grand nombre de concerts produits par un individu. Je suis allé voir sur le site du Guinness. Ils ont enlevé toutes les entrées à cause des problèmes. [02:10:33] Speaker C: Il y a quand même le guidesse du truc, donc malgré les problèmes, ça reste le guidesse. [02:10:40] Speaker A: Non, non, ils ne veulent pas de mauvaises prêts, etc. Donc il n'a plus. Mais au cours de sa longue carrière, hein, M. Kitagawa, si je l'appelais comme ça, il a aussi été confronté à des allégations sur lesquelles il avait préparé. Donc préparer, hein, en anglais, c'est quoi ? C'est grooming, hein. Je ne sais pas comment tu pourrais traduire en français. [02:11:02] Speaker C: Une préparation, un meeting de préparatoire. [02:11:05] Speaker A: Non, grooming, c'est pas ça. C'est... [02:11:09] Speaker C: Un grooming, j'en fais beaucoup. [02:11:11] Speaker A: Influencer une personne un peu influençable pour notamment un grooming. [02:11:18] Speaker B: User de son influence. [02:11:19] Speaker C: Un grooming, par exemple, on fait ça en scrub. On a des grooming. [02:11:24] Speaker A: Oui, dans le scénario, un peu bizarre. En gros, voilà, il a manipulé des jeunes de son écurie de boy's band, souvent des gens influençables, très jeunes, pour Pour leur toucher le kiki quoi. Pour les agresser sexuellement. [02:11:45] Speaker C: Leur faire miroiter. [02:11:47] Speaker A: Des gens qui pensaient devenir des stars grâce à une agence. [02:11:52] Speaker C: Leur faire miroiter les choses en échange d'un petit kiki touch quoi. [02:11:57] Speaker A: Ou une petite choupe à choupe. Son influence était tellement omniprésente que les principaux médias nationaux ne couvraient jamais ces allégations en fait, parce que ça fait des années que les rumeurs couvraient, un petit peu comme avec la sotada qu'il y a ici. [02:12:15] Speaker C: Ça justement, j'en ai parlé avec ma femme, qui m'a dit en fait les médias sont un peu responsables de ça aussi. [02:12:25] Speaker A: Donc un journaliste spécialisé dans le divertissement a déclaré au New York Times en 2000, c'était à 23 ans, que les stars de Johnny étaient si dominantes en popularité que l'agence pouvait faire chuter les notes d'une chaîne de télé simplement en retirant l'accès à ses talents. Tout le monde flippait, quoi. Il pouvait faire ce qu'il voulait. [02:12:42] Speaker C: Il est étonné par les couilles. [02:12:45] Speaker A: Alors lui, il a toujours nié. Il a jamais été acculpé de rien. Jusqu'à sa mort. On ne peut pas l'inculper à mort, mais disons qu'on ne disait rien. C'est le Japon, c'est ça. On parlait de fort avec les faibles et faibles avec les forts. Mais ces allégations d'abus sexuels ont fini par attirer l'attention nationale, mais aussi internationale. Ça a refait surface cette année. Alors son agence s'est excusée auprès des victimes, reconnaissant officiellement que le défunt mania de la musique avait commis de nombreuses agressions sexuelles au cours de sa longue carrière. Alors Johnny's a déclaré, donc l'agence, à compter du 30 septembre, un comité externe avait contacté 478 victimes d'abus de Kitazawa. Donc 325 cherchent une compensation. 478 ? Masse pédophiles. Vous avez pensé à ce DJ anglais dont j'ai oublié le nom, qui est aussi un bon gros pédo. [02:13:46] Speaker C: Vous le saurez. En gros, les médias ont attendu qu'il crève. Il y a eu des leaks bien avant, 23 ans avant et tout le monde le savait dans le milieu. [02:13:57] Speaker A: Tout le monde le savait et personne n'a rien dit. Donc en gros là, l'agence va être séparée en deux parties. [02:14:09] Speaker C: La directrice qui était... [02:14:11] Speaker A: J'y viens si je viens de Ludo, ne me spoil pas. [02:14:14] Speaker C: Vas-y, vas-y. [02:14:15] Speaker A: Attends, et donc voilà. Donc, pourquoi les médias japonais de grand public n'ont pas couvert l'histoire plus tôt ? Comment un diffuseur et les entreprises qui travaillent avec des artistes Johnny répondent au scandale ? Alors, Johnny, de son vrai nom, Kitagawa Hiromu John, John Hiromu Kitagawa, il a créé son premier groupe musical en 1962. Oh, OK. Avec les joueurs de baseball d'une équipe dont il était le manager. Tu vois, dans l'équipe de baseball, le manager, c'est souvent des filles. Lui, c'est des beaux gosses. On montre le premier boss d'aide. Peut-être de l'histoire, je sais pas, 62 ans. [02:15:03] Speaker C: Les Boys Band, ça vient clairement du Japon. [02:15:05] Speaker A: Non, mais je veux dire, les Beatles. [02:15:08] Speaker C: Les trucs comme ça... Non, mais même les trucs de Boys Band, vraiment, comment ça a été fait ? [02:15:12] Speaker A: C'était des joueurs de baseball, il les a fait chanter. Il a monté son agence de talent masculin, Johnnys, donc les groupes de garçons, donc des Boys Band, c'est devenu son dernier parcours. Il a recruté des stagiaires, il lançait des groupes, Et donc au Japon, Arashi, SMAP bien entendu, Six Stones, Shonen Tai Tokyo, les Kinki Kids, le mot anglais Kinki c'est le Kansai en fait, le. [02:15:41] Speaker C: Kinki, Katun, ils ont changé d'université le nom d'ailleurs. [02:15:47] Speaker A: Et le New York Times en 2000 disait que Johnny représentait pratiquement tous les jeunes stars masculines de la musique, de la télévision, du cinéma et de la publicité japonaise. d'autant que le fondateur et président de la longue date de l'agence, c'est l'une des personnes les plus riches du pays. Il est mort à 87 ans après avoir subi une attaque cardiaque. Et donc sa mort a été pleurée nationalement. Donc il y a quatre ans, tout le monde était triste. Le Premier ministre du Japon à l'époque, President Abe, il a même envoyé un télégramme de condoléances Plus de 150 artistes de Johnny ont assisté à un concert commémoratif qui était soit pour Johnny... Faire des sous en plus... Non, on l'appelait Johnny-san. Donc Nannin, en 62, 89, il monte son premier groupe, Johnny's. Follies, Kalu Genji aussi qui était assez connu à l'époque. C'est là la chose dont tu parlais, en 90 ils changent de stratégie marketing, au lieu de faire juste des boys band, juste de la musique, Il évolue donc sa formation et sa formule pour inclure l'animation d'émissions de variété, donc spécialité de ses talents. Il fonde aussi un label de disques, je disais Entertainment en 97. 2010, Massachi Okondo a pris la meilleure performance vocale au 52ème Japan Records. 2011, lui il a donc les prix Guinness, machin. 2018, il était connu pour contrôler très strictement l'accès aux artistes, comment les artistes s'exprimaient, etc. Il y a un manager avec une poigne de fer et puis un petit zizi. Donc, chaîne YouTube, etc. Et en 2019, il claque et sa nièce, Julie, Je sais pas, ils ont tous des prénoms très japonais, mais ça doit être faux ou je sais pas, j'en sais rien. Keiko Fujishima. Donc Julie Keiko. Est-ce que c'est... Ouais, peut-être. [02:18:04] Speaker C: Il reprend les rênes. [02:18:05] Speaker A: Devenue la nouvelle présidente de l'agence. Elle a aussi mis la discographie sur les plateformes de streaming. Elle modernise un peu les réseaux sociaux. [02:18:18] Speaker C: Et elle prend le film Storm. [02:18:21] Speaker A: Et en 2022, Takizawa Hideaki était nommé président de Nouvelle Subaru. Alors ça, bon, on n'en parle plus. De quoi Kitazawa est-il accusé ? Moi, c'est pas que j'ai préparé mon truc, c'est que j'ai tout fait digérer à chaque GPT. C'est pour ça que c'est bien structuré comme ça. D'après Rolling Stones, des allégations de comportement lassif, entre guillemets, connu par Kitagawa ont été formulées dès les années 60. C'est pas nouveau. Dans les années 80-90, plusieurs anciens artistes ou stagiaires de Johnny ont publié des livres contenant des allégations contre Kitagawa. Donc déjà, il y a 40 ans, l'un d'eux a prétendu avoir été agressé sexuellement par Kitagawa à l'âge de seulement 11 ans. Tandis qu'un autre a accusé Kitagawa d'avoir violé un garçon dans un dortoir partagé de l'agence. En 1999, et là, Ludo, tu voulais parler de ça. L'hebdomadaire Shukun Bunshun, il y a une série d'articles détaillant davantage l'allégation d'abus contre Kitagawa, qui a porté plainte pour diffamation. Alors, il a reporté le procès. Mais une cour d'appel a annulé une partie de la décision de l'année suivante, estimant que les allégations d'agressions sexuelles n'étaient en réalité pas diffamatoires. [02:19:34] Speaker C: Est-ce que c'était vrai ? On ne va pas se mentir, il n'y a aucun des médias principaux qui ont reporté cet effet. [02:19:42] Speaker A: Laisse-moi raconter mon truc. On va en parler après. Je sais que toi tu as probablement un avis aussi, tu as bossé sur un sujet connexe. c'est Jérémy, et dans les médias aussi. Donc le magazine a été tenu pour responsable des allégations sur lesquelles il aurait facilité la consommation de tabac et d'alcool pour les mineurs. Donc au Japon c'est 23, pour le tabac. [02:20:09] Speaker C: Et puis rien à voir avec les allégations originelles. [02:20:13] Speaker A: En 2023, c'est pas mal un peu. Enfin, c'est pas non plus pédophile, mais c'est quand même illégal. En 2023, une enquête indépendante de 3 mois commandée par Dionys, a conclu que Kutagawa avait agressé sexuellement plusieurs centaines de personnes au cours de sa carrière. [02:20:30] Speaker C: Même la enquête interne a... [02:20:33] Speaker A: Récemment, là. [02:20:35] Speaker C: Il est mort, donc ça va. [02:20:36] Speaker A: Oui, c'est pour ça qu'ils peuvent le faire maintenant. Alors, pourquoi les allégations ont-elles refait surface cette année ? À toute reprise ! [02:20:44] Speaker C: Mais grave ! Pourquoi cette année en fait ? [02:20:46] Speaker A: En mars, la BBC a diffusé un documentaire qui s'appelait « Prédateur », je traduis, « Prédateur, le scandale secret de la J-pop ». Jérémy, tu connais peut-être ? Un documentaire d'une heure comprend des interviews de plusieurs personnes accusant Kitagawa d'abus sexuels. Ce documentaire d'une heure incitait davantage de victimes à se manifester avec des allégations, notamment l'ancien stagiaire de Gioni, Okamoto Kawa. Sur la BBC, lors d'une conférence de presse en avril, il a prétendu avoir été abusé jusqu'à 20 fois dans le penthouse de Kitagawa entre 2012 Et j'ai pas... Ah oui, pardon. Alors qu'Okamoto avait 15 ans, Kitagawa était dans la... Il avait dans les 80 ans et 2016, donc pas mal quand même. Okamoto a déclaré que Kitagawa venait dans son lit la nuit, enlever ses vêtements et pratiquer des actes de nature sexuelle. Voilà. C'est cool, le mec, il habite chez lui, il a 15 ans, il vient, hop. [02:21:50] Speaker C: Hop, ça me touche. [02:21:53] Speaker A: On ne savait pas qu'il faisait le fiars. [02:21:55] Speaker C: Un petit zizi dans tes fesses, ça va quoi. [02:22:00] Speaker A: Il n'y a rien qui a marqué sur la tête du pénis de M. Antoine. [02:22:05] Speaker C: Un gros zizi si t'as envie... Non. [02:22:06] Speaker A: Je pense que c'était pas dans l'article qui a été résumé quoi. Enfin, il y avait plusieurs articles en fait. Je mélange un peu. Donc il a affirmé que bien qu'il n'ait jamais été explicitement stipulé que les artistes devaient accepter le comportement de Kitagawa pour réussir, tu m'étonnes. Le mec me sent pas agréé. [02:22:23] Speaker C: C'est pas dans le contrat. [02:22:25] Speaker A: Les premiers choix favoris entre guillemets du fondateur y parvenaient. Okamoto a suggéré que tous les garçons qui séjournaient dans le penthouse étaient abusés. Alors le mec, en plus, il avait des dortoirs, hop, il faisait genre un soir, toi, un soir, je ne sais plus, il va pleuvoir. Okamoto a suggéré, hop, et ces délégations contribuent à attirer davantage d'attention sur le scandale en croissant. Selon l'Asahi Moon, plus de 16 000 fans des idoles de Johnny ont signé une pétition demandant une enquête indépendante, blablabla. Alors, comment Johnny's, pas Johnny, parce que lui il est mort, mais son agence, enfin avec sa finesse, comment cette agence a initialement réagi aux allégations ? Le 14 mai, ils ont publié une vidéo, une déclaration écrite de la présidente de l'époque, Julie Chan, donc elle s'est excusée et puis elle a dit qu'elle avait causé de la déception et de l'anxiété. Elle a exprimé, donc d'après le Rolling Stone, de l'attraction, je ne sais pas le truc, que des problèmes sociaux causés par les affaires d'agressions sexuelles, mais sa déclaration écrite a noté que l'agence ne pouvait pas commenter si les agressions individuelles étaient vraies. Elles seraient impossibles de confirmer parce qu'il est mort. Après, elle a dit qu'elle n'était pas au courant, ce n'est pas grave. Donc le public n'était pas très content. Et alors, il y a eu encore le plus de gens. [02:23:54] Speaker C: Il y a eu la suite storme un peu plus grande. [02:23:57] Speaker A: Le premier ministre Kishida et des membres des groupes des Nations Unies ont commencé à gueuler un petit peu. Parce que le Japon, encore une fois, Quand on fait les trucs sans rien dire, c'est cool, mais dès que les Nations Unies, tout ça, s'en occupent un petit peu, là, on n'en parle pas. Pas vu, pas appris, mais appris, on en parle un peu, puis voilà, comme tu disais, le bouclier mixteur. Bon. Et Johnny's a commandé une enquête, donc voilà, on en parlait tout à l'heure, donc voilà, moi, je suis effectivement coupable à mort, quoi. [02:24:30] Speaker C: Mais il est mort, on s'en fout. [02:24:31] Speaker A: Mais justement. Et le 7 septembre, ils ont tenu une conférence de presse de 4 heures. Donc ils disent, voilà, tu y étais ? [02:24:40] Speaker B: J'y étais. [02:24:41] Speaker A: Ah ben voilà, tu pourrais nous en parler. Où t'as des trucs à dire ? [02:24:47] Speaker B: La conférence de presse de 4 heures, ça a été un... [02:24:49] Speaker C: Tant qu'il y était ? Ouais, j'y étais. Pour Ricorde ? [02:24:53] Speaker B: Ouais, pour Ricorde. [02:24:54] Speaker C: Ah ouais, ok, d'accord. [02:24:56] Speaker B: C'est mon teuf, ouais. [02:24:57] Speaker A: Ok, ouais. [02:24:59] Speaker B: Donc du coup... [02:25:00] Speaker C: Être marrant sans être marrant, quoi. [02:25:03] Speaker B: Je savais dans quoi je mettais les pieds, mais je ne pensais pas que ça allait durer aussi longtemps. Au bout d'un moment, j'ai l'impression que c'était une vraie confrontation entre l'équipe PR de Johnny et les journalistes, parce que les journalistes voulaient vraiment défoncer. Et l'équipe des relations publiques de Johnny voulait vraiment jouer la carte du mea culpa, on n'a rien à cacher, on va répondre à toutes les questions, sauf que les journalistes avaient toujours des questions. [02:25:34] Speaker C: Ce qui est rare au Japon. [02:25:36] Speaker B: Ce qui est très rare au Japon. Et en fait, à un bout d'un moment, tu te demandais, mais qui va craquer le premier ? Parce que, et c'était clairement pas les journalistes. [02:25:45] Speaker A: On a fait un épisode où je parlais des clubs de la presse au Japon et de comment ils sont à la botte. Je ne sais pas si tu as écouté cet épisode. [02:25:54] Speaker B: C'est un assez ancien. [02:25:57] Speaker A: Mais je vois tout à fait. [02:26:01] Speaker B: Là, il y avait un os conséquent à ronger et je pense que les journalistes n'étaient pas prêts de lâcher le truc. Moi, j'étais en vidéo. [02:26:11] Speaker C: Surtout que le gars était mort, donc les gars n'avaient plus rien à perdre. [02:26:17] Speaker B: C'est ça. En plus, la conférence de presse, c'était la présidente qui disait qu'en gros, elle démissionnait. [02:26:29] Speaker A: À cause de ça. Mais, mais, mais, mais... Mais elle reste au conseil d'administration, elle est toujours propriétaire à 100% de l'entreprise. [02:26:37] Speaker C: Bien sûr, mais elle démissionne de l'entreprise. [02:26:40] Speaker B: C'est une façon de dire, je prends. [02:26:42] Speaker C: Les responsabilités du truc. Parce que je savais, mais... [02:26:46] Speaker A: Ce qu'elle a dit, c'est qu'elle restait présidente du truc pour payer, pas des dommages d'intérêt, mais du huit chaliots, donc c'est... [02:26:57] Speaker C: Mais en live, ça devait être hallucinant. [02:26:59] Speaker A: C'est une somme en dehors des tribunaux aux familles des victimes et aux victimes. [02:27:07] Speaker C: En live, comment ça a été vécu pour toi par exemple ? Hallucinant, je pense. [02:27:14] Speaker B: En live, c'était assez impressionnant parce qu'on avait deux rangées de caméras, deux rangées de photos et puis tout un parterre de journalistes, etc. Et la présidente était judiciaire. Elle jouait vraiment la carte de l'émotion du bateau. Ça fond en pleurant. [02:27:39] Speaker C: En mode japonais. [02:27:42] Speaker B: Et c'était... Tu voyais un peu tout le... Toute la... Comment tu dis ? [02:27:47] Speaker A: Ce qu'elle savait. [02:27:48] Speaker C: Oui, c'est ça. Tout le monde savait, en fait. C'est que, comme tu dis, il y a ce journal qui a été sorti. [02:27:57] Speaker B: C'est des gamins qui ont été pris la main dans le sac et du coup ils sont obligés de présenter des excuses publiques devant toute la classe. Et ils arrivent sur l'estrade, ils font une grande courbette et puis ils vont se mettre devant leur table avec leur nom marqué, etc. Re-grande courbette pendant une, deux minutes, etc. Puis ils s'assoient, puis les larmes, puis machin. C'est synchronisé à mort. Et après t'as toutes les questions qui fusent de tous les côtés et tu sens la tension qui monte entre les journalistes qui veulent faire crasher le morceau et puis l'équipe de relations de presse qui va débiter son message automatique, qui dit je ne savais pas ou alors blablabla. Typiquement la personne qui a été qui a reçu la direction de Johnny's une fois que Julie-Sam a démissionné. Julie-Chan. [02:28:56] Speaker A: Nous on l'appelle Chan. [02:29:00] Speaker B: Il n'est pas tout clean non plus. [02:29:03] Speaker A: Récemment il y a eu encore une histoire dont ma femme me parlait où il voulait se faire manger la saucisse. [02:29:11] Speaker C: C'est ça. [02:29:12] Speaker A: Et alors il a dit non, je ne me souviens pas. [02:29:14] Speaker B: Exactement. [02:29:16] Speaker C: J'ai oublié. [02:29:17] Speaker B: Moi qui ne parle pas le japonais, ou alors très mal, à un moment j'entends un journaliste parler de Sausage et j'ai mis dessus. [02:29:27] Speaker A: De quoi il parle ? C'est ça. [02:29:33] Speaker B: Et la réponse du mec était monosyllabique et tout en négation, quoi. Et il était hyper tranchant. Et je lui ai dit, mais même en ne comprenant pas le japonais, je me suis dit, c'est impossible que le mec n'ait rien à se reprocher. [02:29:50] Speaker A: Manger la saucisse, c'est un peu clair. [02:29:52] Speaker B: C'est quand même clair. [02:29:58] Speaker C: Mais ouais moi pareil en fait moi j'en discutais avec ma femme aussi en fait le gros problème qu'elle trouvait en fait elle en tant que japonaise elle me disait en fait cette histoire ça fait des années qu'il y a des journaux qui ont parlé de ça. [02:30:15] Speaker A: Donc gros avant que la BBC je veux dire lève le couvercle de la. [02:30:21] Speaker C: Poubelle, ils auraient bien Non mais genre tous les grands médias, même juste la télé, personne n'en a jamais parlé. [02:30:28] Speaker A: Ouais parce que tu faisais Blacklist et tu perdais. [02:30:32] Speaker C: Et voilà. Et du coup c'est un peu le problème justement, on en parle dans des clubs de journalistes en fait. [02:30:41] Speaker A: Non non, là c'est moins un problème de clubs de journalistes, c'est plus les médias japonais, comment ça fonctionne, et les sponsors. Et donc, je voudrais justement... Rebondis là-dessus, vas-y. Mais du coup, les grandes entreprises japonaises, comment elles ont réagi ? Moi, c'est ce qui m'intéressait, parce qu'en fait, c'est vraiment une histoire de pognon derrière. Et donc, plusieurs grandes marques ont pris leur distance, notamment Asahi Shimbun, qui est un journal de gauche pour le Japon. Enfin, c'est pas le monde quoi, mais c'est pas Minute non plus. qui a rapporté que donc Kyrin, Suntory, donc les trucs de bière quoi, enfin d'alcool, enfin de boissons. Ils ont déclaré qu'ils avaient pu utiliser des artistes Johnny dans leurs clubs, mais une fois que les contrats existants ont expiré, parce que bon, pas non plus. [02:31:35] Speaker C: On va pas niquer le business non. [02:31:39] Speaker A: Plus, mais c'est un contrat quoi. Maido, JAL, Nippon Life Insurance, Nissan, ils ont dit qu'ils n'engageraient pas pour des nouvelles pubs. Les pubs aussi, bien sûr. Tu regardes la télé japonaise, ils sont dans les talk shows, ils sont dans les pubs. Ils sont partout. Ils sont dans les émissions de musique. Ils sont au Koraku Utagasen, dont je vais parler tout à l'heure. Et certaines entreprises ont suggéré qu'elles ont choisi de rompre leurs liens avec Johnny, car l'agence n'avait pas présenté un plan satisfaisant pour remédier à ces méfaits. Et donc, notamment dans la conférence de presse auxquelles, Jérémy, tu as assisté, au vu de la politique en matière de droits de l'homme élaborée par notre groupe en 2019, nous tolérions des violations de... Hein, moi, le chat de GPD, c'est chier dessus. Voilà, mais en gros, à sa vie, ils disent, c'est bon, Nous n'avons pas réalisé des ventes, même 1 yen, au détriment des droits de l'homme. Donc, en gros, ils prennent une attitude comme s'ils ne le savaient pas. Mais encore une fois, selon le cabinet de recherche japonais, Teikoku Data Bank, 16 des 65 grandes entreprises cotées en bourse au Japon ont retiré leurs annonces, mettant en scène des artistes de Johnny. Donc, c'est un quart. un gros quart, un quart, donc ça veut dire que tous les autres, ils n'ont pas de race, et où annoncer qu'elles ne renouvellent pas les contrats professionnels avec l'agence à l'avenir. Et sur le Japan Times, certaines entreprises envisageaient également de reconsidérer leur partenariat de programmes télévisés, blablabla. Parce qu'en fait, Dionyse, les meufs, notamment, et parce que tout à la fin, j'ai trouvé un petit sondage. Alors, du coup, Dionyse, donc le 13 septembre, un petit peu après, ils ont annoncé qu'ils avaient compensé financièrement les talentos, donc talentos, vous avez compris le mot, actuels et anciens, ou les stagiaires. Il a aussi fait le petit stagiaire. Alors, les victimes peuvent soumettre un formulaire en ligne confidentiel avec des détails. Bravo, vous donnez les détails. Johnny donc, Johnny's, pardon, il est mort. Pour le moment, je ne dis pas personne à main qu'il a pourri son enfer. C'est mon opinion à moi. [02:34:16] Speaker C: Et moi, je veux revenir là-dessus. Tu pourris ton enfer ? Vraiment, je veux juste revenir là-dessus, c'est-à-dire qu'il y a un média. On va à la télé. Parce qu'au Japon, la télé est très influente. [02:34:31] Speaker A: On va en parler ? [02:34:33] Speaker C: Ah, c'est pas fini ? Non, c'est pas fini. [02:34:35] Speaker A: Ah, mon gars, c'est pas fini. Je t'ai dit, ils m'ont laissé des dossiers. C'est pas comme toi, là. [02:34:41] Speaker C: C'est pas comme toi, je suis un. [02:34:43] Speaker A: Député, ils me donnent des infos. J'ai pris 5 ou 6 articles quand même quoi. [02:34:49] Speaker C: Vas-y, vas-y. [02:34:50] Speaker A: Fais un petit peu taff quoi. Go ahead. Et donc t'en as un. Et Junis, donc, ils sont engagés à ne pas percevoir de frais de performance pour l'année à venir. Donc c'est jusqu'à l'année 2023. Mais bon, ils sont blindés hein d'où je parle. Au lieu de ceux-là, selon la déclaration du 13 septembre, les paiements pour les publicités et les apparitions à la télévision sont reversés directement aux artistes. Ok, ça va, 50 ans de pédophilie, 6 mois de... Il ne touche pas les doigts, je pense que ça suffit. La société a également souligné qu'elle prend des mesures pour prévenir des incidents similaires. Ah yes, maintenant ils vont faire... Alors notamment la création d'un poste responsable de la conformité externe, je ne sais pas du tout ce que ça veut dire. Le développement et l'expansion d'un système de dénonciation. [02:35:36] Speaker C: Ah, au Japon ils aiment bien ça. [02:35:38] Speaker A: C'est un bon truc, tu vois, tu dis les français, on aime bien aussi. ainsi que la mise en place d'une formation renforcée sur des sujets tels que les droits de l'homme, les agressions sexuelles et le harcèlement. Je soupçonne la salle des meetings avec une petite vidéo de Derrifago que tu es obligé de faire. Mais voilà. Lors d'une conférence de presse, il faisait 2 octobre, Johnny's, ils ont annoncé qu'ils allaient se séparer en deux à partir du 17 octobre. Donc il y aura Smile Up, qui est juste pour l'indemnisation des victimes, et une deuxième entreprise sera créée pour gérer et décorer les talents, comme avant, alors. [02:36:19] Speaker C: Sous un nouveau nom. [02:36:20] Speaker A: Que les membres du fan club sont. [02:36:22] Speaker C: Parce que... Ouais, parce que c'est pas eux qui choisissent d'ailleurs. [02:36:25] Speaker A: Il reste à voir si être fond ça va suffisamment pour dissiper. À mon avis, dans six mois, on n'en parle plus. Pourquoi ces accusations n'ont-elles pas fait surface plus tôt ? Alors, l'enquête externe suggère que les amis de Kitava sont restés impunis, en partie parce que les médias, en public, sont des couilles molles. [02:36:43] Speaker C: Voilà. [02:36:44] Speaker A: Un président a déclaré au Cap-Natal, parce qu'un groupe d'idole, Johnny, avait en fait tenté de rendre public leurs allégations contre Kitagawa à la fin des années 80, donc c'était avant. Il a déclaré que les médias japonais de l'époque ne s'intéressaient pas à leur couverture et que les affirmations étaient finalement rejetées comme des rumeurs. Je sais pas pourquoi j'ai pensé de voix bizarre. Le New York Times a également rapporté que les principaux médias japonais avaient fait de même. Donc, Ludo, le magazine dont tu parlais, Shukunbun Shun, 1999, je pense qu'on parlait de ça. À l'époque, un professeur de journalisme de Tokyo, je t'ai dit, j'ai fait mon enquête, mon gars. Un professeur de journalisme de Tokyo a déclaré au Times qu'une faiblesse des médias japonais était leur réticence à traiter des sujets, entre guillemets, sensibles, comme la sexualité. Voilà, bien sûr. [02:37:29] Speaker C: Mais au-delà de la sexualité, c'est juste... [02:37:32] Speaker A: La peur des représailles était aussi un facteur. C'est ça. [02:37:34] Speaker B: C'est exactement ça. [02:37:36] Speaker A: Leur table d'avancée de Jounis avait effectivement déclaré la guerre à Foucault et à Munchen. [02:37:40] Speaker C: Et c'était un pouvoir, c'est juste un pouvoir. [02:37:42] Speaker A: En refusant au magazine ses publications affiliées, donc pas que le magazine, mais tous les autres, les sous-magazines. et des séances de photo avec les artistes de l'agence. Si vous êtes une chaîne de télévision et que vous n'obéissiez pas aux souhaits de Juneez, toutes les stars populaires seront retirées des programmes, vos éditions de variété n'auront pas d'interviews avec des célébrités et vos audiences chuteront à expliquer à un journaliste du divertissement japonais. La même chose vaut pour les publications. L'agence a déjà été accusée d'avoir tenté d'exercer une influence sur les médias. En 2019, un organisme de réglementation gouvernementale a émis un avertissement en raison des sous-sons sur lesquels Johnny faisait pression sur une chaîne de diffusion pour qu'elle mette à l'index des membres qui avaient quitté le Boy's Band's Map, qui est un des trucs les plus connus ici. Johnny a nié. Nouveau président de Johnny, donc celui qui a bien sûr mangé la saucisse. Noyuki Kigashiyama, son président. Donc chanteur et acteur à la base. [02:38:39] Speaker C: Mais qui aime la saucisse. [02:38:41] Speaker A: Il a dû bien aimer celle de Johnny et maintenant il aime bien qu'on aime la sienne. Depuis 1979, il a remplacé la nièce de Kitagawa. Pendant la conférence de presse à laquelle tu étais, j'ai... [02:38:56] Speaker B: La passation de pouvoir. [02:38:56] Speaker A: Ouais, mais... Attends. 56 ans, donc il a déclaré n'avoir jamais été une victime de Kitagawa. Il a affirmé avoir entendu des rumeurs. [02:39:06] Speaker C: C'est vite fait. Vite fait, j'ai entendu des gens. [02:39:09] Speaker A: Il a rien fait. Et lui-même, il est confronté à des allégations de mauvais comportement. Ah voilà, c'est ça, la science. Dans la conférence de presse, on sent sa domination. Les journalistes ont évoqué des allégations sur lesquelles il aurait massé l'entrejambe de garçons, exposé ses parties génitales. Bon, un petit télécovil. il leur a dit de manger ma saucisse, entre guillemets. Frère, saucissman, la saucisse on y revient. Un des rouliens sur la vérité de ses allégations, Egashigawa, a répondu je ne me souviens pas clairement. C'est peut-être produit, peut-être pas. J'ai du mal à le rappeler parce qu'à l'époque je le tapais tellement c'est mon bar que je ne savais pas. C'est pas marqué là-dessus. Il a également abordé des allégations sur lesquelles il aurait intimidé des artistes plus jeunes, en déclarant qu'il était possible que s'il a mangé la saucisse, il aurait été possible qu'il était plus neat avec eux. Il a peut-être fait des choses dans sa jeunesse qu'il ne ferait plus aujourd'hui, comme se faire manger la saucisse. [02:40:07] Speaker C: Mais on va arrêter les saucisses. Après l'humain avec leur merguez, là on. [02:40:14] Speaker A: Va se poser une question. Petite saucisse épicée. J'essaie de le faire vite. Parce qu'en vrai, on est à 54, il faut qu'on boucle tout en une demi-heure. J'essaie de le faire hyper vite. Alors, le Koraku, c'est en fait la plus grosse émission, la plus grosse audience de la télé japonaise. Ouais, je pense que c'est la plus grosse. Tu me diras, le Koraku Utagasen, c'est une compétition de musique. C'est les rouges contre les blancs qui chantent pour le Nouvel An japonais. [02:40:45] Speaker C: Et c'est Johnny's qui… Et c'est la. [02:40:49] Speaker A: Musique la plus populaire de l'année. Qu'est-ce que ça veut dire ? [02:40:53] Speaker C: On regarde ça au Nouvel An. [02:40:54] Speaker A: C'est des artistes de Johnny's. Enfin, tous les artistes... Non, c'est quasiment que l'hétonisme. Alors, l'NHK, la télévision publique, France Télévisions, ils n'ont toujours pas donné leur liste des artistes pour 2023. Ils avaient mis une déclaration indiquant qu'elles tiendraient désormais compte du respect des droits de l'homme, parce qu'elles ne le faisaient pas avant. [02:41:18] Speaker C: Tu m'étonnes. [02:41:20] Speaker A: Il y a beaucoup de chiens de télévision japonaises qui ont déclaré qu'elles entendent surveiller les efforts de secours aux victimes de l'agence des talents, les mesures, etc. Ça veut dire peut-être. Il y a peut-être moyen. [02:41:32] Speaker B: C'est ouf, cette histoire de... T'as vraiment l'impression qu'ils ont été pris sur le fait, et du coup, forcés à présenter des excuses. [02:41:39] Speaker A: Oh bah alors. [02:41:45] Speaker C: Ils ont été pris sur le fait, mais des années avant. Sauf que des années avant, ils n'ont pas eu besoin de le justifier. [02:41:52] Speaker B: Ils avaient le pouvoir de mettre la poussière sous le tapis. [02:41:55] Speaker A: C'est exactement ce qu'on disait tout à l'heure, le mec qui est le suceur de Chouyou là, il s'est pris trois enfers. Johnny, il est mort d'un attaque cardiaque à 97 ans, alors que pendant 50 ans, il a baisé le petit garçon quoi. [02:42:12] Speaker C: Mais le pire en fait c'est que genre là ma femme me disait, elle me disait, et c'est rare que ma femme remette en question les médias, mais là elle m'a dit, les médias sont ultra fautifs aussi, c'est à dire qu'il y a eu des plus que des rumeurs, il y a eu des articles qui ont été publiés dans des journaux, sauf que ces journaux en fait ça n'a pas « reach » le côté national, côté un peu scandale que tu peux avoir actuellement à la télé. Et maintenant que c'est le cas, en fait, c'est Samyès qui est obligée de démissionner parce que bon, elle était au courant, oui. Mais il n'y a pas qu'elle qui était au courant, tout le monde était au courant. Tout le monde savait. Tout le monde savait. Tout le monde savait. Et personne n'a ouvert sa gueule. Mais parce qu'en fait... Parce qu'ils avaient le pouvoir. [02:43:11] Speaker A: Je voudrais conclure. [02:43:13] Speaker C: Vas-y, conclue. [02:43:15] Speaker A: Un sondage du Manichi, un gros journal japonais, c'est un peu le Figaro. Donc en gros, ils ont fait un petit sondage pour savoir si ils pouvaient regagner la confiance du public. Ok. Alors, 63% des gens disent qu'en fait il n'y a pas moyen. [02:43:35] Speaker C: Ok. [02:43:36] Speaker A: 18% disent qu'il y a trop moyen, 19% ils ne sont pas sûrs. Ok. Mais, ce que moi j'ai trouvé un peu intéressant, enfin peut-être, je ne sais pas. Ce qui a une différence significative parmi ceux qui pensent que c'est possible et ceux qui pensent que c'est pas possible. Parce que pratiquement 70% des hommes pensent qu'il n'y a pas moyen, c'est mort pour eux. Mais 58% des femmes Je pense qu'il y a un grave moyen. Et bah oui, c'est l'agence qui te vend des effets. Donc en gros, l'aménager à moins de 50 ans parce que les femmes un. [02:44:16] Speaker C: Peu plus jeunes, ça les impacte moins. Mais après, tu dis ça, c'est la meuf qui a 50 ans. Moi, je te dis, t'es complètement dans le faux. Genre Snowman, les trucs comme ça qui sont, du Johnny's aussi. [02:44:30] Speaker A: Ouais, c'est pas faux. [02:44:33] Speaker C: C'est des meufs, enfin moi j'ai fait l'inverse, c'est-à-dire que je suis allé dans un concert pour Nogizaka 46. Parce que je bosse avec eux, etc. Et genre, je m'attendais à voir que. [02:44:49] Speaker A: Des vieux otakus, etc. [02:44:53] Speaker C: Inversement, j'ai eu plein de meufs, plein. [02:44:57] Speaker A: De trucs, plein de gens et tout. Je l'ai vu, là, encore un gros... Ah, j'oublie. [02:45:04] Speaker C: Mais tu vois ce que je veux dire ? En fait, Nogizaka, c'est Ekebi, c'est Sony Music, ça, et quand j'ai vu dans le stadium, en fait, j'étais surpris parce que dans ma tête, j'étais en mode, ah, c'est un truc pour Otaku, etc. Non, en fait t'as aussi des petites meufs tranquilles, t'as des gens en couple, c'est vraiment au Japon t'as une population comme ça. Et je pense que pour le Johnny c'est pareil. [02:45:30] Speaker A: Jérémy, toi qui t'as suivi cette conférence de presse, donc je pense que t'as un petit peu étudié un peu la chose. Qu'est-ce que t'en penses, toi ? On parlait d'hypocrisie des médias japonais qui tiraient sur l'ambulance, sur le truc, mais est-ce que t'en penses quelque chose ? [02:45:51] Speaker B: Je pense qu'il y a... Ouais, il y a le fait de tirer sur l'ambiance, mais il y a le fait de hurler avec les loups. C'est vraiment le... Ouais, c'est ça. C'est exactement ça. Tu vas couvrir... C'est comme ce dont on parlait tout à l'heure. Tu vas couvrir le truc uniquement quand le book émissaire va être désigné. Et comme vous disiez, je pense qu'il y a encore beaucoup de scandales qui attendent d'être révélés. et que pour l'instant, tout le monde passe sous silence parce qu'il y a encore des accords, parce que certaines boîtes... [02:46:25] Speaker A: Ça fait des sous, quoi. [02:46:26] Speaker C: Il y a trop d'argent en jeu, en fait. [02:46:28] Speaker A: Une espèce de consanguinité dans les médias japonais. Je pense. J'ai parlé de la Soka Gakkai. Peut-être qu'on fera un dossier là-dessus dans un de ces jours. Voilà. Mais oui, et puis la loi un peu l'OMERTA aussi. [02:46:43] Speaker B: Exactement. Mais je pense, ouais, pour avoir vu et subi surtout la télé japonaise pendant 5-6 ans, je vois que c'est un énorme entre-soi de talentos qui vont de plateau en plateau. [02:47:02] Speaker A: Il y a très peu d'endroits. C'est Johnny's pour les hommes, et puis le mec de Kébi pour les filles. [02:47:09] Speaker B: Oui c'est ça, c'est ces trois grosses boîtes qui se partagent les parcs. [02:47:15] Speaker C: Avec Yann Tzu derrière, qui gère un peu tout aussi. [02:47:23] Speaker B: Donc non, ça ne m'étonnerait pas que dans quelques années, On a des gens qui disent, voilà, moi j'ai été agressé sexuellement ou j'ai subi des pressions parce que si je ne subissais pas ces pressions, ma carrière était foutue. [02:47:39] Speaker C: Mais tu penses que ça va se démocratiser, entre guillemets, ça, cette parole ? Parce qu'au Japon, je ne pense pas en vrai. [02:47:47] Speaker B: Je pense que le Japon est assez en retard sur des phénomènes de sociétés mondiaux comme par exemple MeToo, qui a quand même ouvert le débat sur pas mal de choses. [02:47:58] Speaker C: Mais là au Japon, je ne pense pas qu'on ait un MeToo en haut Japon. [02:48:02] Speaker B: Il y a eu quand même quelques... Ça a lancé des bases quand même, MeToo au Japon. Il y a eu cette affaire avec Shiori Ito qui a quand même lancé le mouvement. Shiori Ito, c'est une journaliste qui a été... qui a été agressé sexuellement par un politicien japonais, qui a sorti un livre et qui est présenté dans l'opinion publique comme celle qui a initié le mouvement MeToo au Japon. Et je pense que, ouais, avec un peu de retard, le Japon commence à s'ouvrir à ce genre de sujet. Et avec Johnny's, t'as eu pas mal de conférences de presse, de gens qui disaient, bah voilà, le monde du show business est un peu pourri. Y'a eu des documentaires sur le monde des idoles, sur ce genre de trucs. Donc, je pense que de plus en plus, la lumière se fait sur des trucs... [02:48:56] Speaker C: Pratiques. [02:48:56] Speaker B: Ouais, sur des pratiques qui étaient acceptées au Japon parce que, le Japon, Et. [02:49:01] Speaker C: Parce que le business c'était comme ça. [02:49:02] Speaker B: Et que le business c'était comme ça et qu'il y avait un énorme entre-soi entre les médias et les sociétés de production et ce genre de choses ? [02:49:07] Speaker A: Je me demande, parce qu'effectivement, bon, tu parles d'entre-soi, moi je parle clairement même de consanguinité. Parce qu'effectivement, Ludo par exemple, c'est la plus grosse agence du Japon. Il n'y a pas de publiciste japonais. [02:49:21] Speaker C: Tu ne peux pas faire des pubs sans passer par elles. [02:49:24] Speaker A: C'est sur 70% du marché de la publicité. C'est eux qui choisissent les sponsors. Et c'est les mêmes gens qui vont se retrouver sur les plateaux. Faire un petit peu plus optimiste, Je ne suis là plus que longtemps, donc je suis un peu menti. Et j'ai peur qu'en fait, ça soit un pet dans l'eau, quoi. Et que, hop, hop, c'est le truc. Ils se disent, voilà, c'est bon, on n'en parle plus. Et puis, ça continue comme en 40. [02:49:55] Speaker C: On trouve un bouc émissaire, on fait les trucs et hop, on recommence comme avant. [02:50:00] Speaker B: C'est possible, c'est vrai que l'histoire ne me donne pas forcément raison. [02:50:06] Speaker A: Je ne sais pas, j'aimerais bien être optimiste. [02:50:08] Speaker C: Moi aussi, mais bon. [02:50:11] Speaker B: Mais moi je me dis, avec tout ce qui se passe en ce moment, avec l'affaire MeToo aux Etats-Unis et ce genre de choses, je trouve que le Japon a toujours un petit temps de retard. Ou un petit... Ouais, un gros temps de retard. Et je me dis, on est encore dans cette période de latence où les choses vont se débloquer. Et c'est pas impossible que d'ici quelques années, on a quelques voix qui... [02:50:40] Speaker A: Qui. [02:50:40] Speaker B: Se mettent à briser le silence, à briser l'omerta. [02:50:48] Speaker A: Tu t'appelles Jérémy. [02:50:52] Speaker B: Je m'appelle Jérémy, effectivement. [02:50:53] Speaker A: T'es là depuis combien de temps ? [02:50:55] Speaker B: Donc je suis là depuis début 2018. Je suis arrivé au Japon sur un permis vacances-travail. [02:51:02] Speaker A: Ah yes, nous aussi. [02:51:03] Speaker C: Comme beaucoup de gens. [02:51:04] Speaker B: Comme beaucoup de gens, je pense. [02:51:05] Speaker C: Et pourquoi en fait ? [02:51:06] Speaker A: Pourquoi le Japon ? [02:51:09] Speaker B: Pourquoi le Japon ? Eh bien le Japon, ça a été le premier pays hors Europe et Afrique du Nord que j'ai visité. Enfin le premier vrai voyage un peu très loin. la France que j'ai fait. Donc la première fois c'était en 2015. [02:51:25] Speaker A: Tu peux dire à quel âge t'as. [02:51:27] Speaker C: À peu près pour... [02:51:29] Speaker B: Alors j'ai... j'ai 33 ans. [02:51:32] Speaker A: Ok, t'es pas la génération Club Dorothée. [02:51:34] Speaker B: Je suis pas de la génération Club Dorothée, je suis juste après. [02:51:36] Speaker C: Oui, t'as entendu parler de ça. [02:51:39] Speaker B: J'ai entendu parler de ça, je suis plus la génération Minicum on va dire. [02:51:42] Speaker C: Ok. Unicamp, ok. [02:51:44] Speaker B: Si ça parle, si ça parle. [02:51:49] Speaker C: Unicamp, c'était après Club Dorothée. [02:51:52] Speaker B: Bah, je pense, ouais. C'était la fin de l'année 90. [02:51:54] Speaker C: J'ai connu aussi, donc c'est pour ça que c'est bizarre. [02:52:00] Speaker B: Et du coup, je suis arrivé au Japon pour la première fois en tant que touriste en 2015. [02:52:07] Speaker A: Ok. [02:52:09] Speaker B: Donc premier voyage en solo, à l'époque j'avais pris le JIRPAS pour voyager un peu dans la région de Kyoto. [02:52:17] Speaker C: Qui n'était pas trop cher à l'époque. [02:52:20] Speaker B: Qui n'était vraiment pas cher. Et j'avais adoré. C'était vraiment un pays qui m'avait aimé. Mais du coup, je ne sais pas si c'était le fait de voyager seul, de découvrir un pays complètement aux antipodes de ce que je connaissais en France. Mais quand j'ai eu l'opportunité de venir ici en vacances-travail, je n'ai pas hésité. [02:52:43] Speaker A: Ok, tu. [02:52:47] Speaker C: Avais 2015, tu es venu. [02:52:52] Speaker A: En 2016, 2017 ? [02:52:52] Speaker B: Alors, 2015 première fois et 2018 c'était le début de mon vacances-travail. J'étais venu une autre fois avant en 2017 je crois. Mais c'était, pour moi c'était vraiment pour voir, pour tenter l'expérience, le vacances-travail. [02:53:12] Speaker A: T'étais déjà journaliste en France ? [02:53:14] Speaker B: J'étais déjà journaliste. Alors 2015, je terminais mes études de journaliste. J'étais dans une école de... Je terminais un cursus de deux ans dans une école de journalisme. Ouais. [02:53:26] Speaker A: Tout ça en France, si on peut... [02:53:28] Speaker B: Alors j'ai fait l'ESJ, donc l'école supérieure de journalisme à Montpellier. Et après, j'ai enchaîné sur des contrats à Paris, à travailler pour TF1, France Télévisions... [02:53:47] Speaker C: Tu faisais quoi du coup, en fait ? [02:53:49] Speaker B: J'étais ce qu'on appelle un journaliste-reporteur d'images. Oui, oui, en tant que pigiste ou alors contrat court. [02:53:57] Speaker A: En fait, tu fais de la vidéo. [02:53:58] Speaker B: Je fais de la vidéo, voilà. [02:53:59] Speaker C: C'est plus en vidéo. [02:54:01] Speaker B: Plus en vidéo. [02:54:01] Speaker C: Pigiste, mais plus vidéo. [02:54:03] Speaker A: C'est ça. OK. Donc t'es un mec du sud à la base ? Alors... Pas du tout. [02:54:10] Speaker C: Alors là c'est compliqué. [02:54:11] Speaker B: Je me perçois que je suis complètement décousu. [02:54:16] Speaker A: C'est moi qui pose 10 000 questions. [02:54:18] Speaker B: Donc je suis originaire d'Angoulême, à la base. [02:54:20] Speaker A: Festival de la BD. [02:54:23] Speaker B: Festival de la BD. [02:54:24] Speaker C: Très bon festival d'ailleurs. [02:54:28] Speaker B: Donc j'ai fait mes études en Angoulême, Bordeaux, puis après je suis descendu vers Montpellier. [02:54:32] Speaker A: Eh Bordeaux frère ! [02:54:34] Speaker B: Et puis après Paris, parce que voilà. [02:54:37] Speaker A: Paris c'est... T'as pas trop le choix. [02:54:39] Speaker B: T'as pas trop le choix. [02:54:40] Speaker C: Il faut être dans la capitale, quoi. [02:54:42] Speaker A: C'est ça. Surtout dans les gros médias. [02:54:45] Speaker B: Surtout les médias, voilà. Si jamais tu veux faire de l'international, tout est à Paris. Et puis, j'ai eu l'opportunité de faire ce permis vacances-travail, donc j'y vais sans trop vraiment savoir à quoi m'attendre. [02:54:59] Speaker A: Tu n'avais pas de femme qui t'attendait au Japon ? [02:55:04] Speaker B: Alors, j'avais une copine en France et c'était déjà assez compliqué de partir un an au Japon avec quelqu'un qui m'attendait en France. Et d'ailleurs, ça n'a pas marché. [02:55:17] Speaker A: Bizarrement, malheureusement. [02:55:21] Speaker B: A tenu quand même quelques années, mais pas suffisamment. Le corona a eu raison. [02:55:27] Speaker C: De ta relation. [02:55:28] Speaker B: De ma relation, mais... [02:55:30] Speaker A: Alors qu'il a eu le corona le mois dernier, alors il était sain. [02:55:34] Speaker B: Il était sain, j'espère. [02:55:35] Speaker A: Terrible, terrible. [02:55:36] Speaker C: Terrible. [02:55:40] Speaker B: Donc je suis arrivé au Japon sans vraiment savoir ce qui m'attendait. J'ai fait pendant plusieurs mois des petits boulots. J'ai fait un peu d'acting. [02:55:52] Speaker A: Ah ok. Je veux dire que pour les écouteurs qui ne le voient pas jamais, il est extrêmement beau. Il est extrêmement beau. Il brille dans la nuit. Je pense que c'est notre plus belle largité. Il brille dans la nuit. Il scintille. [02:56:06] Speaker B: Je scintille. Non, c'est la Skytree derrière moi qui... [02:56:09] Speaker A: C'est la sueur. Tu complètes le style Skytree. Il ne faut pas que tu écoutes de la connerie. [02:56:18] Speaker B: Donc j'ai fait un peu d'acting, j'ai fait des trucs vraiment random, j'ai fait de service dans un resto, j'ai fait des ménageurs. [02:56:25] Speaker C: Le truc le plus inattendu que tu. [02:56:29] Speaker A: Aies fait ici ? [02:56:30] Speaker B: Le truc le plus inattendu, ça doit être un truc d'acting je pense. Pourquoi ? Il y avait une émission en été où on m'a foutu dans un studio avec plein d'objets complètement random. Tu avais un Daruma, un ballet, plein de petits machins. Le concept de l'émission, c'était d'un duo de comiques japonais. [02:56:58] Speaker A: Ah, des combis japonais, des trucs classiques quoi. [02:57:01] Speaker B: Et l'idée c'était, il me donne un truc à faire, mais il le dit en anglais. Mais en anglais à la japonaise quoi. Et moi, il fallait que je devine ce qu'il voulait me dire. avec les objets et ça fumait à fond. [02:57:19] Speaker C: Ils parlaient leur anglais et ils puent la merde. [02:57:21] Speaker B: C'est ça, ils parlaient un anglais vraiment phonétique, horrible. Stykié comme... Je me souviens plus. Mais bon, c'était des trucs genre balay ou alors fait le tour de la chaise ou ce genre de trucs. [02:57:36] Speaker A: Mais toi même plus non. C'est pour la télé japonaise. [02:57:43] Speaker B: Donc c'était assez random. [02:57:49] Speaker A: Donc ça, c'est 2015. Alors ça, c'est 2018. [02:57:53] Speaker B: 2015, c'était juste... Première fois. Et du coup, là, tu te dis. [02:57:55] Speaker C: Bon ben, je suis avec vos invités. C'est un an, donc qu'est-ce que tu fais après ça ? [02:58:06] Speaker B: C'est juste un an, et en fait, comme j'étais en France sans vraiment de perspective d'embauche sur le long terme, je me suis dit, je vais peut-être pousser un peu voir ce qui m'attend au Japon. Et j'ai rencontré, en fait j'ai fait un peu le tour des annonces de presse, disant ben voilà j'ai été journaliste, reporter d'images à Paris, j'ai couvert plusieurs choses en France en tant que journaliste. J'aimerais bien bosser au Japon. Il m'a dit, c'est compliqué, tu ne parles pas japonais, c'est assez difficile. Et on m'a branché avec quelqu'un. [02:58:44] Speaker C: Qui. [02:58:44] Speaker B: Parlait anglais et japonais. Il m'a dit, écoute, il y a peut-être moyen d'avoir... de travailler en tant que freelance pour cette personne, sachant qu'il y a les Jeux Olympiques qui arrivent. [02:58:58] Speaker C: Ah ! [02:58:58] Speaker A: Les fameux ! [02:58:59] Speaker C: Les fameux Jeux Olympiques ! [02:59:01] Speaker A: On y croyait encore ! On y croyait encore ! [02:59:05] Speaker C: Ça crée plein d'emplois ! [02:59:07] Speaker B: Et donc sur cette belle promesse, j'ai obtenu un visa de travail. [02:59:13] Speaker A: Par la. [02:59:17] Speaker B: Personne avec qui j'ai été mis en relation qui avait son agence, sa boîte de prod. [02:59:22] Speaker A: Donc en boîte de prod. [02:59:24] Speaker B: Et du coup j'ai travaillé en boîte de prod jusqu'aux Jeux Olympiques. Donc pas en 2020, initialement prévu, mais en 2021. [02:59:36] Speaker A: J'ai encore des trucs de la mémorabilia, je sais pas comment dire en français. Jeux olympiques de Tokyo 2020. [02:59:43] Speaker B: Oui, c'est ça. [02:59:44] Speaker A: J'ai gardé tous les timbres, les trucs comme ça, et je me disais, attends, j'ai les boudines de faire des coups d'honneur. [02:59:50] Speaker B: Moi, j'ai des pins. [02:59:52] Speaker A: Ah, t'as des pins. [02:59:53] Speaker B: Si tu veux, moi, j'ai tous les boudines. [02:59:55] Speaker C: En plus, ils l'ont repoussé d'un an en espérant, mais ça n'a pas marché. [03:00:03] Speaker B: Donc, ouais, non, ça a été... [03:00:08] Speaker C: Ça. [03:00:09] Speaker B: A été un gros... un gros chambordement. Il y a beaucoup de choses à faire en attendant les Jeux Olympiques. J'ai fait pas mal de choses en tant que cameraman pour cette boîte d'opéra. [03:00:25] Speaker C: Mais c'est-à-dire, en fait, t'as fait quoi ? En fait, tu préparais les jeux d'impli ? Tu leur as fait des vidéos promotionnelles. [03:00:32] Speaker A: Pour les jeux d'impli ? [03:00:33] Speaker B: On a fait pas mal de choses. En fait, j'ai jonglé avec plusieurs rôles. Journaliste, documentariste, travaillé pour des vidéos promotionnelles. On a fait... [03:00:46] Speaker C: Principalement de la promotion, j'imagine ? À l'époque ? [03:00:51] Speaker B: Pas mal de promotions. Je me rappelle avoir bossé sur un documentaire sur la préparation des Jeux olympiques, genre un an avant les Jeux olympiques. [03:00:59] Speaker C: Comment la ville de Tokyo se prépare, se prépare aux Jeux olympiques, ce genre de choses. [03:01:07] Speaker B: Et puis j'ai bossé en tant que journaliste sur tous les sujets d'actualité qu'il y avait, genre les lisons de Fukushima. Cette boîte travaillait pour d'autres agences de presse. [03:01:23] Speaker C: D'accord, donc au-delà de la promotion, tu. [03:01:25] Speaker A: Faisais aussi du journalisme, pur journalisme, c'est-à-dire donc du coup, tu couvrais des sujets, tu allais tout seul, tu faisais des interviews, talking heads, etc. Ça dépendait, ça. [03:01:40] Speaker B: Dépendait des sujets, il y a par exemple Je ne sais pas si les auditeurs, les écouteurs s'en souviendront, mais il y a eu cette histoire d'une Française qui a disparu dans les années 2018-2019, du côté d'Ico. J'ai couvert l'histoire, je suis allé à Nico, voir la famille, j'ai suivi la famille, ce genre de choses. Et dans ces cas-là, par exemple, je pars tout seul. [03:02:18] Speaker A: Ah, tout seul ? [03:02:19] Speaker C: T'as pas un... Non, parce que pour. [03:02:21] Speaker B: Le coup, t'es avec des Français, donc t'as pas forcément besoin d'un traducteur ou d'un fixeur. [03:02:26] Speaker A: T'es pas encore sorti ! [03:02:29] Speaker C: Non mais en vrai, pour ce genre de truc, et un peu à Brab aussi, t'as pas un backup avec un japonais, etc. en produceur. [03:02:41] Speaker B: Non, en fait, malheureusement la réalité c'est que les télés veulent pas forcément payer pour ce genre de service supplémentaire quand y'a pas besoin de payer pour ce genre de service. [03:02:50] Speaker A: Du coup tu vendais ça à ton agence, qui vendait ça à... [03:02:56] Speaker B: Il y avait deux côtés. Il y a tout ce que je faisais avec cette boîte de production, qui était plus de la communication, du documentaire, des choses. Et il y avait aussi les clients français que j'avais gardés de mon expérience en France, donc mes anciens employeurs en France, mais aussi d'autres chaînes qui cherchaient des... des journalistes ou des caméramans basés au Japon et qui me contactaient directement pour me demander si je pouvais couvrir tel ou tel sujet pour eux et voilà. [03:03:30] Speaker C: Ah, du coup t'avais quand même des contacts en France qui t'avaient aidé d'avoir des sujets que tu pouvais traiter au Japon d'un prisme international. [03:03:43] Speaker B: Et souvent ces chaînes envoyaient un journaliste Et puis moi, j'agissais en tant que caméraman ou fixeur ou ce genre de choses. [03:03:54] Speaker C: Tu fais toute la pré-prod. J'assurais, j'assurais. C'est pas toi devant la caméra, mais tu fais la pré-prod. [03:04:04] Speaker A: Et du coup, le Covid arrive. [03:04:06] Speaker B: Et le Covid arrive, et donc gros bouleversement à la fois personnel et pro. [03:04:13] Speaker C: Personnel, pourquoi ? [03:04:15] Speaker B: Parce que j'étais en relation à longue distance avec ma copine à l'époque, qui était en France. Et on avait... Hein ? [03:04:23] Speaker C: À Angoulême. [03:04:24] Speaker B: À Paris, à Paris. Et donc le plan, c'était, une fois que les Jeux Olympiques sont finis, je rentre en France et on emménage ensemble et... [03:04:34] Speaker A: C'était vraiment... C'était vraiment lourd. Ok, d'accord. Ah, mais je peux plus rentrer ! [03:04:40] Speaker B: Là, c'était un peu la mort, on avait vraiment tout prévu, on avait le PAX, tout était sur les rails. T'es prêt, c'était sur les rails. Donc, le COVID a vraiment foutu... [03:04:55] Speaker A: Tu penses que sans le COVID, t'es. [03:04:57] Speaker C: Toujours avec cette personne ? [03:05:00] Speaker B: C'est difficile à dire, c'est difficile à dire, mais... [03:05:03] Speaker A: C'est quand même vraiment rentrer en France. [03:05:06] Speaker B: Peut-être, ouais, je pense que je serai rentré en France. [03:05:08] Speaker C: D'accord, ok. [03:05:09] Speaker B: Parce que le Covid m'a un peu forcé à... forcé à attendre. Donc j'ai passé une année à... à attendre que le Covid fasse... [03:05:19] Speaker A: C'est ça. [03:05:23] Speaker B: À... À attendre que ces fameux Jeux Olympiques arrivent, et une fois que les Jeux sont passés, J'ai obtenu un deuxième, une extension de mon working visa. [03:05:35] Speaker C: Ok. [03:05:36] Speaker B: Et je suis un peu resté par défaut parce qu'il n'y avait plus rien qui m'attendait en France. Et le fait de revenir en France…. [03:05:45] Speaker A: Elle m'a envoyé une photo d'ailleurs, elle a deux enfants. C'est possible, c'est possible. [03:05:55] Speaker B: Sur le plan du travail, je me voyais mal revenir en France après trois ans passés à l'étranger, à revenir la bouche en cœur en disant « Ah, j'aimerais bien revenir bosser… » Un peu. [03:06:03] Speaker C: Le chou entre deux chaises. [03:06:10] Speaker A: En même temps, avec ton expérience internationale. [03:06:11] Speaker B: Ça aurait été… C'est un peu bâtard parce que ce n'est pas encore assez long pour être vraiment significatif. Mais finalement, c'est suffisamment long pour que les gens t'oublient à Paris. Et tu dois reconstruire ton réseau. [03:06:22] Speaker A: Ça a évolué très vite. [03:06:24] Speaker B: Ça a évolué super vite. Et comme j'avais un peu laissé ma place en tant que personne à qui on fait appel, j'avais perdu des points dans le classement. [03:06:36] Speaker A: Est-ce que t'as fait des mariages ? [03:06:39] Speaker B: Non. [03:06:39] Speaker A: En tant que vidéographe... Non, ça c'est. [03:06:42] Speaker B: Un truc que j'ai jamais fait... Ah, tu docu-corporates... Je docu-corpo, ouais, j'en ai fait. [03:06:48] Speaker C: Qu'est-ce qui te retient ici, maintenant, en fait ? [03:06:51] Speaker B: Alors, plus grand-chose. D'ailleurs, je suis sur le départ. [03:06:54] Speaker A: Ok, qu'est-ce que c'est-il ? [03:06:56] Speaker C: Ouais, pourquoi tu veux partir, d'ailleurs ? Quelle est la raison pour laquelle tu veux partir ? [03:07:00] Speaker A: Parce que Jabon, c'est nul ! [03:07:02] Speaker B: Jabon, c'est tout pourri ! [03:07:03] Speaker A: Non, c'est bon. [03:07:04] Speaker C: Peut-être, mais non, vas-y. [03:07:07] Speaker B: Alors ce qui me retient ici, plus grand chose à part le fait de travailler, le fait que j'ai mon réseau. [03:07:14] Speaker A: Le fait de... Et nous c'est pas du tout... Nous on s'en fout, nous c'est nul, mais tu dis mon réseau, ma vie ici, c'est des gros trucs quand même. [03:07:27] Speaker B: C'est des gros trucs certes. J'ai rencontré ma copine, ma nouvelle copine. Tu es japonaise ? Non. Depuis les JO, j'ai continué à vivre sur ces petits contrats qui arrivaient et à vivre des salaires. [03:07:47] Speaker A: Toujours avec l'agence ? [03:07:49] Speaker B: Toujours avec l'agence, la boîte de prod. [03:07:52] Speaker A: Tu bosses toujours avec eux ? [03:07:54] Speaker B: Je bosse toujours avec eux, ils sont très satisfaits. [03:07:59] Speaker A: Le patron de la Bonne Epoque, j'y ai toujours agence, c'est un Japonais. [03:08:06] Speaker B: Non, c'est un Anglais, un Britannique, qui est là depuis très longtemps, il est bien établi, il a un carnet d'adresses conséquent, et c'est ceux qui aident. C'est un peu mon mentor, sans lui je pense que ça aurait été vraiment très compliqué. [03:08:21] Speaker A: C'est important les contacts, quand tu viens d'un pays étranger comme ça, avec ta bise et ton couteau, si tu me permets, ça fait beaucoup de choses. [03:08:33] Speaker B: Mais je pense que mon expérience au Japon a beaucoup été conditionnée par ces rencontres, parce que cette personne, ce Britannique qui gère cette boîte de production n'est qu'une des personnes que j'ai rencontrées, puisque j'ai rencontré un autre journaliste français qui m'a énormément aidé, avec qui on a fait énormément de projets. Et c'est vraiment ce genre de rencontres qui m'ont fait rester ici, parce que je me dis que c'est vraiment des gens avec qui j'ai envie de travailler, des gens avec qui j'ai envie de construire quelque chose. Je parle japonais, mais vraiment très basique. [03:09:10] Speaker C: Assez pour avoir des problèmes, pas assez pour t'en sortir. [03:09:13] Speaker B: C'est ça. C'est exactement ça. C'est exactement ça. En fait, je n'ai pas appris le japonais parce que je ne pensais pas rester suffisamment longtemps au Japon pour justifier cet investissement. Et je me suis retrouvé resté au Japon plus longtemps que je ne l'aurais pensé. donc j'ai appris vraiment sur le tas sans vraiment prendre des cours du soir ou ce genre de choses et en fait du fait de mon emploi du temps puisqu'en tant que caméraman tu peux être appelé du jour au lendemain sur un sujet ou autre à l'autre bout du pays donc c'est très difficile d'avoir des cours un peu Ou des leçons... [03:09:56] Speaker C: Au-delà de ça, tu arrives dans un moment où t'es dans l'action et tu comprends sur le moment et du coup t'as pas forcément l'envie ou le temps pour le faire. [03:10:07] Speaker A: C'est quoi les endroits les plus rigolos de ton métier de caméraman ? T'as amené à découvrir au Japon. Au Japon ? Le top 3. [03:10:21] Speaker B: Au Japon, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai fait... Je suis allé tout en haut du Mont Fuji. [03:10:30] Speaker A: Pour le boulot ? [03:10:30] Speaker B: Ouais, pour le boulot. Pour le boulot, j'ai filmé l'ascension d'un groupe de touristes français qui ont fait l'ascension nocturne du Mont Fuji, donc on les a suivis. Jusqu'au sommet. [03:10:45] Speaker A: Est-ce que t'as des conseils ? C'est toujours le truc qu'on demande un petit peu. à des conseils qui seraient... ou des anti-conseils. Les personnes qui seraient intéressées pour venir au Japon, des choses à pas faire, des choses à faire, des choses à expérimenter ou pas, auxquelles ne pas s'attendre, je pense, en une minute. [03:11:11] Speaker B: Je pense qu'une des grosses erreurs à faire quand on ne connaît pas le Japon, c'est d'idéaliser le pays et d'y aller en pensant que c'est un peu l'Eldorado et que tout va être beau et rose au Japon alors que non, les difficultés sont là. Mais il ne faut pas que ça freine non plus parce que moi, ces 6 années que j'ai passées au Japon, ça a vraiment été un révélateur pour moi. Ça a été beaucoup de challenges que j'ai appris à vraiment surmonter. Parce qu'être freelance ici, c'est vraiment le système D. Tu apprends vraiment à te démerder, à trouver des clients. [03:11:50] Speaker A: Tu es arrivé à quel âge ? [03:11:52] Speaker B: Je suis arrivé en 2018, j'avais 28 ans. [03:11:57] Speaker A: Je ne sais pas non plus, ce n'est pas un BD. [03:12:03] Speaker C: Par contre, c'est quoi les challenges ? [03:12:05] Speaker B: Les challenges, c'est que tu ne parles pas la langue. Moi, en tant que freelance caméraman, je n'avais pas de réseau, donc il a fallu que je me construise mon réseau de clients. [03:12:16] Speaker C: Est-ce que ce n'est pas plus facile que dans d'autres villes ? Pour être honnête, le réseau, j'ai trouvé ça... C'est beaucoup plus facile que dans d'autres villes de construire un réseau. A Montpellier. Non mais même à Paris, j'ai l'air d'avoir un réseau. J'étais à Sarcelles aussi. Trois, quatre mois à Tokyo. Mon réseau a explosé, entre guillemets. [03:12:53] Speaker B: C'est plus facile et pas facile en même temps parce que... [03:12:56] Speaker C: C'est juste du réseau. [03:12:57] Speaker B: C'est juste du réseau. Mais en fait, t'as déjà un pool de personnes qui sont à Tokyo, un pool de journalistes, un pool de caméramen déjà installés, etc. Donc toi, il va falloir que tu tires ton épingle du jeu. Il va falloir que tu dises, ben voilà, ça c'est ma marque, c'est voilà comment je présente les choses. [03:13:16] Speaker A: Non, vas-y, continue. [03:13:17] Speaker B: Mon background, c'est ça. [03:13:19] Speaker C: Voilà ce que je peux proposer. Faut que tu te démerdes là-dessus. [03:13:23] Speaker B: Exactement. Et avec... [03:13:24] Speaker A: Tu es venu déjà avec un métier aussi. [03:13:26] Speaker B: Je suis venu avec un métier, mais... [03:13:27] Speaker A: Ce qui n'est pas le cas de beaucoup de gens qui viennent ici. Peut-être. [03:13:31] Speaker C: Non, et puis au-delà de ça, en fait, tu as fait ce pool, mais après, est-ce que ce n'était pas plus facile de faire ça dans cette ville, à Tokyo, que dans d'autres villes, par exemple Paris ou Londres ? [03:13:44] Speaker B: Bah, alors Paris, c'est définitivement très compliqué parce que t'as... C'est très régi par les lois informelles des journalistes, de la carte de presse, des boîtes qui vont te mettre sur... J'avais une carte de presse. [03:14:00] Speaker C: Et à Tokyo, quelle est ta différence par rapport à ça ? [03:14:05] Speaker B: La différence, c'est que je peux dire que j'ai bossé en tant que journaliste pour des médias français, donc je sais exactement ce qu'ils cherchent, ce qu'ils veulent. J'ai une vision de journaliste français que je peux proposer pour des clients étrangers. J'ai bossé pour des Américains, j'ai bossé pour les pays du Maghreb, j'ai bossé pour d'autres pays européens. [03:14:29] Speaker C: Est-ce que c'est plus simple de vendre ici qu'en Europe ? [03:14:36] Speaker B: Oui, oui, je pense que c'est peut-être... [03:14:38] Speaker A: En fait... Tu as publié tes trucs pour une audience qui n'est pas forcément japonaise. [03:14:44] Speaker C: Je pense, oui. [03:14:45] Speaker B: Donc c'est plus facile ici ou pas ? En fait, la force ici, c'est que tu es différent. [03:14:50] Speaker A: Est-ce que... [03:14:52] Speaker B: Tu n'es pas japonais, tu arrives avec ton point de vue, tu arrives avec ton expérience d'étranger, et si tu arrives à capitaliser là-dessus, à dire voilà ce que je peux proposer en tant que personne venant de tel ou tel pays, avec telle ou telle expérience. Personnellement, je pense que j'ai une vision assez naïve. de l'environnement dans lequel je me trouve. Donc je vais toujours avoir cette vision un peu du... C'est la première fois que je découvre quelque chose et voilà ce que je peux vous proposer en tant que personne qui découvre la chose pour la première fois. Et ce que je peux proposer à vos téléspectateurs et à vos machins. C'est-à-dire que je vais présenter, par exemple à Sakusa, on n'est pas loin de Sakusa, je vais vous présenter à Sakusa sous le prisme de quelqu'un qui découvre pour la première fois. Des choses que d'autres personnes qui sont là depuis plus longtemps ne vont pas forcément avoir. Si tu veux venir au Japon, tu y vas. Il ne faut pas trop réfléchir. [03:15:50] Speaker A: Je ne veux pas venir au Japon. [03:15:52] Speaker B: Tu n'y vas pas. En fait, moi, ce qui m'a poussé à venir au Japon, c'était vraiment une envie de changement. Je n'avais pas forcément de plan établi, je n'avais pas forcément... Il n'y avait pas d'envie derrière qui m'a poussé à y aller autre que le changement, vraiment. Donc si tu veux y aller, vas-y. Réfléchis pas trop non plus. Et profite de l'expérience. Comme vous l'avez dit, c'est quand même pas mal de rencontres, je pense, qui vont participer de l'expérience. Et que ça vous plaise ou pas, que vous le risquiez ou pas, je pense que ce sera toujours bon à prendre. Moi, franchement, je vais chérir ces 6 années que j'ai passées au Japon parce que ça a été vraiment formateur à tous les niveaux. [03:16:48] Speaker A: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est pas mal, c'est pas mal. Tu n'as même pas besoin de m'embrasser pour te dire que je t'aime C'est une nuit mystérieuse, une nuit de lune, une nuit merveilleuse J'envoie dans tes yeux le laser de l'amour C'est un paradis pour nous deux oh non Vitesse de la soupire, couvrir l'aurore Des pas, de l'ange, je veux que tu les ressentes Oh, oh, oh, même si c'est seulement pour ce soir, c'est un boy cinérale Tu veux danser ce soir ? Envoyons nos romantiques, tu veux me tenir ? Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Ou. [03:20:12] Speaker C: Si vous ne voulez plus votre chien parce que vous pensez que vous allez lui faire du mal, mais emmenez-le à un refuge ou essayez de trouver lui un foyer. Non, moi, je n'aime pas les chiens. [03:20:21] Speaker A: Vous pourrez lui envoyer votre vieux modèle de chien. [03:20:24] Speaker C: Moi, je suis team chat. Les vieux modèles de chats, il n'y a pas de souci. J'en ai déjà un vieux modèle de chat et lui, j'ai envie de le tuer plusieurs fois. [03:20:31] Speaker A: Mais il est assez cruel, ton chat. [03:20:33] Speaker C: Non, mais surtout, il pisse à des endroits où j'ai eu envie de le savattre. Il a défoncé ma porte d'entrée, le joint de la porte d'entrée, il l'a démonté. Il est mort, voilà. [03:20:44] Speaker A: Sa nouvelle maison, qui a deux mois, qui a un mois. [03:20:47] Speaker C: Et voilà, il a démonté plus le parquet qui est tout rayé. Mais j'aime quand même mon chat, tu vois, je ne l'abandonnerai pas. [03:20:53] Speaker A: C'est une saloperie ton chat, moi je le déteste. [03:20:55] Speaker C: C'est une saloperie, mais c'est ma saloperie à moi. Et du coup, norme Team Cham, malgré tous les trucs que mon chum fait. [03:21:02] Speaker A: Alors votre team, Annie Mourange de la Première Ligue du Sexte.

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